• Amiante : le gouvernement accorde un répit aux chantiers navals, Brest soulagé. ( OF.fr - 01/02/22 - 18h00 )            Mobilisation de la CGT Damen du 17 décembre 2021.

    Le gouvernement a acté, ce mardi 1er février, le report de la mise en application du dispositif RAT (repérage avant travaux) en France. Une petite victoire pour les salariés de Damen à Brest, mais le dossier est loin d’être clos.

    Les employés de la réparation navale peuvent souffler… un peu. Le gouvernement a décidé, ce mardi 1er février 2022, de reporter la mise en application de la très controversée RAT, pour « repérage avant travaux », qui devait entrer en vigueur au plus tard le 30 juin prochain. Ce dispositif de détection de l’amiante à bord des navires aurait rallongé les délais et alourdi considérablement les coûts de réparation navale, selon les employés du groupe Damen, qui craignaient de perdre tous leurs contrats, au profit de la concurrence européenne.

    Harmonisation européenne

    Le secteur s’était mobilisé à plusieurs reprises afin d’empêcher la mise en application du RAT, notamment le 17 décembre 2021, lorsque les salariés de Damen et les portuaires avaient mis le feu devant la sous-préfecture de Brest.On court droit vers la fermeture du chantier​​, avait alerté Romuald L’Hostis, délégué CGT chez Damen.

     

    La principale revendication était (et demeure) d’harmoniser cette réglementation à l’échelle européenne. Afin d’éviter une concurrence déloyale des chantiers français vis-à-vis des concurrents hollandais, espagnols ou polonais. Et, de fait, de conserver l’Acaata (Allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante).

    Un report, mais pas d’annulation

    Les députés locaux Didier le Gac et Jean-Charles Larsonneur s’étaient alors emparés de la question, et avaient écrit au gouvernement à plusieurs reprises afin de faire bouger les lignes. C’est chose faite, et les élus s’en félicitent. Ils saluent le report de l’application du RAT, et la création d’une « mission » de cinq mois, qui aura pour objectif d’analyser les freins à l’application du dispositif, et de définir une feuille de route et un nouveau calendrier.

    Le RAT n’est donc pas enterré, son application n’est donc que partie remise. Le secteur espère néanmoins que cette mission aboutira à une réglementation compatible avec la pérennité des chantiers navals français.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • « C’est ingérable » : au CHRU Brest-Carhaix, le personnel à nouveau en grève. ( OF.fr - 01/02/22 - 17h39 )                 Le personnel du CHRU Brest-Carhaix était à nouveau en grève, ce mardi 1er février 2022, pour dénoncer les dégradations des conditions de travail, le manque de reconnaissance et une perte d’attractivité de l’hôpital public. 

    Depuis des mois, les organisations syndicales multiplient les mouvements pour alerter sur la dégradation des conditions de travail, le manque de reconnaissance et une perte d’attractivité de l’hôpital public. Ce mardi 1er février, le personnel du CHRU de Brest-Carhaix, dans le Finistère, était encore mobilisé.

    Ils étaient encore une petite centaine devant l’hôtel de ville de Brest (Finistère), ce mardi 1er février 2022, mais l’usure se fait sentir. La direction n’a pas daigné se déplacer, déplore Sabine Pochard, déléguée syndicale de la CFDT. On nous a même proposé un entretien en visio conférence….

    Outre les problématiques propres à chaque service, un mal-être commun unit les personnels soignants, techniques, médico techniques, socio-éducatifs ou administratifs des hôpitaux du CHRU Brest-Carhaix.

    « 200 agents sont actuellement absents à cause du Covid »

    Le personnel absent mal compensé épuise le personnel et dégrade le fonctionnement des services. 200 agents sont actuellement absents à cause du Covid, c’est ingérable, précise Thomas Bourhis, du syndicat CGT.

    Un décrochage entre l’augmentation de l’activité de l’hôpital et les effectifs qui n’évoluent pas en conséquence. Le manque d’attractivité de l’hôpital est un autre constat et ce sera toujours le cas tant que les contractuels ne seront pas mieux rémunérés, poursuit Thomas Bourhis.

    « Il y a beaucoup trop de projets hors sol »

    Le manque de reconnaissance des employés et une gouvernance peu participative sont deux autres griefs dénoncés par les personnels. Il y a beaucoup trop de projets hors sol, décrétés verticalement et sans réelle concertation.

    Les syndicats CFDT, Sud et CGT réclament une meilleure compensation de l’absentéisme, la résorption de la précarité avec l’alignement des contractuels sur celles des titulaires, la mise en œuvre d’un plan d’attractivité et l’amélioration des conditions de travail, en révisant les effectifs comme le matériel à disposition.

    Il est urgent que la direction arrête de nous dire qu’elle ne peut pas faire mieux à cause de la situation sanitaire. Il existe des leviers internes au CHU Brest-Carhaix qui permettraient de rendre l’hôpital de Brest plus attractif, explique Thomas Bourhis.

    Après le rassemblement, le cortège s’est dirigé vers l’hôpital Morvan, où la direction a accepté de recevoir une délégation.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Finistère. À Pôle emploi, « une logique d’objectifs et de tableur Excel ». ( OF.fr - 01/02/22 - 17h17 )                 Les agents Pôle emploi déplorent un manque de moyens et de trop nombreux contrats précaires pour les agents.

    Un rassemblement des agents Pôle emploi a eu lieu ce mardi 1er février 2022 à Brest, dans le cadre d’un mouvement de grève national. Guillaume Bourdic, représentant CGT, dénonce des « injonctions gouvernementales » visant à faire baisser les chiffres. 

    Un mouvement de grève des agents Pôle emploi a eu lieu ce mardi 1er février 2022, à l’appel des organisations syndicales nationales. Dans le Finistère, une trentaine d’agents se sont rassemblés dans la matinée devant la direction territoriale de Pôle emploi à Brest. Trois questions à Guillaume Bourdic, représentant CGT et agent Pôle emploi à Concarneau.

    Pourquoi êtes-vous mobilisés ?

    D’abord, pour dénoncer l’empilement des projets actuels qui ne sont pas anodins en cette période préélectorale. Par exemple, on nous demande de recevoir tous les demandeurs d’emploi de longue durée afin de leur proposer des formations ou d’autres dispositifs… Ensuite, nous dénonçons un manque de moyens avec près de 20 % de nos agents en contrats précaires – un comble ! Enfin, nous demandons une augmentation de nos salaires : ils n’ont été revalorisés que de 1 % en 2017, nous avons perdu en pouvoir d’achat.

    Guillaume Bourdic travaille depuis 2001 à l’ANPE, devenue Pôle emploi. 

    Quel est le ressenti des agents sur le terrain ?

    Le sentiment général est que nous sommes en train d’obéir à des injonctions gouvernementales qui ne correspondent pas aux besoins des usagers mais ont pour but de faire baisser les statistiques. On doit les recevoir en masse pour leur vendre un produit, sauf qu’on n’a pas été formés pour ça. On perd le sens de notre métier, c’est démotivant.

    Un autre problème vient du fait que les conseillers indemnisation ont désormais des portefeuilles individualisés, qu’ils ne peuvent plus partager. Cela pose de gros problèmes : ici, certains peuvent avoir jusqu’à 1 000 personnes à leur charge. Lorsqu’un conseiller est en vacances, personne ne leur répond. Cela crée des tensions, déjà vives depuis la réforme de l’assurance chômage qui suscite encore beaucoup d’incompréhensions.

    Localement, nous regrettons aussi l’obligation d’accueillir physiquement les demandeurs d’emploi pour leurs inscriptions malgré la crise sanitaire. Ce n’est pas le cas dans d’autres régions.

    Qu’a donné cette journée de mobilisation ?

    Toutes les organisations syndicales nationales avaient appelé à la grève, ce qui est une première historique. En Bretagne, il y avait 24 % de grévistes déclarés ce matin, un pourcentage qui a ensuite dû augmenter dans la journée. C’est plutôt un record.

    Malheureusement, aucune agence n’était fermée en Finistère en raison du nombre de contrats précaires, mais elles n’assuraient qu’un service minimum. Nous étions une trentaine à nous rendre devant la direction territoriale de Pôle emploi du Finistère pour demander que cesse cette logique d’objectifs et de tableur Excel.

     Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laura Daniel

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  • Hôpital, aides à domicile : la chaîne de prise en charge craque

    Les syndicats du CHRU de Brest manifestaient ce mardi. Manque de personnels, de moyens, de considérations, les revendications sont nombreuses. De l’hôpital à l’aide à domicile, la chaîne de prise en charge craque. Décryptage dans Bonjour Bretagne sur Tébéo-Tébésud avec Aline Le Bian, cadre de secteur à l’ADMR du Pays D’Iroise et Thomas Bourhis, secrétaire général de la CGT du CHRU de Brest.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Manifestation du CHRU à Brest ce mardi matin

    Une centaine d’agents du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest ont manifesté, ce mardi, à l’appel des trois syndicats, pour alerter sur le manque d’attractivité et l’urgence d’améliorer les conditions de travail.

    Pas facile de mobiliser dans un établissement de santé où les grévistes sont souvent réquisitionnés pour assurer la continuité des soins, d’autant plus par temps de covid. Ce mardi 1er février, une centaine de personnes se sont retrouvées devant la mairie de Brest, à l’appel des trois syndicats du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Brest, CFDT, CGT et Sud.

    « Plus de 200 agents absents pour covid »

    « Nous avons des chiffres inquiétants sur l’absentéisme dans l’établissement lié à la covid : il y aurait plus de 200 agents absents actuellement. Cela peut expliquer aussi cette affluence un peu réduite », a souligné Thomas Bourhis, secrétaire général de la CGT du CHRU de Brest, avant la lecture, par lui-même, Sabine Pochard pour la CFDT et Sylvain Madec pour Sud, du communiqué commun rédigé par les trois syndicats.

    Après plusieurs débrayages ponctuels dans différents services où les personnels étaient en difficultés, les organisations syndicales ont voulu porter les revendications de l’ensemble des personnels du CHRU de Brest et alerter sur la « perte dramatique d’attractivité de l’hôpital public particulièrement à Brest ».

    « Soignants, personnels techniques, médico-techniques, socio-éducatif, personnels administratifs, plus aucun service n’est épargné et il existe des problématiques communes : un absentéisme mal compensé qui s’auto-alimente, qui épuise le personnel et dégrade le fonctionnement des services », notent les syndicats qui pointent aussi un décrochage entre l’augmentation de l’activité et les effectifs qui n’évoluent pas en conséquence. Le management sans concertation avec les agents sur l’organisation de leur travail est aussi mis en cause.

    Négociation en visioconférence avec la direction

    « Il existe des leviers internes au CHRU de Brest qui permettraient de rendre plus attractif l’hôpital de Brest et de ne pas se retrouver, comme l’année dernière, avec la décision de la suspension des temps partiels ou la remise en cause des trois semaines de congé consécutives de l’été ». Ils appellent notamment à offrir une meilleure situation financière aux très nombreux contractuels qui attendent souvent plusieurs années un statut de stagiaire puis de titulaire.

    Rassemblés place de la Liberté, les manifestants ont ensuite défilé rue Jean-Jaurès puis Kerabecam, avant de rejoindre l’hôpital Morvan où une délégation espérait être reçue.

    Depuis quinze jours, les syndicats avaient annoncé leur mouvement mais la directrice générale, Florence Favrel-Feuillade, se trouvait ce mardi à l’hôpital de La Cavale-Blanche. Invités à s’y rendre, les syndicats ont décliné mais accepté le principe d’une visioconférence entre eux, dans une salle de l’hôpital Morvan, et la directrice à La Cavale-Blanche.

    Source : https://www.letelegramme.fr

     

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  • Une cinquantaine de manifestants se sont réunis devant le siège des Amitiés d’Armor, à Brest.Une cinquantaine de manifestants se sont réunis devant le siège des Amitiés d’Armor, à Brest.

    Devant le siège des Amitiés d’Armor, avenue Le Gorgeu à Brest, une cinquantaine de personnels s’étaient massés pour appeler à une hausse des salaires.

    Une cinquantaine de personnes manifestent, à l’appel de l’intersyndicale, devant le siège des Amitiés d’Armor, avenue Le Gorgeu à Brest, qui gère une dizaine d’Ehpad. Elles réclament des hausses de salaires (d’autant qu’il y a beaucoup de monde en temps partiel) du personnel - des aide-soignants notamment - surtout au contact des résidents. « On aimerait pouvoir passer plus de temps avec les résidents », souhaitent les salariées. « Et tout se répercute sur les animations pour les résidents », ajoute une animatrice.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • À Guipavas, le personnel enseignant et administratif de l’Ifac se mobilise. ( OF.fr - 01/02/22 - 18h36 )

    Les personnels enseignant et administratif de l’Ifac de Brest se sont mobilisés, mardi 1er février 2022, pour dénoncer des salaires gelés et des conditions de travail dégradées. 

    Ils étaient une cinquantaine à manifester leur colère devant l’Ifac, à Guipavas (Finistère), ce mardi 1er février 2022, pour dénoncer des salaires gelés et des conditions de travail dégradées.

    Mardi 1er février 2022, une cinquantaine de membres du personnel enseignant et administratif de l’Ifac de Brest a manifesté sa colère devant le centre de formation, à Guipavas (Finistère). Ils dénoncent des salaires gelés et des conditions de travail dégradées.

    Depuis 2005 et l’organisation des chambres de commerce et d’industrie (CCI) en réseau, les salariés des centres de formation en alternance, qui en dépendent, subissent des lois de modernisation ou de transformation des politiques publiques.

    « Près de 30 % d’emplois supprimés »

    Près de 30 % d’emplois ont été supprimés entre 2012 et 2018 et nous avons des salaires gelés depuis douze ans, explique Laure Abily, formatrice à l’Ifac et secrétaire générale du syndicat CGT CCI Bretagne. Des Bac + 8 sont rémunérés 1 250 € net et on nous a annoncé, au moment du Covid, que la prime Macron ne concernait pas les CCI !.

    Alors que les fonctionnaires ont eu deux revalorisations du point d’indice, les salariés des centres de formations en alternance ont vu leurs points gelés et l’absence de prise en compte de leur ancienneté.

    « Ceux qui partent à la retraite ne sont pas remplacés »

    Les conditions de travail dégradées sont un autre grief que le personnel tient à dénoncer. Les personnes qui partent à la retraite ne sont pas remplacées, poursuit Laure Abily. Les économies se font systématiquement sur la masse salariale, on est leur variable d’ajustement !.

    Ces mauvaises conditions de travail entraînent une surcharge de travail et des burn-out. Une situation qui fragilise encore les équipes et détériore l’atmosphère.

    Nous manquons de considération, estime Anthony Quéré, assistant au service de la vie scolaire, délégué CGT à la CCI Bretagne. Que ce soit de la part de la direction, de la CCI Bretagne ou de l’Ifac. On cherche à dresser les personnels entre eux. C’est une vraie volonté managériale. Et d’autres sites dépendant de CCI ont les mêmes difficultés. C’est le cas de Rennes, dont les salariés se sont également mobilisés aujourd’hui.

    Source :  https://www.ouest-france.fr

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  • Mobilisons nous massivement !
    Rendez-vous à 13h30 au lycée de l’Iroise.

    Source : https://www.facebook.com

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  • Appuyés par Fabienne Bodin et Cyrille Frey de l’union locale CGT, Vincent Appéré et Jérémy Girardet, de Navtis, espèrent que leur entreprise trouvera un repreneur avant juin.Appuyés par Fabienne Bodin et Cyrille Frey de l’union locale CGT, Vincent Appéré et Jérémy Girardet, de Navtis, espèrent que leur entreprise trouvera un repreneur avant juin. 

    Placée en redressement judiciaire depuis début décembre, l’entreprise Navtis reste dans l’incertitude d’une éventuelle reprise. Les salariés brestois ne cachent pas leur inquiétude. Leur patron affirme que les choses avancent.

    La société brestoise Navtis est un pilier de la réparation navale toutes spécialités. Réparation navale, énergies marines, industrie… Les nombreux métiers de la société interviennent en soutien de plusieurs donneurs d’ordres. Sur ses sites de Brest et de Cherbourg (Manche) , Naval Group assure 60 % de son activité.

    Reprise en 2012 par Bruno Pivain, la société, créée à Brest en 1946, est un pilier reconnu de l’activité industrielle à la pointe bretonne. Mais de sérieuses difficultés financières, apparues cet automne, ont entraîné le brutal placement de la société en redressement judiciaire. Dû en grande partie à un contrat annulé à Cherbourg et au ralentissement engendré par la covid, d’après la direction de Navtis.

    « Comment a-t-on pu creuser un tel déficit ? »

    Le tribunal de commerce de Rennes a programmé pour ce mercredi une audience intermédiaire, afin de faire le point sur les propositions de reprise et la situation financière de l’entreprise. Si des pistes s’avèrent crédibles et si l’activité permet de stabiliser le déficit, le tribunal pourrait prolonger la période de redressement jusqu’en juin prochain.

    Les 205 salariés sont toujours dans l’attente d’informations relatives à une reprise potentielle. « Il n’y a pas, à notre connaissance, d’offre de reprise écrite. Et nous restons perplexes quant à la matérialité du repreneur annoncé par Bruno Pivain », résume Vincent Appéré, secrétaire du comité social et économique (CSE) de Navtis.

    Les 205 salariés restent dans le flou et continuent de demander l’accès aux comptes de l’entreprise. Comment les difficultés du site de Cherbourg ont-elles pu autant fragiliser l’ensemble du groupe ? « Imputer les difficultés à la covid n’est pas recevable, puisque, au contraire, la baisse d’activité durant la crise sanitaire a plutôt fait nos affaires ». Les salariés de Navtis pointent également du doigt « la faiblesse de l’investissement et du renouvellement des machines depuis la reprise, en 2012 ».

    « Comment a-t-on pu creuser un tel déficit ? », demandent les salariés Vincent Appéré et Jérémy Girardet, appuyés par la CGT. Ils pointent un souci de gestion qu’ils souhaitent éclaircir au plus vite.

    « On a du concret pour une partie »

    « Ils disposent des comptes de l’entreprise depuis vendredi soir ! », répond le patron de Navtis, Bruno Pivain. « Nous continuons à discuter auprès de quatre repreneurs en direct. On a du concret pour une partie. Mais, pour avoir toutes les garanties, nous avons lancé un appel d’offres complémentaire à date limite du 25 février ».

    Il reste à recevoir la décision du tribunal de commerce de Rennes, mercredi, un point d’étape que n’abordent pas si confiants que cela les 205 salariés permanents du groupe.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Navtis, entreprise historique de la place brestoise, craint pour ses 200 emplois. ( OF.fr - 31/01/22 - 15h45 )            Fabienne Bodin et Cyrille Frey de l’union locale CGT, Vincent Appéré (secrétaire du CSE de Navtis) et Jérémy Girardet (délégué syndical).

    Spécialiste de l’industrie navale basé à Brest (Finistère) depuis 1946, le groupe Navtis craint de ne trouver aucun repreneur. En cas de liquidation judiciaire, 205 emplois disparaîtraient. Une audience intermédiaire se tiendra mercredi 2 février, à Rennes.

    L’avenir de 205 salariés brestois est en suspens. L’entreprise Navtis, sorte de « mini Naval group » implanté sur le port de Brest depuis près de 80 ans, avait été placée en redressement judiciaire en septembre 2021. La faute à l’annulation de gros contrats suite au Covid-19, estimait alors la direction.

    Mais à deux jours de l’audience intermédiaire qui se tiendra mercredi 2 février au tribunal de commerce de Rennes (Ille-et-Vilaine), les représentants du personnel, fébriles, incriminent leur direction : Navtis, c’est un savoir-faire industriel reconnu. Le carnet de commandes était là, les clients aussi. Que s’est-il passé en dix ans ?​, interroge Vincent Appéré, secrétaire du CSE, en référence à la reprise du groupe par son actuel président, Bruno Pivain, en 2012.

    Les choses se sont gâtées depuis l’annulation d’un important contrat avec Naval group, en juin 2021, sur le site de Navtis Normandie, à Cherbourg. Ce contrat portait sur la construction de sous-marins de type Barracuda. Le site normand, gravement endetté, comptait 80 salariés début 2021, et plus que 14 aujourd’hui.La direction a attendu trop longtemps avant de nous montrer des signes d’inquiétude. Nous aurions pu user d’un droit d’alerte économique, et on n’en serait pas là aujourd’hui​, regrette Vincent Appéré.

    Des repreneurs ?

    C’est plus globalement l’opacité de la direction ​couplée à une mauvaise gestion financière de l’entreprise​ que pointent les délégués syndicaux. Lesquels disent n’avoir eu accès à aucun des derniers bilans comptables, malgré des demandes répétées à la direction. La perte de confiance est totale. On sait que l’entreprise a rencontré des difficultés pour payer ses fournisseurs et ses salariés​.

    Navtis avait ouvert son capital le 3 novembre 2021. À ce jour, aucun nom de repreneur potentiel n’a été communiqué.Il n’y a aucune inquiétude à avoir concernant la poursuite d’activités​, nous assurait Bruno Pivain, le 15 décembre dernier. Contacté, il n’a pas souhaité s’exprimer dans l’immédiat, se disant dans l’attente de la décision du tribunal de commerce. Les salariés, eux, craignent le pire :En l’absence de repreneur et si la trajectoire économique n’est pas viable, la liquidation judiciaire pourrait être prononcée avant la fin de la période d’observation du 1er juin​.

    Sauf annonce rassurante mercredi, le personnel de Navtis pourrait bien profiter de la venue du chef de l’État à Brest le 11 février, lors du One Ocean Summit, pour alerter les pouvoirs publics sur le gâchis industriel ​que représenterait la disparition du groupe de réparation navale.
     
    Auteur : Julia TOUSSAINT.
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  • À Brest, 56 jeunes de Pontanézen regrettent la stigmatisation de leur quartier. ( OF.fr - 31/01/22 - 11h59 )              Les jeunes de Pontanézen, se sentent «stigmatisés au quotidien lors de recherches de stage, d’emploi, de logement à cause de la médiatisation qui nuit à tous les jeunes du quartier». 

    Ils souffrent de l’image reflétée par leur quartier au cœur de l’actualité faits divers depuis une dizaine de jours. Pour eux, « Il y a les jeunes à Ponta et les jeunes de Ponta. Nous sommes fier.e.s de NOTRE quartier. »

    Le centre social Horizons a été sollicité par 56 jeunes issus du quartier de Pontanezen pour relayer un communiqué de presse qu’ils ont rédigé. Ils souffrent de l’image reflétée par leur quartier au cœur de l’actualité faits divers depuis une dizaine de jours. En voici leur texte :

    « Nous, jeunes de Pontanezen, souhaitons prendre la parole suite à tous les articles parus dans les médias. Sans revenir sur les faits relatés, que nous condamnons, nous voulons aussi avoir le droit de répondre. En effet, nous sommes des jeunes issus du quartier de Pontanezen et les articles de presse ne nous représentent pas.

    Les conséquences et les sanctions sont lourdes pour les habitants du quartier. Nos mères, nos grands-mères doivent aller à pied faire leurs courses n’ayant plus de tramways. Nous devons nous organiser pour arriver à l’heure à l’école car nous n’avons plus de transports scolaires. Le peu d’activités qui se déroulent à Horizons en soirée sont annulées ou déplacées. »

    Nous, jeunes de Pontanezen, sommes stigmatisés au quotidien lors de recherches de stage, d’emploi, de logement à cause de la médiatisation qui nuit à tous les jeunes du quartier. Ces restrictions punitives nous impactent tous alors que nous ne sommes pas responsables des agissements d’une minorité.

    Oui, il y a des faits divers qui se répètent sur le quartier, mais la réponse punitive actuelle n’est pas la solution. Certains d’entre nous ont pu commettre des erreurs, des fautes ou encore des bêtises d’adolescents mais on nous a ouvert des portes et on nous a permis de croire en nous et en nos capacités d’agir positivement.

    Être un jeune de Ponta, aujourd’hui, c’est avoir une étiquette collée, qui impacte notre CV et inconsciemment certains citoyens brestois ont une image prédéfinie de la jeunesse issue de quartier populaire.

    Nous jeunes adultes de demain nous constatons que certains adultes d’aujourd’hui nous condamnent sur les réseaux sociaux, dans le monde professionnel, à l’école… Le lynchage sur les réseaux sociaux, les insultes racistes des personnes qui mélangent tout et n’importe quoi, ces diffamations à tout bout de champs nuisent à notre estime et notre perception de nous, à notre image, à notre vie.

    Tous les jours, nous mettons en place des projets, des actions, mais personne n’en parle. Nous avons travaillé et proposé collectivement un projet dans le cadre du budget participatif de la Ville de Brest, un projet de revalorisation du city stade et un projet d’installation d’un parcours sportif en plein air. Nous ne voulons pas que les actes d’une minorité compromettent nos engagements quotidiens.

    Il y a les jeunes à Ponta et les jeunes de Ponta. Nous sommes fier.e.s de NOTRE quartier. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Brest. L’intersyndicale de l’hôpital appelle au rassemblement, mardi 1er février. ( OF.fr - 30/01/22 - 17h23 )          L’hôpital de la Cavale Blanche, à Brest.

    Les syndicats Sud, CFDT et CGT dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et un manque de reconnaissance. Le rassemblement est prévu à 10 h 30, place de Laliberté, à Brest (Finistère).

    L’intersyndicale Sud, CFDT et CGT appelle à une journée de grève et de mobilisation le 1er février 2022 pour l’ensemble du personnel du CHRU Brest-Carhaix. Un rassemblement est prévu à 10 h 30, place de la Liberté, à Brest.

    « La plupart des services, secteurs ou catégories professionnelles dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et un manque de reconnaissance, assurent les syndicats dans un communiqué. Les causes sont souvent les mêmes : absentéisme mal compensé, manque de reconnaissance et d’attractivité des métiers hospitaliers, manque d’effectif au regard de l’évolution de l’activité, manque d’investissement matériel, manque de concertation avec les professionnels et les représentants du personnel. »

    Pour la section du PCF du pays de Brest, qui appelle à se joindre au rassemblement, « la ligne rouge est franchie ». Pour les communistes, « les inégalités profondes qui traversent notre pays en matière de droit et d’accès aux soins sont le résultat de politiques anciennes et constantes de casse et de privatisation de l’appareil sanitaire français ».

     

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Les salariés de l’Ifac et du siège de la CCI de Brest se rassembleront au Campus des métiers au Froutven, à Guipavas, à 8 h 30, mardi.Les salariés de l’Ifac et du siège de la CCI de Brest se rassembleront au Campus des métiers au Froutven, à Guipavas, à 8 h 30, mardi. (Télégramme/Claude Prigent)

    L‘ intersyndicale CGT, CFE CGC, Unsa appelle l’ensemble des salariés des CCI de France à la grève mardi. À Brest, un rassemblement est prévu devant le campus des métiers, à Guipavas.

    Laure Abily, vous êtes secrétaire générale du syndicat CGT CCI Bretagne, pourquoi cette grève mardi et quels sont les problèmes brestois ?

    Le mouvement émane surtout de l’Ifac (centre de formation par alternance géré par la chambre de commerce et d’industrie métropolitaine Bretagne ouest), qui compte 200 salariés permanents, mais sur la question des salaires tout le monde est concerné, le siège également, tout comme sur la dégradation des conditions de travail. Nous sommes le deuxième formateur de France après l’Éducation nationale. Avant, pour enseigner à l’Ifac, il fallait être titulaire d’un bac plus trois. Désormais, c’est bac plus cinq minimum, et les salaires n’ont jamais été revus. L’exemple le plus flagrant est celui d’une collègue qui a un bac plus huit et qui touche 1 250 €. Le point est gelé depuis 2010. Les seules augmentations sont individuelles, à la tête du client. Une prime de 150 € devait être versée, elle ne le sera qu’à 80 formateurs sur les 120. Cela crée encore plus de tensions.

    Vous évoquez aussi un audit sur les risques psychosociaux ?

    On enregistre de plus en plus d’arrêts de travail, des burn-out et des démissions. Le contexte très compliqué n’évolue pas depuis que nous avons eu un audit sur les risques psycho sociaux il y a huit ans. Aucun plan d’action n’est intervenu, on a beau alerter la médecine du travail, plusieurs actions individuelles sont en cours. Il n’y a aucune écoute, il faut que les choses changent.

    Où en est la négociation d’une convention collective ?

    Depuis un an, les personnes titularisées signent un contrat privé. Avant, nous avions un statut public CCI qui n’évoluera plus. Des négociations pour écrire une convention collective, qui se sont déroulées en visio en raison de la pandémie, n’ont pas abouti. Les présidents de CCI voulaient augmenter le temps de travail, mais pas les salaires, et refusaient le maintien des augmentations de salaires liées à l’ancienneté. L’intersyndicale a refusé de signer la convention collective, faute notamment de grille salariale. On ne voulait pas valider la multiplication des contrats précaires qu’ils proposaient. Le collège employeur veut des négociations en régions, ce qui va entraîner des disparités, alors que nous défendons l’idée d’un texte national pour l’ensemble des salariés des CCI.

    Pratique

    Manifestation mardi, devant l’Ifac de Brest 465, rue de Kerlaurent, à Guipavas, de 8 h 30 à 15 h.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Brest. Près de 200 personnes manifestent contre le passe vaccinal. ( OF.fr - 29/01/22 - 16h23 )                  Près de 200 personnes ont participé à ce nouveau samedi de mobilisation contre le passe sanitaire, devenu passe vaccinal le 24 janvier. 

    Le cortège a descendu la rue Jean-Jaurès, à Brest (Finistère), ce qui a entraîné une interruption du tramway. Près de 200 personnes se sont ensuite réunies place de la Liberté.

    Samedi 29 janvier, une nouvelle mobilisation a eu lieu à Brest (Finistère) contre le passe vaccinal, entré en vigueur le 24 janvier et réservant l’accès à certains lieux aux personnes justifiant d’un schéma vaccinal complet.

     
    Prise de parole sur la place de Liberté. 
     

    Vers 15 h 30, près de 200 personnes étaient rassemblées place de la Liberté, pour les prises de parole.

    La circulation du tramway a une nouvelle fois été coupée rive gauche. Bibus informait, vendredi, de la mise en place de bus de substitution.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Législatives. François Ruffin à Quimperlé pour soutenir le candidat LFI de la circonscription   (OF.fr-29/01/22-19h22)

    François Ruffin, député La France Insoumise, tiendra un meeting à Quimperlé (Finistère), vendredi 11 février, afin de soutenir la candidature du Trégunois Youenn Le Flao aux élections législatives. Il sera accompagné de deux autres proches de Jean-Luc Mélenchon, Aurélie Trouvé et Claire Lejeune.

    François Ruffin, député La France Insoumise (LFI) de la Somme, tiendra un meeting, vendredi 11 février 2022, à partir de 20 h, à la salle du Coat-Kaër à Quimperlé (Finistère), afin de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles, et celle de Youenn Le Flao aux élections législatives.

    Le Trégunois (58 ans) a été désigné, le 11 janvier, pour être le candidat du parti dans la huitième circonscription du Finistère, celle de Concarneau-Quimperlé. « Avec François Ruffin, on se connaît depuis 2009. Entre nous, le courant est immédiatement passé, explique Youenn Le Flao. Il y a cinq ans, j’avais passé quelques jours à ses côtés à Amiens afin de l’accompagner lors de sa campagne pour les législatives. Je l’ai appelé il y a trois semaines pour savoir s’il pouvait se déplacer dans la circonscription. Avoir son soutien est un plaisir et une chance. »

    Lors de son meeting, François Ruffin sera accompagné d’Aurélie Trouvé, ex-coprésidente d’Attac et ésormais présidente du parlement de l’Union populaire de La France insoumise, et de Claire Lejeune, figure des marches pour le climat.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une manifestation pour de « meilleurs conditions de travail à l’hôpital », le 1er février, à Brest. ( OF.fr - 28/01/22 - 10h50 )            Depuis plusieurs semaines, les mouvements sociaux se succèdent dans différents services, au CHRU de Brest-Carhaix. Mercredi 8 décembre, un cinquantaine d’agents des services supports/logistiques du CHRU ont fait grève (notre photo). 

    ​Cette journée de mobilisation est organisée par une intersyndicale CGT, CFDT et Sud. Elle demande « une meilleure compensation de l’absentéisme » et « la résorption de la précarité », au CHRU de Brest-Carhaix (Finistère).

    À l’appel d’une intersyndicale CGT, SUD, CFDT, une journée de grève et de mobilisation est prévue le 1er février 2022 pour l’ensemble du personnel du CHRU Brest-Carhaix (Finistère). Un rassemblement est prévu place de la Liberté à 10 h 30 à Brest suivi d’une manifestation

    Selon cette intersyndicale, « la plupart des services, secteurs ou catégories professionnelles dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et un manque de reconnaissance ». Elle revendique « une meilleure compensation de l’absentéisme, la résorption de la précarité, la mise en œuvre d’un plan d’attractivité, l’amélioration des conditions de travail qui passe par la révision des effectifs et de l’investissement matériel, et un management plus “participatif” et bienveillant ».

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Les personnels du CHRU Brest-Carhaix sont appelés à la grève, mardi 1er février.Les personnels du CHRU Brest-Carhaix sont appelés à la grève, mardi 1er février. 

    À Brest, l’intersyndicale appelle à la grève des personnels du CHRU de Brest, ce mardi 1er février.

    « Naufrage imminent au CHRU de Brest, urgence à prendre soin des agents hospitaliers », tonnent les trois syndicats CGT, CFDT et Sud qui appellent, dans un communiqué, l’ensemble du personnel du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) Brest-Carhaix à une journée de grève et de mobilisation le mardi 1er février, depuis la place de la Liberté.

    Conditions de travail en cause

    « L’intersyndicale a fait le constat que la plupart des services, secteurs ou catégories professionnelles dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail et un manque de reconnaissance. Les causes sont souvent les mêmes : absentéisme mal compensé, manque de reconnaissance et d’attractivité des métiers hospitaliers, manque d’effectif au regard de l’évolution de l’activité, manque d‘investissement matériel, manque de concertation avec les professionnels et les représentants du personnel », écrit l’intersyndicale qui appelle à un rassemblement, mardi, à 10 h 30, à Brest, suivi d‘une manifestation.

    Les personnels revendiquent ainsi une meilleure compensation de l’absentéisme, la résorption de la précarité, la mise en œuvre d’un plan d’attractivité, l’amélioration des conditions de travail qui passe par la révision des effectifs et de l’investissement matériel et un management plus « participatif » et bienveillant.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Une actualité bien chargée comme vous pouvez le constater dans cette vidéo. Nous allons d’abord revenir sur les journées d’action de la semaine : le pôle des Sens et la journée d’action du 27 janvier. Ensuite, nous vous parlerons de la mobilisation en intersyndicale du 1er février au CHRU Brest. Nous vous donnerons les modalités pratiques pour participer à cette mobilisation. Thomas parlera aussi, concernant le Ségur de la santé, du reclassement des techniciens de laboratoire, de la lutte du social et du médico-social, de celle des sages femmes… Pour finir la Cgt poussera un coup de gueule concernant la prise en charge de la dépendance avec le scandale Orpéa et vous verrez que, toutes proportions gardées, la situation des personnes âgées n’est pas forcément très enviable dans notre établissement… Enfin, nous vous donnerons des informations concernant le versement de la prime inflation (ou de vie chère)…
     
     
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  • Source : https://www.facebook.com

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  • À l’hôpital de Brest, la cardiologie interventionnelle a le cœur lourd. ( OF.fr - 27/01/22 - 18h16 ) Les infirmières et manipulatrices radio de l’hémodynamique se disent saturées des heures supplémentaires à répétition. 

    Jeudi 27 janvier 2022, au CHRU de Brest (Finistère), pour la deuxième fois, les infirmières et manipulatrices radio de l’hémodynamique ont débrayé. Face à une activité en hausse, les heures supplémentaires sont quasi quotidiennes. Et les astreintes nocturnes sont sources de stress aigu.

    « Épuisées » « Au bout du rouleau ! » Jeudi 27 janvier 2022, au CHRU de Brest (Finistère), à la Cavale-Blanche, les paramédicaux de l’hémodynamique, ce plateau technique au nom étrange mais au rôle connu, ont effectué un deuxième débrayage. Une semaine après le premier.

    L’hémodynamique est une méthode de cardiologie interventionnelle, peu invasive, où l’on introduit des cathéters et des sondes dans les artères et dans les veines.

    Crise cardiaque ? Pose de stent, ce ressort en métal qui maintient une artère ouverte ? Ou d’un ballonnet pour déboucher une artère (angioplastie) ? Coronarographie ? Vous serez traité dans l’une des deux salles dédiées. Elles fonctionnent avec du personnel médical (médecins et internes) et paramédical (infirmières et manipulatrices radio)

    « Voilà deux ans qu’on alerte notre direction, et rien ne bouge ! » déplore l’une des dix paramédicaux. « L’activité ne cesse d’augmenter. Les patients viennent de tout le territoire car ce service n’est plus proposé à Morlaix ou à Carhaix. Les heures supplémentaires, c’est tous les jours ! », proteste l’équipe. Les grévistes demandent que le « service soit redimensionné en fonction de son activité », soit par l’embauche de paramédicaux, soit en limitant le nombre de patients.

    « La nuit, on est comme des robots »

    Ensuite, chaque nuit (de 17 h à 8 h) et le week-end, une astreinte est prévue en cas d’urgence. Elle fonctionne avec un cardiologue, un interne et un paramédical. Sauf que, souvent l’interne est sollicité par des appels téléphoniques, et que la paramédicale (« qui doit habiter à vingt minutes maximum de l’hôpital ») se retrouve « seule » à gérer des patients « dont la vie est en jeu ».

    Lors d’un infarctus, les deux premières heures sont déterminantes. « La nuit, on est comme des robots ! Pour gagner du temps, on prépare notre salle à toute vitesse, avec nos automatismes. On surveille ensuite le patient. On reprépare la salle. C’est stressant et anxiogène. » Les grévistes sollicitent d’être « deux paramédicales lors des astreintes ».

    L’équipe demande la compensation des arrêts de travail. Et une anticipation des départs, car il faut de six mois à un an de compagnonnage avant d’être opérationnel seul.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laurence Guilmo

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  • L’arsenal de Brest dans la rue. ( FB.com - 27/01/22 )

    L’arsenal de Brest dans la rue. ( FB.com - 27/01/22 )

     

    Source : https://www.facebook.com

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  • Une cinquantaine de manifestants de l’arsenal de Brest étaient réunis devant la sous-préfecture, ce jeudi matin.Une cinquantaine de manifestants de l’arsenal de Brest étaient réunis devant la sous-préfecture, ce jeudi matin. 

    Depuis 9 h, ce jeudi 27 janvier, des salariés de Naval Group et des personnels de la Défense manifestent devant la sous-préfecture de Brest. Les revendications portent sur l’augmentation du point d’indice, égalité salariale pour les femmes et les hommes, et le 13e mois.

    Avant la grande manifestation interprofessionnelle, prévue ce jeudi à 11 h sur la place de la Liberté à Brest, des salariés de Naval Group et des personnels de la Défense ont manifesté dès 9 h, devant la sous-préfecture de Brest. La question des salaires est au cœur de la motion déposée au sous-préfet par la CGT arsenal, à l’origine de cette mobilisation. « On se bat pour le dégel du point d’indice pour les fonctionnaires, pour le rétablissement des bordereaux pour les ouvriers d’État, pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et l’instauration d’un treizième mois à la fois dans la fonction publique et à Naval Group », détaille Stéphane Riou, secrétaire général CGT arsenal. « On ne peut pas se satisfaire des différentes primes annoncées. Les gens veulent une augmentation des salaires, des mesures qui ont un vrai impact dans leur vie ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Le mouvement social, national, concerne la question pouvoir d’achat.Le mouvement social, national, concerne la question pouvoir d’achat. 

    Plus de 300 salariés de Thales Group sont rassemblés depuis 9 h, et jusqu’à 10 h 30, ce jeudi matin sur le site de Brest. Ils bloquent l’accès aux camions pour les expéditions. Le mouvement est national et concerne leur pouvoir d’achat, alors que les résultats du groupe sont bons. Ils réclament un « juste partage des richesses » et trouvent que les actionnaires sont mieux traités.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Brest. À l’hôpital Morvan, une restructuration qui passe mal. ( OF.fr - 27/01/22 - 07h32 )

    Les personnels soignants et administratifs des services ORL, dermatologie et ophtalmologie du CHU de Brest-Carhaix sont en grève ce mercredi. Ils ont obtenu le report du projet. 

    Ce mercredi 26 janvier 2022, au CHRU de Brest (Finistère), des personnels soignants et administratifs ont fait grève. Ils protestent contre le projet de restructurer les services ORL, ophtalmologie et dermatologie, lequel entraînerait la suppression de huit postes.

    Malgré le froid, ce mercredi 26 janvier 2022, entre 8 h et 10 h, une trentaine de personnels soignants et administratifs des services d’ORL (oto-rhino-laryngologie), ophtalmologie et dermatologie, se sont rassemblés devant le bâtiment 4 de l’hôpital Morvan, à Brest (Finistère). Les syndicats CFDT, CGT et Sud, ont appelé à un débrayage et à une grève de 24 heures.

    Ils protestent contre le projet de fusion des trois services. Depuis septembre 2021, la direction du CHRU de Brest-Carhaix a décidé de regrouper les services d’ORL, ophtalmologie et dermatologie dans une même unité comprenant deux orientations : un hôpital de semaine et une hospitalisation complète.

    Un « projet bâclé »

    Les syndicats dénoncent un « projet bâclé mis en place dans la précipitation, pour une ouverture prévue le 1er mars ». « Nous étions pourtant d’accord sur le principe, ​explique Thomas Bourhis du syndicat CGT. Mais c’est en voyant le projet finalisé qu’on a réalisé tous les manquements. »

    Les personnels dénoncent la suppression « excessive » de postes au vu du volume des soins, le manque d’informations sur le dimensionnement, les horaires, l’accueil des urgences ophtalmologiques, l’absence de fiches de postes définissant précisément les missions des professionnels pour savoir « qui fait quoi »​…

    Demande de report acceptée

    « Ce projet de fusion a de quoi inquiéter par le dimensionnement très insuffisant des effectifs au regard de cette triple spécialité​, explique Sabine Pochard, déléguée syndicale de la CFDT. Au total ce sont 7,76 postes équivalents temps plein (ETP) qui vont disparaître. »

    Les syndicats demandent le report du projet, la révision des dimensionnements des équipes afin de sécuriser les soins et des fiches de tâches pour chacune des professions.

    De son côté, sans expliquer davantage son projet, la direction communique : « Nous avons acté ce matin avec la délégation reçue à 8 h le report d’un calendrier initial ambitieux. Le projet est en cours de précision, en lien avec les équipes, car il comprend plusieurs dimensions au-delà du regroupement évoqué. »

    La direction a accepté de reporter le projet au 26 avril mais sans remettre en cause du dimensionnement. Pour Thomas Bourhis, « ce n’est pas suffisant. Nous appellerons à une nouvelle mobilisation le 1er février. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Quimperlé. Salaires : plus de 100 manifestants  (OF.fr-27/01/22-17h26)Gérard Le Bourhis a pris la parole lors de la manifestation pour la revalorisation des salaires, ce jeudi 27 janvier2022 à Quimperlé

    À l’appel de syndicats et partis politique, la manifestation pour des revalorisations salariales a connu une bonne mobilisation ce jeudi 27 janvier 2022 à Quimperlé (Finistère).

    Ma pancarte est pourrie, mon salaire aussi, Stop à la misère, Combat pour la dignité​… Les slogans imaginés par les manifestants réunis place des Écoles à Quimperlé, ce jeudi 27 janvier 2022 à partir de 11 h, répondaient au mot d’ordre national pour la revalorisation des salaires et des allocations aux jeunes ainsi qu’aux retraités.

    Gérard Le Bourhis, pilier de l’union locale du pays de Quimperlé, a pris la parole en premier avant de la passer à Michel Le Goff pour la CGT Bigard, puis à Audrey Quémat pour la CGT santé du centre hospitalier de Quimperlé.

    Chacun à son tour a pointé la hausse du coût de la vie pour les tous ​et la faiblesse des salaires. Le beau et le bon seraient-ils réservés à une élite, questionne Michel Le Goff, qui précise que le salaire brut chez Bigard augmente moins que le salaire minimum. Le salaire horaire brut d’un ouvrier ne suffit pas à payer 1 kg de bœuf Charal (N.D.L.R. : Charal est une filiale Bigard).

    Il a rendu hommage à Corentin Le Tocquec, décédé en décembre 2021 : Nous ne t’oublions pas Tintin. 

    Quant à Audrey Quémat, elle a mis l’accent sur la souffrance des personnels soignants ou non soignants. Il faut des mesures fortes, des embauches, des hausses de salaires, l’arrêt des fermetures de lits.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    Bénédicte, Jacques, Emmanuelle… Pourquoi ont-ils manifesté ce jeudi à Quimper ?  (OF.fr-27/01/22-16h45)Jeudi 27 janvier 2022, 550 personnes ont manifesté dans les rues de Quimper (Finistère) à l’appel de l’intersyndicale pour la hausse des salaires, des pensions et du pouvoir d’achat. 

    À Quimper (Finistère), 550 personnes ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs syndicats pour ce jeudi 27 janvier 2022. Ils veulent de meilleures conditions de travail et de vie.

    C’était un appel à la grève générale, lancé par plusieurs syndicats (CGT, FO, Sud, Solidaires…) pour défendre les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, ce jeudi 27 janvier 2022. Une volonté de rassembler largement. Salariés (dont certains d’Eurosérum, en grève depuis une semaine), soignants, personnels de l’Éducation, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), ils étaient finalement 550.

    Salariés de l’agroalimentaire, soignants, personnels de l’Éducation, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), 550 personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier 2022. 

    « Première fois en grève »

    Bénédicte est enseignante, Emmanuelle AESH (elle accompagne des élèves en situation de handicap). Manifester est, pour elles deux, une première. « On attend des moyens qu’on n’a pas. On n’a pas de masques FFP2 cette année, on se paie nos masques nous-mêmes, nos autotests aussi, vu que, quand on nous en fournit, c’est au compte-gouttes… » La liste pourrait encore s’allonger. Pourtant, Bénédicte aime son métier et n’envisage pas d’en changer. Emmanuelle, aussi, mais avec « 822 € net à la fin du mois pour 24 heures travaillées par semaine », elle s’interroge parfois sur son avenir. D’autant qu’avec le coût du carburant qui augmente, c’est 10 % de son salaire qui part dans le plein.

    Salariés de l’agroalimentaire, soignants, personnels de l’Éducation nationale, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), 550 personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier 2022.

    « On a morcelé les luttes »

    Jacques, 67 ans.

    Jacques est retraité. À 67 ans, cet ancien de la CGT et de l’UDB est là « par solidarité pour tous les retraités ». Son engagement dans la vie locale passe par le milieu associatif. « Je vois de plus en plus de jeunes, de moins jeunes, de vieux qui ont du mal à vivre. Et encore, je ne dis pas survivre… » Pour lui, « les luttes et les solidarités ont été morcelées par la mondialisation capitaliste. Les forces du progrès se sont délitées ; les forces de gauche ne sont plus en capacité de répondre à un avenir et un projet construits. »

    « La retraite sera dure »

    Guermeur, 61 ans.

    Dans un an, Guermeur, agente de service dans un lycée à Quimper, sera à la retraite. « Aujourd’hui, avec mon salaire, ça va. Mais, en retraite, je sens que je n’aurais pas grand-chose et que ça sera dur », craint-elle. C’est pour cela que cette proche de la CGT est, une nouvelle fois, descendue dans la rue. « Pouvoir se nourrir correctement, payer ses factures… Pour que les retraités vivent décemment, tout simplement. »

    Salariés de l’agroalimentaire, soignants, personnels de l’Éducation nationale, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), 550 personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier 2022. 
    Salariés de l’agroalimentaire, soignants, personnels de l’Éducation nationale, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), 550 personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier 2022. 
    Salariés de l’agroalimentaire, soignants, personnels de l’Éducation nationale, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), 550 personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier 2022. 
    Salariés de l’agroalimentaire, soignants, personnels de l’Éducation nationale, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), 550 personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier 2022.
    Salariés de l’agroalimentaire, soignants, personnels de l’Éducation nationale, facteurs… Dans les rues de Quimper (Finistère), 550 personnes ont manifesté ce jeudi 27 janvier 2022. 
     
     
    Rose-Marie DUGUEN.
    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Certains manifestants, ce jeudi à Brest, se sont employés à distribuer des billets de zéro euro, place de la Liberté.Certains manifestants, ce jeudi à Brest, se sont employés à distribuer des billets de zéro euro, place de la Liberté. 

    Environ 800 personnes ont défilé pour exiger une augmentation des salaires, ce jeudi 27 janvier à Brest, à l’appel d’une large intersyndicale.

    C’était le point d’orgue d’une journée émaillée de plusieurs mobilisations, ce jeudi 27 janvier à Brest. L’intersyndicale CGT, FSU Solidaires et FO, avait appelé les salariés de tous les secteurs d’activité à se rassembler place de la liberté, pour exiger « l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraités ».

    Les lycéens se sont également mobilisés, ce jeudi matin.Les lycéens se sont également mobilisés, ce jeudi matin. 

    Des lycéens aux cheminots

    Personnels soignants, agents territoriaux, personnels de l’arsenal, de la gestion sociale des Armées (Igesa), du périscolaire ou encore cheminots, postiers, et lycéens ont suivi l’appel, ce jeudi, dans une mobilisation loin des rêves de grève générale portés par les syndicats. Environ 800 personnes ont en effet défilé depuis la place de la Liberté jusqu’au pont de Recouvrance, en passant par les rues Jean-Jaurès, Kerabecam, Michelet ou encore Siam.

    « Sans augmentation du point d’indice et du Smic, il n’y aura aucune avancée pour les salariés dont les minima de branches sont actuellement en dessous du salaire de base minimum », prévient l’intersyndicale, à quelques semaines de l’élection présidentielle.

    Le cortège a manifesté dans les rues du centre-ville, avant de se séparer sur le pont de Recouvrance.Le cortège a manifesté dans les rues du centre-ville, avant de se séparer sur le pont de Recouvrance.
     
    Source : https://www.letelegramme.fr
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  • Un millier de personnes manifestent pour le salaire et le pouvoir d’achat, à Brest. ( OF.fr - 27/01/22 - 14h26 )              Jeudi 27 janvier 2022, environ un millier de personnes ont manifesté dans les rues pour des hausses de salaire mais aussi de meilleures conditions de travail. 

    Ce jeudi 27 janvier 2022, dans le centre-ville de Brest (Finistère), des salariés mais aussi de nombreux jeunes ont manifesté pour les salaires mais aussi de meilleures conditions de travail, et de vie.

    Ce n’est pas le raz de marée annoncé. Néanmoins, vers 11 h 30, quand le cortège s’est élancé de la place de la Liberté vers la rue Jean-Jaurès, les rangs des manifestants sont fournis et étoffés Selon notre comptage, un millier de personnes ont défilé pour des hausses de salaires (et retraites) et la défense de leur pouvoir d’achat, à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.

    Dans le cortège, des salariés de Thalès qui demandent une plus juste répartition entre les salariés et les actionnaires : « En 2019, 99,8 % du résultat net de Thales a été reversé aux actionnaires ! Nous ne pouvons pas accepter des miettes quand d’autres se voient attribuer des actions gratuites ou le versement de dividendes ! » A Naval group, des salariés manifestent pour une hausse de salaire et un 13e mois.

    Dans les crèches privées, ça grogne aussi

    Il n’y a pas que des salariés de grands groupes dans le cortège. Une petite dizaine de femmes qui travaillent dans des crèches privées manifestent pour la première fois, pour la plupart. « J’ai un diplôme d’auxiliaire de puériculture et pourtant, je gagne à peine 1 310 € par mois, à peine plus que le Smic ! » déplore l’une d’elles.

    Sa collègue déplore un salaire qui n’augmente pas depuis plusieurs années. « Pourtant, on nous en demande toujours plus ! » C’est notamment le cas avec le covid et son protocole sanitaire, mais aussi les collègues malades ou absentes qu’il faut remplacer au pied levé. « On s’occupe des enfants, mais on fait aussi le ménage, bientôt la cuisine ! »

    Les professionnels de l’Education nationale sont moins nombreux que lors de la manifestation du 13 janvier 2022 qui a réuni 1 500 personnes à Brest. Néanmoins, ce jeudi, les enseignants et autres personnels de l’Éducation nationale sont très présents dans les rangs des manifestants. Mais aussi beaucoup de lycéens et des étudiants.

    « Juste une vie décente »

    Le ministre Blanquer est « à l’honneur » sur de nombreuses pancartes ironiques. Ses vacances de Noël à Ibiza n’ont pas amélioré son image.

    Les lycéens, comme Eliott, déplorent Parcoursup, qui instaure un classement des élèves et crée un système élitiste et concurrentiel. Des étudiants s’indignent du manque de places en master, signe d’un « manque de moyens ». Des enseignantes s’indignent du « sabotage de l’enseignement public ».

    Les AESH, qui accompagnent les enfants handicapés, déplorent leurs conditions de travail précaires, « des temps partiels imposés et un salaire de misère ». Moins de 800€ par mois. Ils doivent parfois travailler le soir ou le week-end pour améliorer les fins de mois. « On veut juste avoir une vie décente. »

    Les raisons de la colère ne manquent pas.

    Auteur : Laurence Guilmo

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Les infos de l'Union Locale Cgt de Brest du 26 janvier 2022 :

     

    Source : https://www.facebook.com

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  • L’ancien Ehpad de l’Adoration a déménagé à Lambézellec. Le projet prévoit de détruire le bâtiment pour laisser la place à une résidence senior.L’ancien Ehpad de l’Adoration a déménagé à Lambézellec. Le projet prévoit de détruire le bâtiment pour laisser la place à une résidence senior. 

    Comme prévu, le permis de construire délivré à Bouygues Immobilier pour son projet de résidence senior au centre-ville de Brest fait l’objet d’un recours gracieux.

    À Brest, le projet de Bouygues Immobilier entre les rues de Glasgow et Henri-Grouès, dans l’ancien Ehpad et son jardin, a reçu son permis de construire le 22 novembre dernier. Le collectif d’opposants « Le Jardin de l’Adoration » avait annoncé auparavant que dans ce cas, il déposerait un recours gracieux. Il indique ce mercredi 26 janvier, l’avoir envoyé le 18 janvier au président de Brest Métropole, François Cuillandre.

    « Le cadre de vie sera définitivement dégradé dans ce secteur du centre-ville, amenant par ailleurs la disparition définitive d’un jardin jusqu’à maintenant préservé, dans un centre-ville manquant cruellement d’espaces de nature », estime entre autres le collectif. « Ce projet ne respecte pas l’AVAP (aire de mise en valeur du patrimoine) puisqu’il détruit un immeuble repéré au titre du patrimoine et qu’il dégrade l’environnement non bâti du cœur d’îlot », affirme aussi le collectif.

    Le promoteur « certain de son projet »

    Contacté par nos soins, Iwen Carré, le directeur de l’agence Bretagne Sud de Bouygues Immobilier réagit sobrement. « Nous avons un permis de construire qui a été instruit et délibéré en bonne et due forme à la fin 2021. Si les requérants, qui ont intérêt à agir, ont le droit de délivrer un recours, nous sommes, de notre côté, certains de notre projet ». Il avait insisté, dans nos colonnes, début décembre, sur la prise en compte de l’aspect environnemental.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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