• Des membres du collectif Cent pour un toit mobilisés ce matin à Arzano.Des membres du collectif Cent pour un toit mobilisés ce matin à Arzano.

    D’origine géorgienne, Aram est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Depuis la fin de la semaine, son épouse Diana, l’est aussi. Le collectif Cent pour un toit se mobilise actuellement pour les aider.

    D’origine géorgienne, Aram est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Il vit avec sa famille à Arzano. Depuis la fin de semaine dernière, son épouse Diana est elle aussi, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire.

    La famille a, en outre, obligation de se rendre régulièrement à la gendarmerie, avec ses trois enfants de 3, 5 et 8 ans, pour un contrôle.

    L’association Cent pour un toit du pays de Quimperlé se mobilise pour aider et soutenir la famille d’Aram. Ce matin, des membres du collectif ont décidé de manifester devant la mairie d’Arzano.

    La famille d’Aram est arrivée en France en 2012. Aram a vu sa demande d’asile refusée en 2014 puis, en appel, en juin 2016. Depuis la sortie de la famille du dispositif du Cada, centre d’accueil de demandeurs d’asile, le collectif Cent pour un toit est auprès de la famille dont les deux derniers enfants sont nés en France, à Arzano.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Maka, Ramzan et leurs enfants Rayana, 6 ans, Hussein, 4 ans, Khassan, 8 ans et Iman, 9 ans, entourés des militants.Maka, Ramzan et leurs enfants Rayana, 6 ans, Hussein, 4 ans, Khassan, 8 ans et Iman, 9 ans, entourés des militants

    La décision de justice est tombée ce vendredi 27 juillet. La famille de nationalité Tchétchène, en demande de réexamen de leur droit d’asile, va être expulsée de la maison où ils étaient hébergés, à la ferme du Braden de Quimper.

    Une famille qui a fui la Tchétchénie est hébergée dans une maison de la ferme du Braden, à Quimper (Finistère). Accompagnés par plusieurs associations, ses membres ont trouvé dans ce logement, prêté par la municipalité avec un accord tacite, « une stabilité, une sécurité » expliquait un membre de l’association à Ouest-France le 13 juillet dernier. Une stabilité menacée par une assignation de la famille devant le tribunal de grande instance de Quimper. La mairie a un projet immobilier dans le quartier.

    Lettre à la mairie

    La décision de justice est tombée ce vendredi 27 juillet : la famille sera effectivement expulsée, dans un délai de 2 mois. « On s’en doutait », regrette Jean-Pierre Bigorgne, pour Droit d’asile Quimper-Cornouaille. L’association demande à la mairie une solution de relogement. Cette dernière indiquait à la mi-juillet « savoir que cette question sera à traiter ». Les associations de soutien à la famille ne lâchent pas l’affaire : elles vont envoyer une lettre à la mairie puis, selon sa réaction, organiseront une mobilisation pour que la famille ne se retrouve pas sans toit.

    Flora CHAUVEAU

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Non à l'interdiction du Parti COMMUNISTE polonais (KPP ...

    A l’appel du COMITE INTERNATIONALISTE pour la SOLIDARITÉ DE CLASSE (CISC), du POLE de RENAISSANCE COMMUNISTE en FRANCE (PRCF) et de l’ ASSOCIATION des AMIS d’ EDWARD GIEREK (France), les signataires de ce texte, démocrates de toutes sensibilités, déclarent :

    DÉFENDRE LES DROITS du PARTI COMMUNISTE DE POLOGNE (KPP) MENACÉS PAR LES AUTORITÉS RÉACTIONNAIRES DE VARSOVIE, C’EST DÉFENDRE LES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES DE TOUS DANS L’ENSEMBLE DE L’ !


    Dans le silence complice des grands médias, le régime clérical-fascisant de Varsovie et sa « justice » aux ordres déploient uneentreprise liberticide digne du sénateur Mac Carthy et de sa sinistre chasse aux sorcières. Au nom de la « défense de la démocratie » (!), il s’agit d’interdire le Parti Communiste de Pologne, de harceler son journal Brzask (L’Aurore) et de persécuter ses militantes et ses militants courageux.

    La ridicule argumentation anticommuniste des autorités polonaises cache mal leur volonté d’empêcher les travailleurs, la jeunesse et le peuple polonais de faire échec à la fascisation de ce pays par le parti au pouvoir, le « PIS ». En persécutant les communistes, le PIS veut intimider tous les Polonais qui refusent l’étranglement des libertés démocratiques, l’arasement des acquis sociaux, la destruction des droits des femmes, la persécution des idées de laïcité et de libre pensée, le foisonnement de milices ouvertement fascistes, l’inféodation du gouvernement actuel à l’OTAN dans le cadre des préparatifs atlantiques de guerre contre le peuple russe.

    L’argumentation « antitotalitaire » des autorités polonaises est grotesque : alléguer l’ « antitotalitarisme » pour interdire un courant d’opinion et purger le sol polonais de toute trace laissée par la République populaire de Pologne et par le mouvement ouvrier antifasciste, donc réduire et détruire le pluralisme politique en Pologne, c’est clairement démontrer que la référence à l’ « antitotalitarisme » n’est qu’un masque : celui de la haine de classe des privilégiés à l’encontre de tous ceux qui contestent les immenses dégâts sociaux liés à la restauration de l’exploitation capitaliste sur le sol polonais.

    Loin de condamner ces agissements liberticides au nom des « valeurs humanistes » dont elle se targue, l’Union européenne ferme les yeux ; elle encourage même ces persécutions anticommunistes en pratiquant un amalgame odieux entre le fascisme et le communisme, entre l’Allemagne nazie, qui a détruit la Pologne et exterminé sur son sol des millions de juifs, et l’URSS qui a perdu 27 millions des siens pour écraser Hitler. En revanche, l’UE et la plupart des capitales européennes, dont beaucoup appliquent chez elles de graves mesures liberticides, antisyndicales et antisociales, font montre d’une rare complaisance envers les nostalgiques de Hitler et de Mussolini qui infestent déjà nombre de gouvernements européens.

    Conscients qu’en toutes circonstances, l’anticommunisme d’Etat n’a jamais produit rien d’autre que la fascisation politique, la régression sociale, l’étouffement des peuples et la mise à mal de la paix mondiale, les signataires de cet appel, démocrates de toutes sensibilités, demandent instamment à la Commission des droits de l’homme de l’ONU :

      • de condamner haut et fort le comportement liberticide et discriminatoire des autorités polonaises,
      • d’exiger la pleine liberté d’organisation et d’expression pour le PC  de Pologne, pour sa presse et pour ses militants,
      • de réprouver le négationnisme historique qui sévit en Pologne en exigeant le plein respect de la mémoire ouvrière et antifasciste en Pologne
      • de rappeler à l’UE qu’elle s’est engagée à faire respecter la libre expression politique de l’ensemble des citoyens et des personnes qui résident à l’intérieur de ses frontières.

     

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    A l’appel de Vincent Flament, secrétaire général du Comité  pour la Solidarité de classe (CISC), Georges Gastaud, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), fils de Raymond Gastaud, décoré par la République Populaire de Pologne pour avoir facilité l’évasion de soldats polonais recrutés de force dans la Wehrmacht, Jacques Kmieciak, journaliste, président de l’Association des Amis d’Edward Gierek 


    Liste des primo-signataires en France

      • Léon Landini, officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de guerre, officier de la Légion d’honneur (92), président de l’Amicale Carmagnole-Liberté (FTP-MOI)
      • Pierre Pranchère, anc. député de la nation et anc. eurodéputé, Combattant Volontaire de la Résistance, anc. des Maquis de Corrèze, président de la commission internationale du PRCF
      • Daniel Antonini, PRCF, membre de la commission internationale du PRCF (62)
      • René Barchi, historien du détachement féminin Rodina (qui se battait aux côtés des FTP-MOI polonais dans l’Est de la France)
      • Noëlle Barth, militante syndicale (13)
      • Louis Bembenek, syndicaliste CGT retraité mineur, membre du PCF, Masny (59)
      • Dominique Buisset, poète, traducteur
      • Tristan Burot, étudiant en droit.
      • Catherine Cazenave, professeur de philosophie, Marseille.
      • Francis Combes, poète (93)
      • Sylvain Crovisier, mathématicien (92)
      • André Delcourt, ancien maire et conseiller général du Pas-de-Calais, enseignant honoraire
      • André Desmarez, journaliste honoraire, ancien correspondant en Pologne de L’Humanité (62)
      • Gilliatt De Staërck, conducteur de bus, animateur national des JRCF
      • Daniel Dewalle, ex-maire PCF d'Houdain et conseiller général du Pas-de-Calais
      • Bruno Drweski, maître de conférences, membre du conseil national de l’ARAC
      • Clément Echenne, étudiant à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) en Master d'études politiques.
      • Benoît Foucambert, professeur d’histoire-géographie, syndicaliste (81)
      • Nawres Ghabi, jeune professeur d'histoire-géographie
      • Danielle Gautier, syndicaliste de la métallurgie (63)
      • Sylvie Guduk, militante du PRCF (59)
      • Odile Hage, conseillère municipale de Douai (59)
      • Georges Hallermayer, journaliste (Moselle)
      • Patrice Hemet, porte-parole du Mouvement pour un Socialisme du 21ème siècle
      • Jean Pierre Hemmen directeur politique de la revue EtincelleS, fils de commandant FTP fusillé par les nazis, séjour de trois mois en Pologne populaire en 1953 ;
      • Jo Hernandez, secrétaire de la commission Luttes du PRCF, anc. membre du secrétariat de l’UD-CGT du Tarn
      • Jean-Loup Izambart, journaliste d’investigation indépendant, écrivain (46)
      • Wendy Johnson, traductrice
      • Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire émérite d’histoire contemporaine de l’Université Paris-VII
      • Patricia Latour, journaliste, 93
      • Jacqueline Lavy, militante syndicale CGT (74)
      • Yves Letourneur, poète, philosophe
      • Antoine Manessis, animateur de la Commission internationale du PRCF (38)
      • Annette Mateu Casado, fille de Républicains espagnols, communistes et résistants, PRCF
      • Christian Mileschi, professeur des universités, Paris-Nanterre
      • Aymeric Monville, éditeur, philosophe (92)
      • Jérémie Ozog, professeur de S.E.S., responsable formation du PCF-06
      • Anna Persichini, retraitée, syndicaliste CGT de la métallurgie (06)
      • Christophe Pouzat, neurobiologiste (94)
      • Gilbert Rodriguez, militant syndical (FSC, CGT), 83
      • Adrien Roussel, militant FERC-CGT, militant insoumis
      • Jany Sanfelieu, PRCF, fille de combattant républicain espagnol antifasciste (89)
      • Rose-Marie Serrano, militante pour la Troisième République espagnole, traductrice, Paris.
      • Roger Silvain, syndicaliste, ancien responsable CGT à Renault-Billancourt en Mai 1968 (92)
      • Romain Telliez, historien, Université Paris-Sorbonne
      • Simon Verdun, diplômé de philosophie, élève de l’Ecole Normale Supérieure
      • Eva Ruppert, membre de la direction du Comité pour la mémoire d’Ernst Thälmann (RFA)

    Initiateurs hors de France

      • Alessio Arena, Secrétaire central du Fronte Popolare (Italie),
      • Massimiliano Ay, député au Parlement du Canton Tessin et secrétaire politique du Parti Communiste (Suisse)
      • Barbara Flamand, écrivaine, Bruxelles, Belgique
      • Ricardo Huerta Blanco, président de l’Association d’Amitié hispano-soviétique
      • Davide Boffi, Selena Difrancesca Antonio, Guido Salza, Francesco Delle Donne, membres du  secretariat du Fronte Popolare (Italie)
      • Quim Boix, secrétaire général de l’Union Internationale Syndicale de la Fédération syndicale mondiale(pensionnés)
      • Edoardo Cappelletti, juriste, participant au Comité Juridique de la Fédération Syndicale Mondiale et membre de la Direction du Parti Communiste (Suisse)
      • Zeno CASELLA, coordinateur du Syndicat SISA Suisse et conseiller communal du Parti Communiste à Capriasca (Suisse)
      • Julio Diaz, Secrétaire à l’organisation du Parti Communiste des Peuples d’Espagne.
      • João FerreiraJoão Pimenta Lopes et Miguel Viegas, députés du Parti Communiste Portugais au Parlement européen
      • Joe Kaye, militant, écrivain, New-York, USA
      • Victor Manuel Lucas, Secrétaire du Parti Communiste des Peuples d’Espagne aux Relations Internationales
      • Anita Leocadia Prestes, professeur d’Université (UFRJ), Brésil
      • Fausto Sorrini, rédacteur de Marx 21 (Italie)
      • Carmelo Antonio Suarez, Secrétaire général du Parti Communiste des Peuples d’Espagne (PCPE).
      • Miguel Angel Villalón Rivera, secrétaire général de Union proletaria (Espagne)

     

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    source: https://www.initiative-communiste.fr

     

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  • Rennes.  4 000 personnes à la Marche des fiertés 

    Samedi, la 25e édition de la Gay Pride a réuni environ 4 000 personnes dans les rues du centre-ville de Rennes.

    Initiée par le centre gay, lesbien, bi et trans (CLGBT), cette nouvelle Marche des fiertés était cette année organisée sur le thème : « Une famille pour toutes et tous ! ». « On veut mettre en avant la famille dans tous ses formats. Ce qui compte c’est l’amouinconditionnel que l’on se porte. Dans ce cadre nous réclamons toujours la PMA et nous espérons que les promesses faites vont enfin se concrétiser par des actes », explique la présidente du CLGBT de Rennes Selène Tonon.

    source: https://www.letelegramme.fr 

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  • Quimper. Refus de prélèvements ADN : les faucheurs OGM refusent leur peine (OF.fr-24/05/2018-15h33)

    Deux faucheurs volontaires étaient convoqués au tribunal de Quimper, ce jeudi 24 mai. En octobre 2015, ils avaient été interpellés pour avoir recouvert de tags un mur du port de Lorient. Interpellation lors de laquelle ils n'avaient pas voulu donner leur ADN et leurs empreintes. Ce jeudi, ils ont refusé la sanction proposée par le procureur de la République de Quimper et seront jugés en septembre prochain.

    Deux mois de prison avec sursis, six mois de stage de citoyenneté et 200 € d’amende chacun : c’est la peine, proposée ce jeudi 24 mai par le procureur de la République de Quimper (Finistère) aux deux militants anti-OGM, qui faisaient l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), procédure aussi appelée plaider-coupable.

    Dans le cadre de cette procédure, le procureur de la République propose à une personne soupçonnée d’un délit d’exécuter une ou plusieurs peines si elle reconnaît les faits. À la personne soupçonnée de choisir si elle accepte ou non cette peine.

    La peine refusée

    Dans le cas des deux faucheurs OGM, la réponse à la proposition du procureur a été négative. Le duo est poursuivi après avoir refusé le prélèvement de leur ADN. Cette demande des forces de l’ordre faisait suite à l’interpellation des deux hommes, en octobre 2015.

    À Lorient (Morbihan), au port de Kergroise, ils avaient recouvert un mur de tags contre le soja OGM. « Nous voulions dénoncer la dangerosité des OGM. Le port de commerce de Lorient est une des entrées principales du soja transgénique en France. Environ 550 000 tonnes, importées du Brésil et d’Argentine, y sont stockées, chaque année. Et ce soja est destiné à nourrir les animaux des élevages bretons », expose l’un des deux Finistériens.

    Jugement en septembre

    « Nous refusons la peine du procureur car, ailleurs en France, des militants ont été relaxés pour avoir refusé de donner leur ADN ou leurs empreintes », réagit l’un des prévenus, ce jeudi après-midi. 

    Suite à cette décision, le procureur de Quimper a donc saisi le tribunal correctionnel. Les deux hommes feront l’objet d’un procès classique, le 20 septembre prochain. « Nous misons toujours sur une relaxe », précise l’un des deux hommes.

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr

     

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  • NDDL-Main arrachée sur la Zad : le récit de l'étudiant blessé Maxime Peugeot (OF.fr-25/05/2018-9h57)Maître Hervé Gerbi, ici aux côtés d’Anne, la mère de Maxime Peugeot, a raconté le récit de l’accident de son client, qui a perdu une main dans l’explosion d’une grenade sur la ZAD

    Maxime Peugeot, qui a perdu une main à Notre-Dame-des-Landes, mardi, a raconté à son avocat, Maître Gerbi, les circonstances de l’explosion de la grenade GLI-F4 dans sa main. Le jeune étudiant de 21 ans dit ne jamais avoir voulu la jeter vers les gendarmes.

    Maxime Peugeot, qui a eu la main arrachée sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes, mardi 22 mai, a raconté à son avocat les circonstances de son accident. Maître Gerbi a présenté son récit des faits lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue à Nantes, ce jeudi 24 mai.

     

     

    Mardi, la première rencontre entre les zadistes et les forces de l’ordre aurait eu lieu vers 7 h. Les affrontements auraient duré toute la matinée, « avec des étapes de face-à-face durant lesquelles on se regarde, on s’épie, avec des provocations des uns et des autres, des phases de dispersion, des phases de charge, dont certaines très fortes. » L’une d’elles, plus forte, aurait fait rebrousser chemin à Maxime Peugeot.

    «Une munition que n’auront pas les forces de l’ordre»

    Il est alors un peu plus de 11 h lorsque l’étudiant ramasse une grenade. À ce moment-là, il se serait retrouvé seul avec une autre personne, dans un périmètre très large. Pourquoi ramasse-t-il la grenade ? « C’est une munition que n’auront pas les forces de l’ordre » , se dit-il. « Ce qui veut dire que lui ne sait pas qu’il ne faut pas ramasser une grenade », souligne son avocat.

    Maxime Peugeot est formel : il n’a jamais eu l’intention de jeter cette grenade sur les forces de l’ordre. « Elle a explosé quelques secondes après l’avoir ramassée, il avait les forces de l’ordre dans le dos » , rapporte Maître Gerbi.

    Il a travaillé en cuisine et dans les vergers

    Maxime est arrivé sur la Zad, « il y a quinze jours, trois semaines » avec un groupe d’amis étudiants de l’université de Lille 2, où il est en licence de sciences politiques. Il affirme être venu, sans contact préalable, « pour voir comment s’organisait cette Zad » . Il dit avoir travaillé en cuisine, dans les vergers, à désherber des potagers et à la reconstruction de ce qui avait pu être détruit.

     

    Maître Gerbi, au centre, entouré, à gauche, des parents de Maxime Peugeot, et de son frère et sa sœur, à droite. | Franck Dubray / Ouest France

    Ses parents, qui vivent à Marseille, ignoraient que leur fils se trouvait sur la Zad. Ils l’ont appris lorsqu’il a été blessé. Son père, ancien directeur de tour-opérateur, et sa mère, cadre administratif à France télévisions, ainsi que son frère, ingénieur, et sa sœur, qui travaille dans l’humanitaire, étaient présents lors de la conférence de presse. « Notre fils n’est pas un zadiste et il a toujours été pacifiste », ont martelé les parents.

    Stéphanie BAZILAK & Christophe JAUNET

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Module

     

    Run ar Puns a besoin de sous, tiens !

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  • Boris Le Lay était jugé, ce lundi, pour diffamation et injure publiques, et provocation au crime ou délit.Boris Le Lay était jugé, ce lundi, pour diffamation et injure publiques, et provocation au crime ou délit

    Son site d’extrême droite fiche des militants, pour leurs engagements. Boris Le Lay était jugé pour diffamation et injure publiques, et provocation au crime ou délit, ce lundi 9 avril, à Rennes. Le tribunal correctionnel l’a condamné à dix-huit mois de prison et à 8 000 € d’amende.

    Ils sont nombreux, à prendre place sur le banc des parties civiles. Dix-huit femmes et hommes fichés par un site d’extrême droite, Breiz Atao, qui se présente comme le « quotidien de l’État national breton ». Le fichage prend la forme de « notes de renseignements » sur ces militants rennais, engagés aux côtés des migrants, des sans papiers, contre le sexisme et l’homophobie. Certains sont enseignants ou chercheurs, d’autres artistes ou ingénieurs.

    Sur ce site ultranationaliste, « nous ne sommes ni dans la défense de la culture bretonne, ni dans le débat d’idées. Mais dans l’incitation à l’élimination de personnes qui ne pensent pas comme Breiz Atao », rapporte l’une des victimes.

    Site déréférencé de Google

    Le site, créé en 2010, serait hébergé aux États-Unis. Son administrateur présumé, Boris Le Lay, serait domicilié au Japon.

    Cet homme de 35 ans, natif de Quimper, a déjà été condamné à de multiples reprises par les tribunaux français, pour apologie de crimes et provocation à la haine. Deux mandats d’arrêt ont été ordonnés contre lui.

    Boris Le Lay est absent à son procès, qui se tient deux ans après les dépôts de plainte d’un directeur d’école puis de dix-neuf autres plaignants. ll est jugé pour diffamation et injure publiques, et provocation au crime ou délit.

    Me Catherine Glon, avocate des parties civiles, souhaite la fermeture globale du site. Celui-ci a déjà été déréférencé de Google : sa page d’accueil n’apparaît plus dans les résultats de recherche. Toutefois, le site est toujours accessible.

    Le prévenu se comporte « comme un néonazi »

    Le procureur de la République considère que le prévenu « se comporte véritablement comme un néonazi » et estime que les propos de ses publications « rappellent le second conflit mondial et l’Holocauste ». Il requiert 18 mois de prison, 5 000 € d’amende et demande qu’un nouveau mandat d’arrêt soit ordonné.

    Le tribunal le suit, tout en alourdissant le montant de l’amende, fixé à 8 000 €. Boris Le Lay est également condamné au versement d’1 € symbolique, à chacune des parties civiles.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Mireille Knoll, tristesse, colère et inquiétude (UJFP-28/03/2018)C’est avec une très grande tristesse et inquiétude que l’Union Juive Française pour la Paix a pris connaissance du meurtre de Mireille Knoll. Nous condamnons ce crime odieux dont le caractère antisémite est le motif retenu par le Parquet. Âgée de 85 ans, elle avait survécu à l’horreur nazie et aux déportations, menées avec la complicité de l’État français, qui avaient touché nombre de membres de sa famille et coreligionnaires.

    Dans ce climat tendu et alors que le fils de la défunte invite celles et ceux qui le souhaitent à participer à la marche blanche prévue à 18h30 Place de la Nation, le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) n’en finit pas de semer la division et s’octroie même le droit de désigner les personnes qui ont leur place à ce moment de recueillement.

     

    Pourtant, en prétendant faire de la lutte contre l’antisémitisme la mère de toutes les batailles, et en amalgamant sciemment l’opposition à la politique israélienne et la haine des Juifs, son agenda se résume en réalité à relayer la propagande de cet État et à discréditer le mouvement de solidarité avec la Palestine en faisant de lui le ventre fécond de la bête immonde. Son inénarrable président, Francis Kalifat, ne recule devant rien – et sûrement pas devant la diffamation. Il l’a en effet prouvé une fois encore hier soir en renvoyant dos à dos le Front National et la France Insoumise : les « deux extrêmes » (sic) ne seraient pas les bienvenus à la Marche blanche organisée à la mémoire de Mireille Knoll. La critique d’Israël à gauche, cette « forme réinventée de l’antisémitisme » pour reprendre la dangereuse formule du Président Macron, et l’antisémitisme, bien réel celui-ci, de l’extrême-droite, ce serait la même chose ! Si la ficelle est un peu grosse, elle n’est certainement pas nouvelle : c’est le carburant de la machine de propagande des soutiens hexagonaux hystériques à Israël.

    L’UJFP milite et continuera de militer inlassablement contre l’antisémitisme, toujours en récusant ces tentatives minables et obscènes d’instrumentalisation, et avec la conviction que la lutte contre l’antisémitisme ne doit pas être isolée du reste de la lutte contre le racisme : il est essentiel qu’elle soit portée par tou-te-s – victimes du racisme ou allié-e-s, Juifs/Juives ou non –, pour qu’enfin nous l’arrachions des mains de ceux qui l’exploitent et la dégradent au profit de la seule satisfaction d’autres agendas.

    L’UJFP répond donc à l’invitation de Daniel Knoll et appelle ses militant-e-s et adhérent-e-s à lui apporter leur soutien, dans la dignité que requièrent les marches blanches organisées à la mémoire de sa mère, Mireille Knoll.

    Nous espérons que le CRIF, entre autres, saura garder à ces démonstrations de solidarité le recueillement nécessaire. Nous nous y engageons pour notre part.

    Le Bureau national de l’UJFP, le 28 mars 2018

    source: https://ujfp.org/

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  • Expulsions d'élèves étrangers. 500 manifestants  (LT-25/03/2018)

    Cinq cents personnes ont manifesté samedi après-midi dans le centre-ville contre l'expulsion d'un collégien russe d'origine arménienne scolarisé à Max-Jacob et d'un lycéen guinéen de Cornouaille. Deux autres élèves de Chaptal sont aussi concernés par des mesures d'obligation de quitter le territoire.

    Grand, longiligne. Mohamed est arrivé en France en mai 2017 et le mois suivant en Bretagne. Après sept déménagements, il est scolarisé depuis octobre au lycée de Cornouaille.

    Mohamed, de la Libye à Lampedusa

    La préfecture lui a déjà signifié son obligation de quitter le territoire national. Il y a trois semaines pour rejoindre l'Italie. Il y a trois semaines, le tribunal à Rennes a rejeté sa requête. « Je ne veux pas retourner en Italie. Pour moi, les conditions d'accueil là-bas sont un peu comparables à celles de la Libye », dit le jeune homme qui a fui la Guinée pour des raisons politiques. « C'est prendre trop de risques que de donner des précisions, c'est un trop grand danger », commente la personne qui l'accompagne et l'assiste. Pas de photo non plus. « Quand j'ai débarqué par bateau à Lampedusa, j'ai perdu connaissance, j'avais des inflammations de la peau. On m'a obligé de prendre mes empreintes. Elles n'ont pas été bien prises, on m'a dit qu'on recommencerait... ». Puis ce sera le transfert dans un camp, « là-bas cela a été catastrophique, un calvaire, on a été privé de tout », poursuit le lycéen francophone. Il part pour la France, « j'ai été très bien accueilli, cela a été très différent de l'Italie. J'ai des amis, des bonnes personnes qui m'accompagnent, je ne veux pas quitter ici », dit-il. En première SVT, l'interne au lycée de Cornouaille se prépare pour le bac de français.

     

    « Razmik est totalement intégré... »

    Cela fait dix jours maintenant que Razmik et ses parents auraient dû quitter Quimper pour la Pologne en raison de la règle de Dublin. Pas plus que ses parents, le collégien de 11 ans, Russe d'origine arménienne, n'a mis les pieds en Pologne. Mais des démarches ont été faites à l'ambassade de Pologne à Moscou... Depuis, la famille est « sous protection citoyenne » précise Claire Toulemonde, infirmière. « Pour la préfecture, c'est la situation des parents qui compte. Elle nous dit que Razmik doit partir avec ses parents. Le préfet peut déroger à la règle de Dublin », commente Luc Colpart, enseignant au collège Max-Jacob qui parle d'une communauté éducative « abasourdie ». « Razmik est totalement intégré, très aidant. C'est un élève en tête de classe », ajoute-t-il.

    Deux autres lycéens à Chaptal

    « La Pologne n'a aucune structure pour accueillir les migrants, il n'y a que le mouvement citoyen qui peut faire bouger les choses pour que l'humanité règne », estime Claire Toulemonde. Ces deux scolaires ne sont pas les seuls sous la menace d'une expulsion a précisé samedi la Ligue des droits de l'Homme. Une lycéenne tunisienne et un Albanais scolarisés à Chaptal sont aussi dans ce cas. « À Concarneau, nous soutenons une famille albanaise. Les cinq hommes sont menacés de mort s'ils retournent en Albanie ». Pour la LDH, « il y a beaucoup de Quimpérois en situation de Dublin. Il y a aussi tout ceux qui ne sont pas collégiens ou lycéens. Il faut rester mobilisé ». Elle vient de créer un collectif à Quimper, « le Temps partagé ». Une marche pacifique entre Brest et Quimper est prévue les 7,8 et 9 avril. Son mot d'ordre : « Stop aux expulsions des demandeurs d'asiles dublinés ».

    Jacky HAMARD

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