• Que ce soit dans les ateliers brestois de la base navale ou à l’Île-Longue, les employés des arsenaux ont été exposés à des produits amiantés divers. Mais les documents qui attestent des lieux et dateQue ce soit dans les ateliers brestois de la base navale ou à l’Île-Longue, les employés des arsenaux ont été exposés à des produits amiantés divers. Mais les documents qui attestent des lieux et dates d’exposition sont aujourd’hui difficiles à obtenir.

    D’anciens salariés de l’arsenal de Brest peinent à ouvrir un dossier de compensation ou de prise en charge amiante car ils n’arrivent pas à obtenir de leur employeur un décompte de leur temps passé dans des locaux contaminés. Naval Group promet de régler cette difficulté.

    Que ce soit pour ouvrir un dossier de préjudice d’anxiété ou pour déclarer une maladie liée à l’amiante, l’administration dédiée, le guichet unique d’indemnisation transactionnelle mis en place par le ministère des Armées, exige des éléments précis en temps passé, lieux et services fréquentés. Or, actuellement, Naval Group se contente de remettre une attestation générique qui ne permet pas de prouver l’exposition manifeste à l’amiante sur des lieux précisément identifiés. Aux anciens salariés de l’arsenal de Brest de réunir les preuves qu’ils ont bien travaillé dans des services et des locaux exposés.

    L’un d’entre eux, le photographe brestois Dominique Leroux, a dû lui-même rechercher les preuves de son passage dans des services où il a été exposé à l’amiante à Brest ou à l’Île-Longue. Il a réuni articles de presse, témoignages et documents divers afin de bénéficier de la prime d’anxiété s’élevant à 8 000 €. « J’ai eu de la chance, j’avais gardé des documents et j’ai réussi à en accumuler d’autres. Mais vous imaginez ceux pour qui la maladie s’est déclarée, avec des forces qui déclinent et l’horloge qui tourne ? ».

    Les députés sollicités

    La plupart peinent à réunir les documents demandés par le guichet unique. Et malgré leurs demandes répétées, la direction des ressources humaines de Naval Group n’est pas d’un grand secours dans leurs démarches. Leur ancien employeur se contente de leur remettre une attestation générale qui ne suffit pas pour ouvrir un dossier amiante.

    Alertés sur la situation, les députés brestois Jean-Charles Larsonneur et Didier Le Gac se sont penchés sur la question. Ce dernier a écrit en janvier au P-DG de Naval Group, Pierre-Éric Pommellet, qui a promis de régler cette difficulté auprès de son service de ressources humaines, en lien avec le guichet unique.

    Les solutions arrivent…

    En plus de devoir retrouver les éléments concernant chaque demandeur, Naval Group avait une difficulté supplémentaire concernant les ouvriers d’État ayant quitté l’entreprise DCN avant le changement de statut de 2003. « La DRH du ministère des Armées vient de désigner un organisme afin de signer les attestations pour les personnels ayant quitté DCN avant 2003. Nous avons convenu avec eux d’un process qu’ils doivent maintenant faire valider par la DRH du ministère. Nous sommes en attente de cette validation avant de le mettre en place », assure le groupe. « Pour ceux qui sont partis après 2003, la situation est réglée. Nous produisons un nouveau modèle d’attestation qui est signé par Naval Group », assure l’industriel.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • La Fédération régionale des MJC a souhaité prendre la parole, ce lundi à Brest, pour défendre les choix réalisés par le conseil d’administration de la MJC de Pen-ar-Créac’h. La Fédération régionale des MJC a souhaité prendre la parole, ce lundi à Brest, pour défendre les choix réalisés par le conseil d’administration de la MJC de Pen-ar-Créac’h. 

    Alors que la MJC de Pen-ar-Créac’h est chahutée depuis janvier par l’annonce de deux licenciements pour raison économique, la Fédération régionale des MJC assure que ce choix était le seul possible.

    Ils sont une dizaine, réunis autour de la présidente de la Maison des jeunes et de la culture de Pen-ar-Créac’h, Marielle Lecomte. Ils sont bénévoles élus, présidant des MJC des quatre coins du Finistère, ou siégeant au conseil d’administration de la Fédération régionale des MJC (FRMJC). Tous ont souhaité prendre officiellement la parole dans ce dossier qui agite le monde de l’éducation populaire brestois depuis l’annonce de la suppression de deux postes à Brest.

    « Pour exprimer notre soutien massif au conseil d’administration de la Maison de Pen-ar-Créac’h, alors que l’intérêt individuel semble primer sur l’intérêt collectif et que l’avenir de la MJC est aujourd’hui en péril », expose Filipe Nonavis, trésorier de la Fédération. Car, pour ses membres, le conseil d’administration de la structure n’avait pas d’alternative : sans la suppression de deux postes (1,5 équivalents temps plein), c’était toute la structure et ses 40 emplois qui étaient menacés.

    En difficulté depuis 2013

    « La MJC souffre d’un déficit structurel. Depuis 2013, elle a perdu près d’un millier d’adhérents, mais a toujours utilisé tous les leviers possibles pour garder la tête hors de l’eau et sauvegarder l’emploi », résume Patrick Belloeil, chargé de mission à la FRMJC. « La perte de 500 adhérents en 2020, à cause de la Covid-19, a été la goutte de trop ». Une goutte qui laisse présager un déficit de 20 000 € (sur un budget de plus 600 000 €) en fin d’exercice, alors que les comptes sont dans le rouge et la trésorerie au plus bas.

    « Le commissaire aux comptes a déclenché une procédure d’alerte en décembre, ce qui signifie qu’il fallait présenter un plan de restructuration sous quinze jours. Sinon, c’était le redressement judiciaire », rappelle la FRMJC. Le conseil d’administration a choisi de supprimer les postes de secrétaire-accueil et coordination jeunesse, et de préserver ceux liés à l’animation. « Pour maintenir le lien avec les adhérents, la présence sur le terrain ».

    « Sauver l’association »

    Pourquoi ne pas avoir sollicité l’aide de la ville ? « Une aide ponctuelle ne suffit pas à répondre à un déficit structurel », balaie la FRMJC, pour qui la masse salariale était la seule marge de manœuvre. Reste, toutefois, le sort de deux salariés laissées sur le chemin, au bout d’un compagnonnage de trente-sept ans pour l’une.

    « Mais elle bénéficie de tous les dispositifs d’accompagnement du contrat de sécurisation professionnelle et sera indemnisée jusqu’à son départ à la retraite, si elle ne retrouve pas de travail. Et on a mobilisé tout le réseau pour lui trouver un nouveau poste », assure la FRMJC. Qui plaide désormais pour un retour au calme autour de la structure et de ses bénévoles : « Car l’enjeu est bien de sauver l’association ».

     

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  • Encore réunis, ce lundi, au siège de Don Bosco (Landerneau), directeurs, présidents et responsables syndicaux du collectif restent soudés pour améliorer les salaires des 9 000 éducateurs sociaux, aideEncore réunis, ce lundi, au siège de Don Bosco (Landerneau), directeurs, présidents et responsables syndicaux du collectif restent soudés pour améliorer les salaires des 9 000 éducateurs sociaux, aides-soignants ou aides à domicile qu’il représente.

    Le collectif finistérien du social et du médico-social organise une mobilisation citoyenne le 12 juin, à Quimper. Prime du Ségur et revalorisation salariale restent en ligne de mire.

    Les 26 associations et trois syndicats (CFDT, CGT, Sud Solidaires) du collectif finistérien du social et du médico-social organise une mobilisation citoyenne le 12 juin, à 14 h, à Quimper (lieu à définir). Ouverte aux professionnels du secteur du handicap et de l’aide à domicile, aux personnes accompagnées, aux représentants des familles…

    « Nous avons pris cette décision, en réunion, vendredi dernier », indique Joël Goron, directeur général des Genêts d’or. « Nous la prenons face au constat d’immobilisme des pouvoirs publics sur les mesures de revalorisations des professionnels de notre secteur. »

    « Donner envie aux jeunes »

    Depuis bientôt un an, ce collectif, inédit par son ampleur (il représente 9 000 salariés), se bat pour les aides-soignants ou aides à domicile de ses structures associatives, restées en première ligne du maintien du lien social pendant la crise sanitaire. Après la prime Covid, il réclame désormais la prime du Ségur (183 €) et, toujours, « un salaire digne ». « Il s’agit de métiers d’avenir. Pour donner envie aux jeunes de les exercer, il est nécessaire de les revaloriser », insiste Stéphane Postollec, secrétaire de la CFDT-Santé social du Finistère.

    Le collectif ne se contentera pas d’effets d’annonce : « Il faut vraiment attribuer au conseil départemental les moyens de compléter la participation de l’État qui s’inscrira dans la loi de Finances », surveille Hervé Le Gall, directeur général d’AS Domicile. « Que les deux s’entendent ».

    Soutien timide des collectivités

    Et cette revendication, les deux l’entendront. La mobilisation du 12 juin envisage de passer devant l’antenne de l’Agence régionale de santé, la préfecture et le siège du conseil départemental.

    Manière de mettre une petite pression avant les élections départementales. Sans oublier les élus locaux en exercice. « Notre motion appelant à soutenir nos revendications a obtenu la réponse de 42 communes ou collectivités territoriales du Finistère. Cela représente seulement autour de 10 %. Alors que nous générons de l’emploi, non délocalisable, dans les territoires (notamment ruraux), nous devons toujours rendre identifiable notre secteur », en déduit Joël Goron.

     

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  • Jacques Gouérou, président du Syndicat Mixte de l’Aulne, composé de six communautés de communes cornouaillaises qui distribue 4,5 millions m3 annuellement à 180 000 habitants.Jacques Gouérou, président du Syndicat Mixte de l’Aulne, composé de six communautés de communes cornouaillaises qui distribue 4,5 millions m3 annuellement à 180 000 habitants.

    Jeudi 29 avril, une canalisation vétuste s’est rompue sur le réseau d’eau potable à Ergué-Gabéric. Le président du syndicat de l’Aulne, Jacques Gouérou, estime qu’il y a des progrès à faire pour informer les consommateurs.

    La scène a un goût de déjà-vu : des élus qui se retroussent les manches pour distribuer en urgence des packs d’eau aux habitants privés de l’approvisionnement au robinet. En août 2020, une pollution issue de la centrale de biométhane de Châteaulin avait affecté les usagers des pays de Quimper et Fouesnant.

    Jeudi 29 avril, la rupture d’une canalisation au Rouillen à Ergué-Gabéric a été à l’origine d’un problème sur le même réseau. Avec des incidences dans l’agglomération quimpéroise et en Pays fouesnantais. Pour Jacques Gouérou, le président du Syndicat Mixte de l’Aulne (SMA), ce n’est pas tout à fait une surprise. « Ce secteur a été identifié comme sensible dans un schéma directeur, relate-t-il. Il y a des canalisations qui ont plus de quarante ans ».

    Trois jours de perturbation

    « Cette rupture est sans doute due à une surpression sur la canalisation en fonte, précise l’élu. Elle a provoqué une fuite de 8 m3/h jeudi vers 19 h qui a été réparée vendredi vers 5 h du matin. Lorsqu’il y a de grosses fuites, cela génère des phénomènes d’eau sale suite à des survitesses de circulation dans les réseaux qui provoquent des soulèvements de particules et des eaux colorées ». Ces eaux « sales » ont eu des conséquences jusqu’à ce lundi matin. L’usine Monique Ranou de Saint-Evarzec a démarré à 8 h, avec trois heures de retard, en attendant le feu vert de l’Agence régionale de santé.

    « Il y a des lacunes d’information »

    L’enjeu est donc énorme. Si toutes les canalisations ne peuvent être remplacées rapidement, il y a un moyen de limiter les problèmes : l’information des usagers. « La communication ne passe jamais assez bien sur ce genre d’affaire, admet Jacques Gouérou. Ce lundi matin, des maires s’en plaignaient. J’en conviens. Dans la délégation de Veolia, il y a la mission d’informer les collectivités adhérentes du SMA ».

    «Je comprends que la priorité est de réparer, mais, derrière, il y a des lacunes d’information des collectivités concernées.»

    « J’ai été informé tout de suite de la casse, j’ai informé les collègues, mais sans savoir la durée du problème, les conséquences sur la distribution d’eau. Nous sommes tributaires de nos partenaires. Je comprends que la priorité est de réparer, mais, derrière, il y a des lacunes d’information des collectivités concernées. On ne peut pas laisser des responsables de collectivité, qui devront prendre ensuite des décisions sur la distribution d’eau, sans information à l’instant T et pendant toute la durée du problème », poursuit Jacques Gouérou.

    « Il y a des protocoles à mettre en place avec le délégataire mais aussi avec le concours des services de l’État et de l’Agence régionale de santé qui voient les choses factuellement. Ils interviennent en aval, mais en amont c’est aux collectivités de se débrouiller », suggère l’élu.

    Ronan LARVOR

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  • De gauche à droite, Bénédicte Nicolas et Julie Danilo, sages-femmes hospitalières, en compagnie de Bénédicte Desmares, représentante du personnel CFDT et Marie-Agnès Daniel, secrétaire de la section CDe gauche à droite, Bénédicte Nicolas et Julie Danilo, sages-femmes hospitalières, en compagnie de Bénédicte Desmares, représentante du personnel CFDT et Marie-Agnès Daniel, secrétaire de la section CFDT de l’hôpital.

    Les sages-femmes se mobilisent une nouvelle fois pour la revalorisation de leur statut, ce mercredi, devant l’entrée de l’hôpital de Quimper.

    Ce nouveau mouvement d’humeur s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation nationale organisée à l’occasion de la Journée mondiale des sages-femmes, ce mercredi 5 mai. « Plutôt que d’envoyer une délégation quimpéroise à Paris où est prévu le rassemblement principal, nous avons préféré nous mobiliser ici », expliquent Julie Danilo, 41 ans, et Bénédicte Nicolas, 40 ans, toutes deux sages-femmes depuis respectivement seize ans et quatorze ans. Non pas que la situation soit plus difficile au Chic, au contraire : « Nous travaillons, ici, en intelligence avec nos médecins : nous sommes reconnues. Reste que les problèmes constatés ailleurs et qui n’ont pas à voir avec l’établissement sont les mêmes ».

    Reconnaissance par la réforme du cursus

    Cette complémentarité et liberté d’exercice professionnel conformes à leurs compétences ne sont pas partout en vigueur. Plus que leur rémunération figurant néanmoins aussi au nombre de leurs revendications, les sages-femmes défendent leur place auprès des parturientes en particulier et des femmes en général, sans marcher sur les plates-bandes des gynéco-obstétriciens : « Nous restons dans le champ de la physiologie. Et de l’accompagnement des femmes tout au long de leur vie ».

    Les sages-femmes demandent ainsi « la reprise des travaux sur les décrets de périnatalité et la réforme des autorisations d’exercice ». Toujours solidement soutenues par la CFDT, les Quimpéroises continuent également à réclamer une réforme du cursus, le faisant passer de cinq à six ans : « Cette sixième année serait celle de la thèse d’exercice, avec un accent sur la prévention en maïeutique et santé périnatale ». Il est aussi question de faire évoluer la reconnaissance par la création de postes hospitalo-universitaires pour les sages-femmes.

    Une avancée

    Le gouvernement a bougé, puisque dans le cadre de la loi Rist promulguée le 26 avril, les sages-femmes ont désormais le droit de prolonger les arrêts de travail maternité au-delà de quinze jours, comme elles en avaient déjà le droit. Mais à condition d’avoir suivi la patiente dès le début de sa grossesse.

    « Nous n’avons pas, en revanche, d’information selon laquelle les sages-femmes sont concernées par la revalorisation de leur grille indiciaire », observent Julie Danilo et Bénédicte Nicolas. « Un groupe national constitué de sages-femmes va prendre place à la table des négociations qui débuteront courant mai ».

    En attendant, ce mercredi entre 13 h et 14 h, entre le parking de l’hôpital quimpérois et l’entrée de l’établissement, les grévistes veulent distribuer des tracts et probablement inviter les usagers à signer une pétition ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Mélanie, 25 ans, plasticienne : « Voir un tel mouvement collectif, ça me donne un regain d’envie ! »Mélanie, 25 ans, plasticienne : « Voir un tel mouvement collectif, ça me donne un regain d’envie ! » 

    Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées ce 1er mai 2021 à Brest pour célébrer la fête du Travail. Un défilé de deux heures aux allures de liesse populaire, ciblant notamment la réforme de l’assurance chômage.

    Après une fête du Travail confinée en 2020, ce 1er mai 2021 aura été « combatif » et festif. À Brest (Finistère), ce samedi, les rues du centre-ville se sont remplies de banderoles colorées et de brins de muguet dans une ambiance de liesse populaire. 3 500 personnes selon les syndicats, plus d’un millier selon la police, ont répondu présent au rendez-vous qui était donné à 11 h place de la Liberté. Le cortège s’est achevé deux heures plus tard, dans les chants et les fumigènes, à l’entrée du pont de l’Harteloire.

    Dans les rangs se trouvaient de nombreux syndicalistes rodés à l’exercice, mais aussi une jeunesse particulièrement bien représentée cette année. Comme Armel et Jacques, deux lycéens de 17 ans, ne faisant partie d’aucun collectif mais venus pour « faire du nombre et continuer à se battre pour nos droits ».

    3 500 personnes selon les syndicats et plus d’un millier selon la police ont défilé. 
     
     
    Des nombreuses organisations avaient appelé à se rassembler : la CGT, FSU, Solidaires, Brest La liste Citoyenne, CNT Interpro-Brest, Gilets Jaunes Brest, Youth For Climate Brest, le Quartz occupé…
     
    Le défilé du 1er mai 2021 à Brest.

    Vent debout contre la réforme de l’assurance chômage

    Une participation à la hauteur, et même au-delà, des espérances des nombreuses organisations ayant appelé à se rassembler : la CGT, FSU, Solidaires, Brest La liste Citoyenne, CNT Interpro-Brest, Gilets Jaunes Brest, Youth For Climate Brest, le Quartz occupé…

    « Ça fait longtemps qu’on n’avait pas vu autant de monde un 1er-Mai à Brest ! s’exclamait tout sourire Olivier Cuzon, délégué syndical Sud/Solidaires. C’est un bol d’air démocratique. Le pays a besoin de se réapproprier l’espace public. » 

    Principale revendication sociale de ce rassemblement : l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, qui devrait entrer en vigueur au 1er juillet et implique un nouveau mode de calcul de l’allocation. « Des centaines de milliers de gens vont perdre 20 à 30 % de leur allocation, ce qui va les faire passer sous le seuil de pauvreté. C’est grotesque de croire qu’on va réduire la précarité en s’attaquant aux chômeurs. On est en train de casser le système de solidarité, qui est le fondement de notre démocratie », dénonçait Olivier Cuzon.

    La situation des intermittents du spectacle a été particulièrement évoquée dans les discours. 
     
     
    Une action du collectif Quartz occupé, devant le pont de l’Harteloire. 
     
     
    Le collectif Quartz occupé mène des actions depuis maintenant plus de 50 jours à Brest. 

    Le monde de la culture mobilisé

    L’autre préoccupation de cette année 2021, c’est le sort des acteurs du monde de la culture, mis à rude épreuve par la crise sanitaire. « Une année blanche est indispensable pour les intermittents », soulignait Cyrille Frey, de l’Union locale CGT.

    Le collectif Quartz occupé, qui mène des actions depuis maintenant plus de 50 jours, a ponctué le défilé de plusieurs spectacles. En bouquet final, des danseurs vêtus d’un bleu de travail ont formé une pyramide humaine surmontée d’un drapeau blanc, clin d’œil à La Liberté guidant le peuple de Delacroix.

    Âgée de 25 ans, Mélanie, plasticienne, a pris part à la représentation. À l’issue de la chorégraphie, elle faisait part de son émotion. Comme de nombreux autres manifestants, ce rassemblement lui « fait du bien ». « Je sors tout juste des Beaux-Arts, alors dans ce contexte, l’horizon n’est pas réjouissant… Voir un tel mouvement collectif, ça me donne un regain d’envie ! »

    Laura DANIEL.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • La mobilisation est forte à Quimper où 800 personnes défilent dans les rues du centre-ville pour le 1er-Mai.La mobilisation est forte à Quimper où 800 personnes défilent dans les rues du centre-ville pour le 1er-Mai. 

    La mobilisation est forte à Quimper (Finistère) où 800 personnes défilent dans les rues du centre-ville pour le 1er-Mai.

    La manifestation du 1er-Mai à Quimper (Finistère) a rassemblé 800 personnes, ce samedi 1er mai 2021. L’an dernier, en raison de la pandémie de coronavirus, ce rassemblement n’avait pas pu se tenir.

    La mobilisation à Quimper où 800 personnes défilent dans les rues du centre-ville pour le 1er-Mai. 

    L’appel au rassemblement avait été lancé notamment par plusieurs organisations syndicales (CGT, Solidaires, FSU, UNSA…) et des partis politiques.

    Parmi les mots d’ordre : la lutte pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, la culture, la santé… santé pour laquelle « l’insuffisance de moyens matériels et humains » est dénoncée. Il est aussi demandé, entre autres : « un plan de soutien supplémentaire pour la jeunesse » et « la fin de l’état d’urgence ».

    La mobilisation est forte à Quimper (Finistère) où 800 personnes défilent dans les rues du centre-ville pour le 1er-Mai 2021. 

    « La pandémie de Covid-19 bouleverse nos vies, notre travail, nos libertés individuelles et collectives en France et sur tous les continents », soulignent les syndicats au micro.

     
    La mobilisation à Quimper où 800 personnes défilent dans les rues du centre-ville pour le 1er-Mai. 

    Des préoccupations qui trouvent écho auprès de personnes de tous âges et de toutes situations professionnelles : salariés ou non, du privé comme du public. Comme Pierre et Alizée, deux amis, venus « se battre pour [leurs] droits » et « dénoncer le blocage de nos libertés ».

    De nombreux intermittents du spectacle, qui ne peuvent exercer leur métier actuellement en raison de la fermeture des lieux culturels, sont également présents. Et de nombreux manifestants sont notamment là pour leur témoigner de leur soutien.

    La mobilisation est forte à Quimper (Finistère) où 800 personnes défilent dans les rues du centre-ville pour le 1er-Mai 2021

    Le défilé, qui est parti à 10 h 30 de la place de la Résistance, doit d’ailleurs s’achever devant le théâtre de Cornouaille. Vers midi justement, devant ce théâtre occupé, la foule a joué de la musique, crié sa colère et s’est allongée au sol, marquant ainsi son attachement à la création et à l’expression culturelle et artistique.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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    Par petits groupes, les occupants du Quartz et leurs sympathisants ont mené une opération visant à rappeler le caractère « essentiel » des lieux de convivialité, tôt, ce vendredi, à Brest.

    Levés aux aurores, les occupants du Quartz ont mené une nouvelle action visant à donner de la visibilité à leur mouvement, ce vendredi à Brest. Par petits groupes, ils ont investi différents quartiers du centre-ville (Saint-Martin, Saint-Louis, Jaurès, Siam) ou du port de commerce. Munies de rubalise, les équipes ont placardé des imprimés « essentiels » ainsi qu’un texte expliquant le but de leur action sur la façade de divers commerces brestois, fermés du fait des mesures sanitaires. « Avec du ruban adhésif facile à décoller », précise l’un des participants à l’action.

     
    Opération "commerces essentiels" menée par les occupants du Quartz ce vendredi matinLa fermeture des lieux de convivialité a « un fort impact psychologique sur la population », expliquent les organisateurs de l’action menée ce vendredi matin à Brest.

    Relégués au statut d’« inutiles »

    Si cette action intervient au lendemain du calendrier de déconfinement donné par le gouvernement, elle vise à rappeler que « la fermeture de ces lieux est un choix politique ». « Ils ont été considérés comme non-essentiels, relégués au statut d’« inutiles » alors qu’ils font vivre des millions de personnes. Cette situation a accentué la précarité et a plongé beaucoup d’entreprises dans des difficultés financières », expliquent ainsi les occupants du Quartz dans leur communiqué.

    Opération "commerces essentiels" menée par les occupants du Quartz ce vendredi matinPrès de 500 panneaux « essentiel » avaient été imprimés en vue de l’opération, menée dans divers quartiers du centre-ville (ici, place Guérin). 

    Lutter contre « la peur de l’autre »

    « Aussi, depuis la mi-mars 2020, les lieux de sociabilité sont fermés », poursuivent-ils, « impliquant un fort impact psychologique sur la population. Aujourd’hui le monde dans lequel on vit a appris à avoir peur de l’autre, au lieu d’apprendre à vivre ensemble avec la pandémie. Nous sommes au-delà de la simple réouverture. La survie de beaucoup d’entreprises se jouera en 2021. Il est nécessaire de prévoir un plan d’accompagnement et de soutien pour toutes les personnes et les structures fragilisées par ces mois de fermeture », concluent-ils.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • L’Union départementale du Finistère travaille à des propositions concrètes dans le cadre d’un plan de rupture, en opposition au plan de relance gouvernemental.L’Union départementale du Finistère travaille à des propositions concrètes dans le cadre d’un plan de rupture, en opposition au plan de relance gouvernemental.

    En parallèle du Plan de relance du gouvernement, la CGT planche à son propre « plan de rupture ». Elle en livre les grandes lignes pour Brest et le Finistère.

    Éducation, santé, défense, poste et télécommunication, rail, éducation professionnelle, insertion… La CGT 29 consulte à tout va depuis plusieurs mois, afin de défendre son propre projet de relance de l’économie, face à un gouvernement accusé d’avancer « sans avoir anticipé les besoins à venir de notre pays et de nos concitoyens », selon Anne-Véronique Roudaut, secrétaire départementale de la CGT.

    Dans tous les secteurs, la CGT relève les mêmes maux : détérioration de l’emploi et des services publics. À La Poste, chez Orange, ou encore au CHRU, les représentants syndicaux pointent la précarisation des emplois : le taux de contractuels atteindrait les 14 % au CHRU, et même 37 % à l’Afpa, où un plan social imaginé en 2018 menace toujours. « Un comble, au moment où il faudrait au contraire augmenter l’effort pour former les salariés qui risquent de perdre leur emploi à cause de la crise sanitaire ».

    L’État stratège ne serait plus au rendez-vous, pour la CGT, qui lui propose d’investir dans les infrastructures du port de Brest ou d’y relancer le fret ferroviaire. Et de « changer de cap », pour une véritable « politique d’emploi pérenne, à destination des jeunes, et des femmes ».

    « Utiliser les labos vides de Plouzané »

    La CGT appelle à faire preuve de davantage d’audace, en formant notamment aux métiers de demain, liés aux enjeux de la transition écologique. Mais pas seulement, et l’une des propositions de la CGT est particulièrement d’actualité : la création d’un site de production de vaccins (anti-Covid aujourd’hui, autre demain) en Finistère.

    « Le bâtiment de 2000 m² BioTech du technopôle de Plouzané est vide depuis le départ de Summum, en 2013, et parfait pour équiper ce type d’activité, alors qu’il faudrait deux ans d’études et de travaux pour livrer l’équivalent aujourd’hui. Et un site de 200 m² à Quimper, lui aussi vide, pourrait abriter un labo de contrôle qualité », esquisse Stéphane Kergourlay. La CGT 29 estime qu’un tel projet, sous forme de régie nationale, pourrait générer une centaine d’emplois, avec « un carnet de commandes garanti ». La Confédération s’est emparée du sujet, qui reste à affiner et chiffrer pour être défendu devant les services de l’État.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • L’intersyndicale souhaite un 1er mai « combatif ».L’intersyndicale souhaite un 1er mai « combatif ».

    L’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires appelle à un 1er mai « combatif » avec une manifestation ce samedi matin à Brest.

    L’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires ne souhaite pas que confinement rime avec abattement, en ce 1er mai 2021 : « Des semaines à 60 heures de travail, la perte des congés, des jours de repos, le travail dominical étendu, les abus sur le télétravail ne sont pas légitimes et ne peuvent durer ! Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron, ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleurs : c’est une revalorisation du SMIC et de tous les salaires que nous voulons ! », 

    L’intersyndicale appelle le plus grand nombre à porter ces revendications dans la rue en ce 1er mai.

    Pratique: Rendez-vous à 11 h, place de la Liberté, à Brest. 

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  • Dix-neuf salariés de l’institut médico-éducatif de Plabennec ont posé nus, en janvier dernier, pour dénoncer le fait que les établissements médico-éducatifs ne bénéficient pas des revalorisations salaDix-neuf salariés de l’institut médico-éducatif de Plabennec ont posé nus, en janvier dernier, pour dénoncer le fait que les établissements médico-éducatifs ne bénéficient pas des revalorisations salariales prévues par le Ségur de la santé.

    En janvier, les travailleurs sociaux de l’IME de Plabennec (29) posaient nus, en photo, pour protester d’avoir été écartés du Ségur de la santé, qui prévoyait une augmentation de 183 € net des salaires en milieu hospitalier. Ce mouvement a fait tache d’huile.

    Le collectif Tous à poil pour le Segur 29 de l’IME de Plabennec estimait et estime toujours, qu’il y a deux poids deux mesures et une forte inégalité entre le personnel soignant pur et les salariés des établissements médico-éducatifs. « Les premiers ont obtenu une revalorisation salariale et nous absolument rien. Pourtant nous travaillons au quotidien auprès de jeunes qui, parfois, ont contracté la covid. Comme les soignants, nous sommes exposés au virus. Et nous sommes moins bien protégés », souligne Gaëtan qui anime le collectif. « De plus, certains jeunes, du fait de leur handicap, ne peuvent pas porter de masque ».

    Le collectif finistérien soutient que rien, au niveau de ses revendications, n’a évolué. « En tout, les soignants ont obtenu de sérieuses augmentations de salaire, de 600 à 900 euros. Et nous rien. Pas un centime ».

    Des démarches ont été engagées dans le cadre de la mission Laforcade. Pour l’heure seuls les Aides médicaux psychologiques, les aides-soignants et infirmiers seraient concernés par une prime. « Nous, ce qu’on demande c’est une augmentation pour tous, y compris les travailleurs sociaux », poursuit le collectif.

    Des établissements de 23 départements

    En janvier, 19 travailleurs sociaux de l’IME de Plabennec avaient posé nus pour symboliser le fait d’avoir été laissés de côté par le Ségur de la santé. « Cette initiative a été reprise dans 23 départements, précise le collectif. À ce jour, près de 400 photos ont été produites et 2 500 personnes sont abonnées à notre page Facebook. Le logo, qu’on avait dessiné, a été retenu dans d’autres établissements. Ça commence à être reconnu. Certains syndicats prennent en considération la grandeur du mouvement. L’autre jour, dans une manifestation on nous a demandé de prendre la parole ».

    Le collectif entend aussi trouver, dans chaque département des personnes référentes, pour créer un mouvement national et mieux coordonner les actions à venir. « Des parlementaires et conseillers départementaux et régionaux, et des maires nous soutiennent. Certains l’ont fait savoir au gouvernement. À ce jour nous n’avons pas eu de retour des ministères concernés ».

     

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  • Depuis janvier 2021, à Brest (Finistère) plusieurs mobilisations ont été organisées pour soutenir les deux travailleuses sociales. Ouest-FranceDepuis janvier 2021, à Brest (Finistère) plusieurs mobilisations ont été organisées pour soutenir les deux travailleuses sociales. 

    L’association gestionnaire de la Maison pour tous se pourvoit en cassation. Mercredi 28 avril 2021, une 6e mobilisation est organisée en soutien à Marianne Gambier, la veille de son entretien préalable au licenciement.

    MPT Pen ar Creac’h. Le bras de fer judiciaire

    La Maison pour tous (MPT) de Pen-ar-Creac’h est confrontée à un déficit de 20 000 €, notamment en raison de l’épidémie de Covid-19 qui a entraîné l’arrêt des activités, la baisse des adhérents et des adhésions. Elle a décidé de licencier Marianne Gambier, 58 ans, coordinatrice jeunesse depuis 37 ans, et Eva Hita, 49 ans, secrétaire-accueil durant dix ans. Elle considérait que la représentation syndicale Solidaires de Marianne Gambier était frauduleuse mais elle a été déboutée par le tribunal judiciaire de Brest, en référé, le 13 avril. La MPT a décidé de se pourvoir en cassation (pas d’appel en référé, N.D.L.R.). Marianne Gambier reste considérée comme représentante syndicale et est donc protégée. Selon Sud, la procédure ira sans doute «jusqu’aux Prud’hommes».

    Nouveau rassemblement mercredi 28 avril

    Le licenciement d’Eva Hita est effectif depuis février. Celui de Marianne Gambier a été reporté à deux reprises. Son entretien préalable au licenciement aura finalement lieu le jeudi 29 avril. La veille, le mercredi 28 avril, à 18 h, un 6e rassemblement est organisé par ses soutiens devant la MPT.

    Des raisons « obscures » selon Sud

    Le Patronage laïque (PL) Recouvrance connaît aussi un déficit de 20 000 € (lire O-F. du 21 avril). Mais son conseil d’administration privilégie les demandes d’aides auprès de ses partenaires et ne licencie pas. Sud Solidaires relève que Pen ar Creac’h, « pour le même déficit, procède au “licenciement économique” de deux salariées. Et aucune alerte n’aura été émise envers la mairie pour demander une aide exceptionnelle. » Le syndicat « dénonce les licenciements aux raisons obscures ».

    Le CA de Pen ar Creac’h reçoit des menaces

    « Ce n’était pas une décision facile à prendre, mais nous n’avions pas le choix. Pour éviter le dépôt de bilan, il fallait licencier », assure Marielle Le Comte, présidente du conseil d’administration de la MPT Pen ar Creac’h. Elle poursuit : « Nous avons choisi de supprimer l’un des deux postes de secrétaires et le poste de coordinatrice jeunesse car c’est le salaire le plus élevé, à 2 500 € par mois. Personne n’est irremplaçable ! Nous privilégions les trois animateurs jeunesse, sur le terrain – on en aura besoin après le déconfinement-, plutôt qu’une cadre dans son bureau. » La comptable et l’agent d’entretien sont aussi considérés comme essentiels.

    Mais pourquoi ne pas avoir sollicité une aide financière ? « Je ne vois pas comment la Ville pourrait nous aider alors qu’elle subventionne 23 équipements de quartier ! » assure Marielle Lecomte qui vit un « moment douloureux ». « On reçoit des menaces, ce n’est vraiment pas facile à vivre. »

    L.G.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Le17 février 2021, dans l’après-midi, Eva Hita rencontrait son employeur, la Maison pour tous (MPT) de Pen-ar-Créac’h, à Brest (Finistère). Secrétaire-accueil depuis dix ans, elle était convoquée pour prendre connaissance des raisons de son licenciement.Le17 février 2021, dans l’après-midi, Eva Hita rencontrait son employeur, la Maison pour tous (MPT) de Pen-ar-Créac’h, à Brest (Finistère). Secrétaire-accueil depuis dix ans, elle était convoquée pour prendre connaissance des raisons de son licenciement. 

    Confronté à un déficit, la Maison pour tous (MPT) de Pen ar Creac’h, à Brest (Finistère), a choisi de ne pas solliciter d’aides financières mais de licencier deux salariées, dont l’une y travaille depuis trente-sept ans. Le syndicat évoque des raisons « obscures ». Un autre équipement de quartier, également en déficit, envisage de faire différemment, sans licenciements.

    Tout comme la Maison pour tous (MPT) de Pen art Creac’h, à Brest (Finistère), le Patronage laïque Recouvrance connaît un déficit de 20 000 € (lire Ouest-France du 21 avril). Mais les solutions retenues par les conseils d’administration des associations qui gèrent ces deux équipements de quartier sont très différentes.

    Celle de la MPT a choisi de licencier deux salariées, dont l’une y travaille depuis trente-sept ans, et de ne pas solliciter d’aides financières ; celle du PLR, au contraire, privilégie les demandes d’aides auprès de ses partenaires et ne licencie pas.

    Pour Sud/Solidaires, le PL Recouvrance réalise une « gestion de crise fort raisonnable ». En revanche, il s’interroge « encore plus » sur les choix faits à la MPT de Pen ar Creac’h : « Pour le même déficit, la direction procède au “licenciement économique” de deux salariées. Et aucune alerte n’aura été émise envers la mairie pour demander une aide exceptionnelle afin de traverser cette mauvaise passe. »

    Le syndicat « dénonce les licenciements de Marianne et Eva aux raisons obscures à la MPT Pen ar Creac’h. Ils ont été présentés comme “économiques” mais les vraies raisons sont probablement ailleurs ».

     

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  • Matthieu Guillemot a pris la parole lors du rassemblement de soutien, mercredi 7 avril 2021, devant la gendarmerie de Carhaix (Finistère).Matthieu Guillemot a pris la parole lors du rassemblement de soutien, mercredi 7 avril 2021, devant la gendarmerie de Carhaix (Finistère). 

    Samedi 3 avril 2021, Matthieu Guillemot, militant du NPA et restaurateur de Carhaix (Finistère), a reçu une convocation de la gendarmerie. Il doit être entendu comme témoin dans une affaire de dégradation. Une convocation qui est intervenue le lendemain d’une contestation lors de la venue du préfet, Philippe Mahé. Pas un hasard pour le militant et plusieurs organisations politiques, qui dénoncent une tentative d’intimidation. Un amalgame, pour le procureur de la République. On retrace le fil.

    Matthieu Guillemot victime d’une tentative d’intimidation ? C’est ce que dénoncent des organisations politiques alors le militant du NPA avait reçu une convocation à la gendarmerie de Carhaix (Finistère), le 3 avril 2021. Il devait notamment être entendu comme témoin dans une affaire de dégradation. Un amalgame, pour le procureur de la République. On retrace le fil.

    En décembre 2020, le ton monte

    Le 11 décembre 2020, Philippe Mahé, préfet du Finistère, Richard Ferrand, député de la circonscription et Léa Poplin, sous préfète, se rendent à la mission locale de Carhaix pour la signature d’une convention. Matthieu Guillemot, restaurateur membre du collectif Restos ensemble, est présent. Les aides financières n’arrivent pas et il souhaite faire part de la détresse dans laquelle se trouve son corps de métier. Le militant demande au député et à la sous-préfète si, eux, ont perdu de l’argent depuis le début de la crise sanitaire. Le ton monte pendant quelques minutes.

    Lettre du préfet

    Le 4 janvier 2021, Matthieu Guillemot reçoit une lettre signée du préfet. « Monsieur, vous avez attiré mon attention, dans des termes que je n’accepterais plus, sur la situation financière de votre entreprise de restauration », écrit-il, avant de décliner les aides de l’État pour soutenir les entreprises. Un ton menaçant pour Matthieu Guillemot, qui explique avoir reçu la visite des gendarmes et avoir été contacté par les Renseignements généraux après cet épisode.

    Deuxième visite préfectorale

    Le vendredi 2 avril 2021, le préfet est de nouveau en visite à Carhaix. Il doit signer une autre convention. Quelques jours plus tôt, la préfecture a attaqué la Ville devant le tribunal administratif contre des arrêtés autorisant la pose de « mange-debouts » devant des bars et restaurants. Un manque de discernement pour certains Carhaisiens.

    Une dizaine de personnes du NPA et du PCF sont devant la mairie, dans une ambiance bon-enfant. Un concert est improvisé. Lorsque le préfet arrive, Matthieu Guillemot lui remet une amende fictive de 135 € car la délégation préfectorale fait plus de six personnes.

    Appel de la gendarmerie

    Le lendemain, samedi 3 avril 2021, Matthieu Guillemot reçoit un coup de fil de la gendarmerie. Il est convoqué comme témoin, mercredi 7 avril, à la brigade de Carhaix. La raison ? Une audition dans l’affaire de la tentative d’incendie au domicile de Richard Ferrand, à Motreff, en 2019, relate alors Matthieu Guillemot. Le Carhaisien dénonce un acharnement. Il apprend quelques heures plus tard le report de l’audition, à une date inconnue.

    Multiples soutiens

    Les jours qui suivent, les appels à mobilisation se multiplient. D’abord le NPA, qui invite à un rassemblement devant la gendarmerie mercredi 7 avril. La mairie de Carhaix, le PCF, l’UDB, l’Organisation de la gauche Indépendantiste et les Insoumis suivent le mouvement. Ils dénoncent une tentative d’intimidation et condamnent un acharnement. Une centaine de personnes sont présentes.

    Le parquet nie tout lien

    Selon le parquet de Brest, le militant NPA est convoqué « en tant que témoin dans le cadre d’une audition libre », et ajoute que cela n’a « rien à voir » avec la tentative d’incendie du domicile de Richard Ferrand. Toutefois, il s’agirait d’une audition dans une affaire de dégradation sur la propriété du député. Le parquet ne veut pas donner plus de précision. Pour le procureur de la République, Camille Miansoni, la convocation n’a pas de lien avec les récentes contestations de Matthieu Guillemot.

    Quelle lecture en faire ?

    Tentative d’oppression d’une parole politique d’opposition ou coïncidence ? Y a-t-il eu rétropédalage en voyant la mobilisation grossir ? Des questions qui se posent à la vue de la date de l’appel, samedi 3 avril, pour notifier la convocation.

     

    Anthony RIO

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  • Nathalie (à gauche) a manifesté devant l’Inspection académique du Finistère, ce jeudi 8 avril, à Quimper, à l’appel d’une intersyndicale. Nathalie (à gauche) a manifesté devant l’Inspection académique du Finistère, ce jeudi 8 avril, à Quimper, à l’appel d’une intersyndicale.

    Des travailleuses précaires, à temps partiel, sans véritable parcours de formation, avec des salaires au plus bas. Des accompagnantes d’élèves en situation de handicap ont dénoncé, ce jeudi, à Quimper, l’écart entre la parole et les actes du gouvernement.

    Combien sont-elles dans le Finistère ? Un millier peut-être, présentes dans quasiment tous les établissements : une dizaine au collège public de Rosporden et jusqu’à une cinquantaine dans un groupe scolaire comme la Croix Rouge à Brest.

    Une centaine d’accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH) ont dénoncé la précarité de leur statut et des rémunérations « au plancher », ce jeudi 8 avril, devant la direction académique du Finistère, à Quimper.

    La profession a seulement une quinzaine d’années, depuis qu’une loi de 2005 a généralisé l’inclusion des enfants en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire. Ils étaient auparavant accueillis systématiquement en IME. À l’école, les AESH accompagnent les enfants et adolescents pour les rendre autonomes dans leurs apprentissages, les aident à manipuler du matériel pédagogique, facilitent leur participation et leurs relations avec les autres élèves et l’équipe enseignante…

    Se faire accepter

    Nathalie exerce dans un collège de Brest depuis onze ans. Elle a connu l’évolution d’une profession qui peine à être reconnue. « Au début c’était compliqué avec les enseignants qui n’étaient pas habitués à avoir un autre adulte dans leur classe. Aujourd’hui, j’échange beaucoup avec les professeurs. Je ne suis pas à l’écart », témoigne-t-elle.

    «Je demandais une formation pour comprendre les pathologies : rien»

    « Cela s’est amélioré, confirme Pascale Picol, une enseignante, secrétaire académique CGT dans le privé. Au départ, l’information ne passait pas. Aujourd’hui, nous demandons qu’elles soient invitées aux réunions, qu’elles soient présentes et nommées sur les photos de classe. Nous ne voulons pas que ces métiers soient invisibilisés. » Ou alors détournés. « Certains chefs d’établissement ont eu tendance à demander aux AESH de faire de la surveillance, du ménage », signifie Pascale Picol.

    Obtenir des formations

    « Je suis arrivée à Quimper pour suivre mon mari. J’ai un BTS comptable. Je suis passée par Pôle Emploi et je suis devenue aide à la vie scolaire dans une école primaire publique. C’était en 2015. J’ai commencé du jour au lendemain à accompagner deux enfants de 7 ans, l’un souffrant de dyspraxie, l’autre de dyslexie. Je n’ai eu aucune formation. Il n’y avait pas d’outil. J’ai fait au mieux avec rien », raconte Sophie. Elle suivra les deux enfants jusqu’à la sortie du collège, multipliant les contrats précaires d’un an puis de trois ans. « Je demandais une formation pour comprendre les pathologies : rien », regrette l’accompagnante.

    Nathalie, quant à elle, se souvient qu’à ses débuts elle a suivi, à son initiative, les assemblées générales d’associations dédiées au handicap pour apprendre plus sur la trisomie, l’autisme. « J’avais demandé une formation à la langue des signes. J’attends toujours », pointe-t-elle. « Nous n’avons ni diplôme, ni statut, ni concours pour travailler avec des enfants qui peuvent souffrir de diverses pathologies », résume Yannick également en poste à Quimper.

    Sortir de la précarité

    L’autre demande récurrente des AESH, c’est la revalorisation salariale. Elles - il s’agit à 93 % de femmes - travaillent toutes à temps partiel, souvent 24 heures par semaine, soit 760 € par mois. « Je suis obligée de faire de la garde d’enfants pour atteindre le SMIC », constate Nathalie, qui déclare toucher 770 € nets au bout de onze ans.

    Le ministère répète que l’inclusion des élèves en situation de handicap est une priorité, « mais sans se donner les moyens », constatent ces professionnelles. Elles revendiquent « un vrai statut de fonctionnaire et plus de considération ».

    Ronan Larvor

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  • Les occupants du Théâtre annoncent le couvre-feu, chaque soir, dans les rues de Quimper. Les occupants du Théâtre annoncent le couvre-feu, chaque soir, dans les rues de Quimper. 

    « Nous venons d’avoir la confirmation que cette manifestation est bien autorisée par la préfecture », indique Yuna Le Braz, l’une des professionnelles du spectacle occupant le Théâtre de Cornouaille, depuis le 19 mars.

    Seulement cette fois, ça n’est pas au théâtre de Quimper que les intermittents et autre professionnels manifesteront leur ras-le-bol et poseront leurs revendications, mais devant l’agence de Pôle Emploi de Quimper Nord, 29 route de Ty Nay. Le rendez est fixé, ce vendredi 9 avril, à 11 h 45, pour une courte prestation artistique dont les manifestants réservent la surprise.

    Expression, oui ; musicale, non

    Par ailleurs, le Collectif Cornouaille Occupé.e déplore « la disparition soudaine des concerts et des spectacles lors de ses manifestations », la préfecture refusant que le mouvement « serve de prétexte à des regroupements de type pique-nique, spectacle ou concert ». « Une interdiction » qui « nous prive de nos outils de lutte et de revendications, déclare le collectif. Les familles des intermittents artistes et techniciens organiseront donc une « cérémonie d’adieu », « dans l’intimité en votre présence, samedi 10 avril 2021, à 11 h 30, sur le parvis du Théâtre de Cornouaille à Quimper ». « Elle sera suivie de la dispersion des cendres à 12 h. Le repli sous les arcades de la médiathèque en cas de pluie sera toléré par la préfecture ».

    Dans son communiqué, le Collectif Cornouaille Occupé.e invite « le public et les proches à venir témoigner de leur soutien ». « Merci de venir en noir. Les couronnes de fleurs et les dons seront accueillis avec reconnaissance », conclut le collectif.

     

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  • Une partie des salariés dont, notamment, le personnel de la buanderie, s’est mobilisée en fin de matinée à Kerdigemer. Une partie des salariés dont, notamment, le personnel de la buanderie, s’est mobilisée en fin de matinée à Kerdigemer.

    Plusieurs employés et cadres de différents secteurs d’activité des Amitiés d’Armor se sont mobilisés ce jeudi, en fin de matinée, devant les locaux de Kerdigemer. L’après-midi, ils se sont rendus à la direction générale de Lanrédec. Une délégation a été reçue par la direction générale. Ils se mobilisent afin que l’ensemble du personnel puisse bénéficier des avantages octroyés par le gouvernement dans le cadre du Ségur de la santé.

    Quatrième manifestation depuis octobre

    Cette quatrième manifestation organisée depuis octobre a toujours pour objectif d’obtenir le versement des 183 €. Elle intervient alors que la mission Laforcade, qui planche sur les métiers liés à l’autonomie, tarde à rendre ses conclusions. À ce jour, les oubliés du Ségur de la santé aux Amitiés d’Armor sont notamment les infirmiers à domicile, le personnel de la buanderie, ceux du siège, le personnel des foyers d’accueil médicalisés et ceux des foyers de jeunes travailleurs.

    « Nous, FO, la CFE-CGC et la CGT, considérons que tous les salariés des Amitiés d’Armor sont éligibles à cette prime. Par exemple, dans l’Ehpad où je travaille, l’équipe l’a eue mais pas celle d’en face », soulignait la déléguée CFE-CGC Mariette Catherine, au nom de l’intersyndicale.

    Une partie des salariés des Amitiés d'Armor s'est rendue au siège des Amitiés d'Armor en début d'après-midi. Une délégation a été reçu par la direction générale.Une partie des salariés des Amitiés d’Armor s’est rendue au siège en début d’après-midi. Une délégation a été reçue par la direction générale.
     
    source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Une vingtaine de secrétaires des quatre pôles des organes des sens du CHU de Brest étaient en grève ce jeudi 8 avril 2021, pour alerter sur leurs conditions de travail dégradées.Une vingtaine de secrétaires des quatre pôles des organes des sens du CHU de Brest étaient en grève ce jeudi 8 avril 2021, pour alerter sur leurs conditions de travail dégradées

    Une vingtaine de secrétaires du pôle organes des sens du CHU de Brest (Finistère) se sont mobilisées ce jeudi 8 avril 2021, pour alerter sur leurs conditions de travail dégradées.

    Trois questions à Thomas Bourhis, secrétaire du syndicat CGT du CHRU de Brest (Finistère), à propos du mouvement de grève des secrétaires du pôle organes des sens du CHU de Brest de ce jeudi 8 avril 2021.

    Pourquoi cette mobilisation aujourd’hui ?

    Nous voulons faire connaître aux usagers les conditions de travail dégradées que nous vivons depuis des années. La situation est intenable du fait d’une augmentation de l’activité et d’un manque de personnel. Les courriers s’accumulent et prennent du retard, les modalités et les délais de rendez-vous se dégradent. Beaucoup de secrétaires ont fait des burn-out et sont en arrêt de travail. Cette grève est déjà la deuxième. Elle fait suite à celle des secrétaires d’ORL du 4 février qui demandaient l’ouverture d’un poste supplémentaire. Au lieu de ça, la direction nous a proposé la mise en place d’un projet de plateforme mutualisée entre les différents services des pôles des organes des sens qui comprennent les services ORL, dermatologie, ophtalmologie et soins dentaires. À eux seuls, ces quatre services, qui comptent une vingtaine de personnels administratifs seulement, représentent 27 % des consultations de l’hôpital. C’est énorme !

    Pourquoi refusez-vous ce projet de plateforme ?

    Les secrétaires sont très dubitatives sur le fonctionnement d’une telle plateforme d’autant que, pour travailler sur ce projet, la direction demande le détachement d’une secrétaire de chaque service sans apporter à ces services de nouveaux renforts ! Avant même d’envisager cette plateforme, il y a urgence à venir stabiliser et renforcer ces effectifs déjà trop faibles.

    Qu’attendez-vous concrètement de la direction ?

    Nous avons encore eu des négociations hier. Mais l’atmosphère est tendue. La direction ne comprend pas nos revendications. Elle refuse toute politique de création de poste et souhaite une révision de l’organisation, ce qui ne correspond pas à nos attentes. Nous demandons un moratoire sur ce projet de plateforme téléphonique, et l’organisation d’une véritable concertation avec l’ensemble des professionnels concernés.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     
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  • Une vingtaine de personnes, dont des résidents, ont participé au débrayage à la résidence autonomie Poul-ar-Bachet, à Brest, ce jeudi 8 avril 2021.Une vingtaine de personnes, dont des résidents, ont participé au débrayage à la résidence autonomie Poul-ar-Bachet, à Brest, ce jeudi 8 avril 2021.

    Les professionnels du secteur médico-social étaient mobilisés à Brest (Finistère) ce jeudi 8 avril 2021. Ils dénoncent des trous dans la raquette du Ségur de la santé, dont les revalorisations de salaires ne bénéficient pas à tous.

    Une revalorisation des salaires de 183 € net par mois a été décidée dans le cadre du « Ségur de la santé ». Sauf que tous les professionnels de la santé et du médico-social n’en bénéficieront pas. À la résidence autonomie Poul-ar-Bachet, dans le quartier de Saint-Marc à Brest (Finistère), le flou demeure…

    « Nous avons posé la question aux ressources humaines de Brest Métropole [en charge du lieu, N.D.L.R.] il y a plus d’un mois, mais nous n’avons pas eu de réponse », déplore Catherine Maigant, syndicaliste Force ouvrière à Brest Métropole. Face à cette situation, un débrayage a été organisé ce jeudi 8 avril 2021, dans le cadre d’un appel à la grève national du syndicat. À Poul-ar-Bachet, une vingtaine de personnes y ont participé, dont des résidents.

    Les Ehpad éligibles, pas les résidences autonomie

    La collectivité l’assure : si les agents n’ont pas eu de réponse, c’est parce que la question n’est pas encore tranchée. « Elle concerne un cadre juridique et réglementaire national dont le cadre est en cours d’analyse par les services », commente Brest Métropole.

    Mais les équipes de Poul-ar-Bachet sont pessimistes. Selon les premiers documents publiés, leur établissement, qui accueille actuellement 63 personnes âgées, ne serait pas éligible. Contrairement aux Ehpad, par exemple, qui accueillent des personnes dépendantes. 

    Incompréhensible aux yeux de Nicole Hergouarch, qui y exerce comme aide-soignante depuis onze ans. « Théoriquement, nous n’avons que des résidents autonomes, mais ce n’est pas toujours le cas. Certains viennent aussi lorsqu’il n’y a plus de place en Ehpad ou en psychiatrie à Bohars… », explique-t-elle.

    Avec un salaire mensuel tournant autour de 1 500 €, cette revalorisation ferait une vraie différence, estime-t-elle. Notamment pour attirer les jeunes : « Le métier est en tension, on le voit bien. On a de plus en plus de mal à recruter. »

    « Ça entraîne des injustices et incompréhensions »

    Le personnel des Amitiés d’Armor était lui aussi mobilisé ce jeudi 8 avril, à l’appel de l’intersyndicale CGT FO CFE-CGC, pour dénoncer ces trous dans la raquette du plan Ségur. Cette association à but non lucratif regroupe différentes structures du secteur médico-social : Ehpad, foyers de jeunes travailleurs, crèche… Sur les 700 salariés, 25 % ne toucheront pas la revalorisation de salaires, explique Cathy Mariette, représentante syndicale FO-CGT.

    Cette cadre infirmière la recevra, mais a participé à la manifestation qui a eu lieu en début d’après-midi devant la direction générale des Amitiés d’Armor afin de soutenir ses collègues. « Ça entraîne des injustices, des incompréhensions et peut même créer des tensions en interne. Tout le monde doit être intégré : avec ces différences de traitement, certains ont l’impression d’être des sous-salariés », dénonce-t-elle.

     

    Laura DANIEL

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Peu d’étudiants ont répondu à l’appel des organisations politiques et syndicales à se mobiliser jeudi 8 avril.Peu d’étudiants ont répondu à l’appel des organisations politiques et syndicales à se mobiliser jeudi 8 avril.

    Conséquence du confinement ou des partiels, à peine une quarantaine de personnes étaient réunies jeudi 8 avril devant la faculté Victor-Segalen, à Brest, à l’appel de plusieurs organisations politiques et syndicales étudiantes, lycéennes et de jeunesse.

    Parmi les revendications des participants, la demande d’un plan d’urgence contre la précarité étudiante, l’embauche de personnels éducatifs, la mise en place d’un plan de retour à l’université pour la rentrée de septembre 2021, la fin de Parcoursup pour les lycéens et l’ouverture immédiate du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Des étudiants brestois se sont rassemblés ce jeudi midi sur les marches de la faculté de lettresDes étudiants brestois se sont rassemblés ce jeudi midi sur les marches de la faculté de lettres 

    Ce jeudi midi 8 avril 2021, seule une poignée d’étudiants sont venus dénoncer la précarité grandissante due à la crise sanitaire et réclamer plus de moyens pour y faire face.

    Ce jeudi midi à Brest (Finistère), seule quelques dizaines d’étudiants ont répondu à l’appel à manifester lancé par huit organisations.

    « C’est un sentiment de colère face à la gestion de cette crise », témoigne Manon, de 21 étudiante en psychologie. Comme ses camarades, elle a la sensation d’être oubliée. « On nous parle d’aides mais mis à part le restaurant universitaire à 1 euro, on n’a rien vu », déplore Edouard, 23 ans, étudiants aux Beaux-Arts.

    Le décrochage dû aux cours à distance, suivis seuls devant son ordinateur ajouté à une précarité grandissante inquiètent ces étudiants manifestants.

    « Beaucoup ont perdu leur job d’étudiants, et peinent même à se nourrir », dénonce Enzo de Grégorio, secrétaire départemental des jeunes communistes. « On réclame au gouvernement une hausse des bourses et la mise en place du RSA (Revenu de solidarité active) pour les jeunes de moins de 25 ans, qu’ils puissent être autonomes et étudier dans de meilleures conditions. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     
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  • Une délégation des membres du comité des usagers de l’hôpital était présente sur le marché de Tréboul ,mercredi matin.Une délégation des membres du comité des usagers de l’hôpital était présente sur le marché de Tréboul ,mercredi matin. 

    Le comité des usagers de l’hôpital a tenu a expliqué à la population les problèmes rencontrés durant la pandémie.

    À l’occasion de la Journée européenne contre la marchandisation de la santé, une délégation des membres du Comité des usagers de l’hôpital de Douarnenez était présente, mercredi matin, sur le marché de Tréboul. « Nous sommes là pour donner l’info et expliquer aux gens les problèmes actuels dans les hôpitaux. On continue à fermer des lits en pleine pandémie », rapporte Yves Jardin, responsable du Comité des usagers de l’hôpital Michel-Mazéas de Douarnenez.

    Accès au vaccin

    Tracts en main, les membres du comité dialoguent avec les personnes rencontrées dans les allées du marché. Ils se plaignent ainsi devant l’obligation de déprogrammer certains actes et certaines opérations chirurgicales indispensables. Les hôpitaux manquent de lits de façon globale et du manque de personnel pour soigner les autres malades. « Certains patients ont des maladies graves. Si on diffère trop, les risques de mort augmentent », assure Yves Jardin.

    Le problème de la vaccination est également abordé auprès du public. « En France, nous ne sommes pas capables de fabriquer un vaccin. Nous sommes obligés de les acheter à l’étranger et de les payer à un prix fort », déplore le représentant des usagers. Le comité de défense se joint à l’initiative citoyenne européenne afin de réclamer la levée des brevets. « Pour accéder aux vaccins, il faut passer par les plateformes privées difficiles à utiliser même pour des gens à l’aise sur internet. Nous demandons que le monopole des privés soit levé et que les vaccins deviennent un bien public avec utilisation de la licence d’usage pour obtenir un vaccin à moindre coût partout dans le monde », explique Yves Jardin.

     

    Les membres du comité des usagers ont également invité les personnes à signer l’Initiative citoyenne européenne « Pas de profit sur la pandémie » sur internet : https://noprofitonpandemie.eu.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • À Quimper (Finistère), des personnels de l’hôpital mis à disposition de l’Ugecam, un organisme privé, s’inquiètent de leur avenir. Leurs interrogations sont relayées par plusieurs syndicats (CGT, CFDT et Sud), présents ce mercredi 7 avril 2021.À Quimper (Finistère), des personnels de l’hôpital mis à disposition de l’Ugecam, un organisme privé, s’inquiètent de leur avenir. Leurs interrogations sont relayées par plusieurs syndicats (CGT, CFDT et Sud), présents ce mercredi 7 avril 2021. 

    À Quimper (Finistère), des personnels de l’hôpital mis à disposition de l’Ugecam, un organisme privé, s’inquiètent pour leur avenir. Alors qu’ils prévoyaient de débrayer ce mercredi 7 avril 2021, la direction du centre hospitalier a accepté de les recevoir en rendez-vous, dans une semaine.

    Ce mercredi 7 avril 2021, un préavis de grève avait été déposé par les syndicats CGT, CFDT et Sud du centre hospitalier de Cornouaille (Chic) Quimper-Concarneau. La raison ? « Il a été décidé, il y a plusieurs années, que les activités soins de suite et rééducation (SSR) seraient cédées à l’Ugecam, un organisme privé de l’Assurance maladie. » Les services SSR devraient être centralisés à l’horizon 2023, à Concarneau, où des travaux sont en cours.

    « À Quimper, ces services sont pourtant excédentaires financièrement, alors même que la situation de l’hôpital est déficitaire. Surtout, à l’époque, il avait été acté que les personnels du Chic seraient mis à disposition de l’Ugecam. Or, aujourd’hui, ces personnels ne savent plus ce qu’ils vont devenir. Ils sont devant un faux choix : rester dans la fonction publique en changeant de service ou continuer à exercer leur métier dans le privé », résument les trois syndicats. Ils craignent aussi qu’une telle réorganisation impacte la qualité de suivi et de soin des patients et que des postes soient supprimés.

    Depuis janvier 2021, les salariés demandaient à rencontrer la direction du Chic. Ils ont finalement obtenu une réponse ce mercredi midi : elle se propose de les rencontrer mercredi 14 avril en présence, aussi, de la direction de l’Ugecam. La direction de l’hôpital n’a pas souhaité commenter la situation avant cette réunion. Les salariés, eux, n’ont finalement pas débrayé. Mais leurs inquiétudes et leur volonté d’obtenir des réponses sont toujours là.

    Rose-Marie DUGUEN

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les oubliés du Ségur manifesteront à Brest ce jeudi 

    Trois manifestations sont programmées, ce jeudi 8 avril, pour défendre le droit à la prime de 183 € pour les oubliés du Ségur. Le premier débrayage aura lieu à 10 h, devant le foyer-logements de Poul ar Bachet, à Saint-Marc, géré par la ville de Brest. Les agents du foyer revendiquent le droit à la prime qui concerne les Ehpad.

    Deux autres actions sont prévues à l’initiative de l’intersyndicale FO, CFE-CGC et CGT de l’association des Amitiés d’Armor qui gère une dizaine d’Ehpad dans le pays de Brest. Les salariés de plusieurs secteurs d’activité des Amitiés d’Armor sont toujours exclus de la prime Ségur : le SSIAD, la buanderie, le siège, le FAM, FJT… L’intersyndicale estime que tous les salariés doivent en bénéficier. La première action est prévue à 11 h devant la résidence de Ker Digemer à Bellevue puis une manifestation se tiendra à 14 h devant le siège social de l’association, rue de Lanrédec. Une rencontre avec la direction est prévue.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Un rassemblement est prévu ce jeudi, de 10 h à 11 h, devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan à l’appel de la CGT. Un rassemblement est prévu ce jeudi, de 10 h à 11 h, devant le bât. 4 de l’hôpital Morvan à l’appel de la CGT

    Le personnel administratif des consultations du pôle Organes des sens (ORL, ophtalmologie, dermatologie, soins dentaires) du CHRU Brest-Carhaix, sera en grève ce jeudi, à l’appel de la CGT. Un débrayage et un rassemblement sont prévus, de 10 h à 11 h, devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan.

    « Depuis plusieurs années, la situation des secrétariats du pôle Organes des sens se dégrade du fait d’une augmentation d’activité et d’un manque de personnel. Les conditions d’accueil sont dégradées, les courriers en retard s’accumulent, les modalités et délais de rendez-vous se dégradent », dénonce le syndicat CGT, qui évoque aussi des cas de burn-out et les craintes du personnel quant à la mutualisation des postes, nécessaire à la mise en place du projet de plateforme téléphonique polaire.

    « Les secrétaires du service ORL revendiquent un poste supplémentaire. Tous les secrétariats demandent une révision des effectifs et une pérennisation des affectations au regard de la charge de travail de chaque secteur et un moratoire sur le projet de plateforme téléphonique. Les agents revendiquent aussi la titularisation des contractuels, le remplacement de toutes les absences, l’amélioration des outils de travail, une évaluation des risques psychosociaux et un plan de prévention ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Environ 200 jeunes avaient manifesté le mardi 16 mars, à Brest. Environ 200 jeunes avaient manifesté le mardi 16 mars, à Brest. 

    À l’appel de plusieurs organisations politiques et syndicales (*), une mobilisation en faveur de la jeunesse est prévue le jeudi 8 avril à 12 h, sur le parvis de la faculté de Segalen à Brest. Les jeunes se disent « déterminés à se faire entendre » auprès du gouvernement, jugeant la situation de nombreux étudiants « catastrophique ».

    « Depuis plus d’un an maintenant, la situation des jeunes se dégrade », avancent les organisateurs. « 22 % des jeunes actifs sont actuellement au chômage, plus d’un étudiant sur six est en situation de décrochage, le retard scolaire ne cesse de s’accumuler, et des dizaines de milliers de jeunes sont obligés de se tourner vers des organismes de distribution alimentaire. Malgré les mobilisations d’ampleur depuis plusieurs mois et le contexte inédit dans lequel se trouve la jeunesse, le gouvernement refuse toujours d’écouter les revendications légitimes des organisations étudiantes, lycéennes et de jeunesse ».

    Déjà mobilisés dans les rues de Brest le 16 mars dernier, 200 jeunes avaient défilé pour demander des mesures « concrètes et immédiates » face à la précarité des jeunes.

    (*) Jeunes Communistes (MJCF), Jeunes Insoumis-es, Jeunes Socialistes, Collectif des Jeunes de Bretagne (CJB), Union nationale lycéenne (UNL), Une Alternative pour l’UBO, Confédération nationale du travail (CNT), West’Up.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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