• Finistère. À 19 ans, il rappe en breton  (OF.fr-24/05/22-17h17)Erwann Kervegant, alias Snoopy Snoop, rappe en breton depuis quelques années.

    Entre le français et le breton, pourquoi choisir ? À 19 ans, Erwann Kervagant rappe dans les deux langues. Il a appris le breton à l’école Diwan, du CE2 jusqu’au lycée.

    « Je suis allé en école Diwan du CE2 jusqu’au lycée. Quand j’ai commencé à rapper, il y a deux ou trois ans, c’est venu naturellement de le faire en breton », explique Erwann Kervegant, Snoopy Snoop de son nom de scène.

    « Le breton m’a ouvert d’autres portes »

    Dimanche 22 mai, il était à Morlaix, dans le cadre de la fête de la jeunesse bretonnante, pour rapper sur scène, en breton. Le jeune homme de 19 ans, originaire de Berrien et étudiant à Rennes, a signé ici sa première scène. « Je rappe aussi en français, mais avec le breton, ça m’a ouvert d’autres portes », décrit-il.

    Il a déjà écrit une trentaine de sons, dont quelques-uns dans la langue régionale, qui sont accessibles en ligne. « Je trouve que c’est plus facile d’écrire en breton. Comme moins de monde le parle, ça me laisse une plus grande liberté d’écriture. Il y a des instru ou le breton vient plus facilement que le français ». Une dizaine de ses titres sont accompagnés de clip.

    Le 11 juin à Saint-Herblain (Loire-Atlantique)

    Ses titres en breton sont, selon lui, « les plus abstraits. Ce sont des titres où je vais dans l’égo-trip, où je suis plus vantard. J’ai moins de pression à le faire en breton plutôt qu’en français ». Parmi ses inspirations, il cite « Vald, pour le côté incisif, Colombine, pour la poésie et Stupeflip pour la sonorité ».

    Il ajoute : « Je pense qu’il y a une dimension un peu politique, de rapper en breton. On sort du côté traditionnel ».

    Le jeune homme sera à nouveau sur scène, le 11 juin à Saint-Herblain, en Loire-Atlantique. « J’aimerais vraiment vivre de la musique, sans forcément rester dans le rap », conclut-il.

     

    Sarah HUMBERT

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quimper. « On s’inquiète pour l’été » : à l’hôpital, un camping pour alerter sur le manque de moyens  (OF.fr-24/05/22-18h58)Une vingtaine de personnes ont participé à cette manifestation organisée par la CFDT. 

    Les sections CFDT des hôpitaux de Quimper, Douarnenez et l’EPSM du Sud-Finistère ont installé un faux camping face au Centre hospitalier de Cornouaille. L’objectif : alerter sur le manque de personnel alors que l’été approche.

    Les usagers du Centre hospitalier de Cornouaille (Chic), à Quimper (Finistère), ont pu observer un curieux spectacle devant l’entrée du bâtiment ce mardi 24 mai 2022. Au milieu d’une rangée de tentes deux secondes, des soignants grillant des marshmallows et buvant des coups en écharpes à fleurs… avec des chasubles CFDT. « Bienvenue au camping de Chic-sur-Mer ! »

    Le temps d’un après-midi, l’hôpital s’est muni d’un camping estival. Non pas pour divertir soignants ou patients, mais pour alerter sur le manque de moyens, et surtout de personnel, alors que l’été approche à grands pas. « C’est symbolique, mais c’est pour alerter la population et les politiques sur les difficultés qu’on a aujourd’hui dans le domaine de la santé », explique Marie-Agnès Daniel, secrétaire CFDT du Chic.

    Lire aussi. Quimper. « C’est une hémorragie » : à l’hôpital, les syndicats dénoncent le manque de personnel

    « Le camping au travail »

    Le syndicat CFDT des hôpitaux de Quimper, Douarnenez et de l’EPSM du Sud-Finistère (Établissement public de santé mentale) ont organisé cette manifestation. Une vingtaine de personnes y ont participé, en présence de candidats aux élections législatives.

    « On s’inquiète beaucoup pour l’été, poursuit-elle. Et on se dit que nos vacances, qui aujourd’hui sont validées, risquent d’être mises à mal. Pour passer des vacances en famille, il faudra peut-être avoir le camping au travail ! » L’absentéisme au Chic est « aujourd’hui de 10 % », selon le syndicat, de « 11 % à Douarnenez » et « 12 % en Ehpad ».

    Une problématique qui touche « tous les secteurs » et principalement les infirmières, les aides-soignantes, « mais aussi les agents des services hospitaliers, les services techniques, informatiques, la restauration, énumèrent les délégués syndicaux. Cela risque d’être majoré cet été. D’autant que les contractuelles ne renouvellent pas leurs contrats ou changent de métiers ».

     

    Romain LE BRIS

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Depuis le début de la grève, les agents se retrouvent chaque jour devant un établissement de la ville. Ce lundi, ils étaient rassemblés devant l’Ehpad Louise Le Roux, aux Capucins.Depuis le début de la grève, les agents se retrouvent chaque jour devant un établissement de la ville. Ce lundi, ils étaient rassemblés devant l’Ehpad Louise Le Roux, aux Capucins. 

    Au sixième jour de leur grève, l’intersyndicale des agents des Ehpad publics de Brest a été reçue par la direction des ressources humaines de Brest Métropole. Des échanges décevants qui ne sonneront pas la fin du mouvement.

    « La montagne a accouché d’une souris », se désole Fabrice Bernard (FO). Ainsi, la grève continue pour les agents des Ehpad publics gérés par la ville de Brest. Au sixième jour du mouvement, ils ont été reçus lundi 23 mai à la direction des ressources humaines de Brest Métropole. L’intersyndicale (FO, CGT, UNSA, SUD collectivités territoriales et CFDT Brest Métropole) reste liée autour de deux points : le maintien de la récupération des dimanches et jours fériés à 100 % ainsi que le maintien d’un volume horaire annuel de travail de 1 547 h, quand la loi de transformation de la Fonction publique veut imposer 1 607 h de travail annuel.

    Sur ces deux points, Bernadette Abiven, adjointe en charge du personnel, Emmanuelle Rivoallan, directrice des ressources humaines et Frédéric Ménard, directeur du CCAS (Centre communal d’action sociale) n’ont délivré aucune bonne nouvelle aux représentants syndicaux reçus ce lundi après-midi.

    Bricolage et épuisement

    « C’est du bricolage, s’agace Fabrice Bernard, secrétaire adjoint FO. BMO est figé sur la récupération à 50 % des dimanches et des jours fériés. Et la ville propose de fixer le volume annuel de travail des agents à 1 586 h ». Soit une différence de 21 heures qui est loin de répondre aux exigences des grévistes. Ce mardi 24 mai, les représentants syndicaux ont prévu de faire la tournée des établissements concernés (Kerlevenez, Louise Le-Roux, Poul-ar-Bachet et Antoine Salaün), pour obtenir la confirmation de la reconduction de la grève.

    « La perte de la majoration à 100 % du travail le dimanche et les jours fériés nous fera travailler 22 jours de plus par an, alors que nous travaillons déjà 60 h par semaine et parfois trois dimanches d’affilée. Nous sommes épuisés », raconte une aide soignante. Ce lundi, cinq nouveaux arrêts de travail ont été enregistrés dans l’établissement de Kerlevenez, preuve de cet épuisement et de pathologies liées à ces conditions de travail éprouvantes. Dans ce contexte, la grève devrait continuer. Un nouveau rassemblement est prévu ce mardi 24 mai, à 14 h, devant la résidence de Poul-ar-Bachet.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Une nouvelle vidéo d'information du syndicat CGT Brest du CHU Brest-Carhaix.Retour sur problème de recrutement à l'hôpital et sur les mobilisations de soins critiques et à l'hôpital Le Jeune de Saint Renan.

    Source : https://www.facebook.com

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  • Législatives en Centre-Finistère. Yannick Jaouen est le candidat suppléant de l’union des gauches  (OF.fr-22/05/22-Yannick Jaouen, élu à La Feuillée (Finistère) et représentant d’Europe Écologie les Verts (EELV), est suppléant de la candidate Mélanie Thomin. 

    Mélanie Thomin, candidate de Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) dans la circonscription de Châteaulin – Carhaix, dans le Finistère, annonce que son suppléant est Yannick Jaouen. Élu dans le conseil municipal de La Feuillée et représentant d’EELV (Europe Écologies les Verts), il fera campagne à ses côtés.

    Dans la circonscription Carhaix – Châteaulin pour les élections législatives, dans le Finistère, Mélanie Thomin, candidate de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), a confirmé, dimanche 22 mai 2022, que son suppléant est Yannick Jaouen. Il s’est présenté devant des militants à Daoulas, dans le Finistère, lors du lancement officiel de leur campagne.

    Élu dans le conseil municipal de La Feuillée

    Représentant d’Europe Écologie les Verts (EELV), il est élu dans l’opposition au sein du conseil municipal de La Feuillée, dans le Finistère. Dans le cadre de la campagne, sa participation apportera des débats sur les thèmes de « l’urgence climatique ».

    Cela passera selon le binôme par « l’investissement massif dans les énergies renouvelables et la rénovation thermique des bâtiments », « accompagnement et le soutien des agriculteurs dans la transition environnementale », ou encore la surveillance et de la protection de la ressource en eau.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quimper. À l’hôpital, le personnel fait du « camping au travail » car il craint un été sous tension  (OF.fr-23/05/22-11h34)Les membres de la section CFDT du centre hospitalier de Cornouaille et l’EPSM de Quimper (Finistère) vont mener une opération « camping au travail », mardi 24 mai 2022. 

    ​Mardi 24 mai 2022, les membres du syndicat CFDT du centre hospitalier de Cornouaille, à Quimper (Finistère), mèneront une opération « camping au travail ». Ils tirent la sonnette d’alarme sur le manque d’effectifs hospitaliers qui s’annoncent et craignent un service dégradé pendant l’été.

    « Nous vous invitons à l’inauguration de notre camping au travail », peut-on lire, non sans ironie, sur le communiqué de la CFDT du centre hospitalier de Cornouaille (CHIC) de Quimper (Finistère).

    Elle aura lieu mardi 24 mai 2022, à 14 h, au niveau de l’entrée principale du Chic.

    Les professionnels hospitaliers se mobilisent « pour dénoncer l’absurdité de la situation, dire non aux conditions de travail dégradées et oui aux congés d’été bien mérités ».

    Le syndicat craint « un été au travail »

    Selon eux, la saison estivale s’annonce sous tension à cause d’un manque de moyens et « les dégradations constatées des conditions de travail » qu’ils dénoncent depuis longtemps. Mais aussi à cause de problèmes de recrutement dans le secteur de la santé.

    « Nous en sommes donc réduits à envisager un été de bricolage […], un été où le temps de vacances si précieux pour faire le break et profiter d’un temps pour soi et avec les siens va être questionné, […] un été au travail en somme », craint le syndicat.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Les législatives se déroulent les 12 et 19 juin prochain.Les législatives se déroulent les 12 et 19 juin prochain. 

    Le NPA a annoncé son soutien aux candidats de la Nupes dans le Finistère.

    Le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) du Finistère apporte son soutien aux candidats de la Nupes aux prochaines législatives. « Ils expriment une véritable volonté de rupture avec les politiques libérales et sécuritaires. Parce qu’il est urgent de battre l’extrême-droite et la droite extrême (…) de faire reculer les idées et actes racistes, sexistes et LGBTIphobes qui continuent d’imprégner le champ politique, nous appelons à voter pour les candidats de la Nupes et la nécessité de rompre avec le capitalisme, pour un monde meilleur », déclare le NPA 29 dans un communiqué.

    Source : https://www.letelegramme.fr

     

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  • Claude Garin et Yvon Guillou : « Quand il y a une menace grave, la mobilisation a des résultats ». Pour preuve, les luttes autour de l’hôpital du Porzou, relatées dans leur livre. Claude Garin et Yvon Guillou : « Quand il y a une menace grave, la mobilisation a des résultats ». Pour preuve, les luttes autour de l’hôpital du Porzou, relatées dans leur livre. 

    Claude Garin et Yvon Guillou présenteront leur livre intitulé « Le Porzou, l’hôpital des Concarnois », ce mardi 24 mai à 14 h 30, à la médiathèque de Concarneau. Un échange qui sera suivi d’une séance de dédicaces. Dans ce petit livre, l’ancien adjoint au maire et l’ex-porte-parole du Comité de défense de l’hôpital de Concarneau rappellent quelques épisodes importants dans la lutte pour le maintien des services hospitaliers dans leur ville. Des combats auxquels ils ont pris une part active. Entrée libre et gratuite.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière "Saluez riches heureux ces pauvres en haillons" Extrait de l'album de Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière "Le Chant des Sardinières" coup de coeur du jury de l'Académie Charles Cros 2007 Chanson anarchiste de la belle époque chantée durant les grèves de 1909/1910 par les ouvrier(e)s de Mégissiers dans la région de Carmaux reprise par les sardinières en lutte à Douarnenez en 1924 et en Pays Bigouden en 1926 ET 1927

     

    source: https://www.youtube.com/watch?v=Jx7LS7ZK_-s&t=17s

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  • Loctudy. Le livre Le chant des sardinières de Marie-Aline Lagadic, édité chez Coop Breizh  (OF.fr-22/05/22-14h12)Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière ont interprété deux chansons lors de la présentation du livre Le chant des sardinières. 

    Les éditions Coop Breizh ont convié, jeudi 19 mai 2022, dans la soirée, les deux autrices du « Chant des sardinières » et quelques invités, élus ou partenaires, à Loctudy (Finistère). L’occasion d’écouter quelques chansons des CD.

    Quel meilleur endroit que le musée de la conserverie Le Gall pour le présenter le livre Le chant des sardinières, de Marie-Aline Lagadic et sa fille Klervi Rivière, qui ont déjà sorti deux albums à succès. 

    En 2006 est paru l’album de chants Le chant des sardinières qui a connu un succès immédiat, introuvable aujourd’hui, et qui a valu aux deux chanteuses le prix du coup de cœur de l’académie Charles Gros en 2007. En 2016, un second album est diffusé par Coop Breizh, Tout le monde sur le pont​.

    Une centaine de photos et deux CD

    L’idée d’écrire un livre fait son chemin et les deux femmes sollicitent à nouveau Coop Breizh pour mettre en avant leur travail de collectage.

    Ce sera le premier livre sur le sujet des sardinières, notamment celles du pays bigouden. Personne n’a jamais écrit sur ces femmes du pays bigouden que les conserveurs ont amenées à la misère en les réduisant à la famine », ​explique Marie-Aline Lagadic.

    Trifin Le Merdy, éditrice à Coop Breizh, a présenté l’ouvrage qui offre les textes et partitions des deux albums enregistrés Le Chant des sardinières et Tout le monde sur le pont, et contient une riche iconographie issue de collections privées et muséales, une centaine de photos qui font écho au travail des femmes.

    Il est accompagné des deux CD, une aubaine puisque le premier est introuvable. Le tout dresse un portrait historique et sociologique du Pays bigouden et de Douarnenez au début du XXe siècle.

    Portrait historique et sociologique

    Le Chant des sardinières relate en particulier le conflit des penn-sardin, ouvrières des conserveries de Douarnenez, en 1924, ainsi que les révoltes du Pays bigouden en 1926.

    Tout le monde sur le pont évoque les bouleversements sociaux de l’entre-deux-guerres, période qui sonne le glas de la société traditionnelle. Marie-Aline Lagadic cite ses sources de documentation, six mois de recherches, avec la collaboration de l’historien Serge Duigou, d’Armel Morgan…

    Il s’appuie sur les œuvres d’Anne Lebel, universitaire ou de Charles Tillon, qui, en tant que responsable syndical, est venu soutenir la grève des sardinières de Douarnenez et est devenu ministre après la guerre ».

    Le Chant des sardinières, 120 pages, 2 CD inclus, éditions Coop Breizh. Prix : 35 €. Dans toutes les librairies en Bretagne, ainsi qu’à la conserverie de Loctudy.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Ce lundi, les techniciens informatiques ont entamé leur 3e journée d’action. Le 17 mai, ils se sont lancés dans une grève reconductible. Ce lundi, les techniciens informatiques ont entamé leur 3e journée d’action. Le 17 mai, ils se sont lancés dans une grève reconductible. 

    Revalorisation salariale, titularisation des contractuels… Voilà notamment ce que réclament les techniciens informatiques du centre hospitalier de Quimper et Concarneau. Pour se faire entendre, ils se sont mis en grève.

    C’est un service ô combien essentiel, qui œuvre au quotidien dans les coulisses du Centre hospitalier de Cornouaille. Un service informatique qui fait rarement, pour ne pas dire jamais, parler de lui. Mais, ce lundi 23 mai, devant l’entrée principale de l’établissement hospitalier de Quimper, ses membres disent ouvertement leur ras-le-bol. Soutenus par la CGT et la CFDT, et rassemblés derrière une banderole estampillée « Service informatique en difficulté, hôpital en danger », une dizaine de techniciens informatiques sont mobilisés, dans le cadre d’une grève reconductible entamée le 17 mai. « On aime notre métier et on est désolé d’en arriver là, lâche l’un d’eux. Mais il y a un ras-le-bol qui s’installe ».

    « Une absence complète de visibilité »

    Dans les rangs, ils évoquent « une grosse démotivation, car il n’y a aucune considération ». Parmi les doléances, la titularisation des CDD, positionnés « sur des postes vacants depuis un an et demi », expose l’un des techniciens. Il explique aussi que les contractuels, pourtant « motivés pour rester à l’hôpital », ont « une absence complète de visibilité (en termes de carrière, NDLR) ».

    Les grévistes demandent aussi une revalorisation salariale, « sans système de primes compensatrices qui baisseraient à chaque changement d’échelon pendant dix ou quatorze ans ». Et réclament davantage de techniciens hospitaliers et de techniciens supérieurs hospitaliers. Des demandes essentielles. D’autant, assurent-ils, que face à la situation actuelle dans le service, « il y a un réel risque de fuite vers le privé ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le 9 mai, plus de 600 personnes ont réclamé le maintien pérenne de l’ensemble des services de l’hôpital de Carhaix.Le 9 mai, plus de 600 personnes ont réclamé le maintien pérenne de l’ensemble des services de l’hôpital de Carhaix. 

    Une réunion sur l’avenir de l’hôpital est organisée mardi 24 mai, à l’initiative du maire, Christian Troadec. Le NPA et la candidate du Nupes aux législatives, Mélanie Thomin, appellent à y assister.

    ?Le maire de Carhaix, Christian Troadec, a récemment annoncé la tenue d’une « grande réunion pour l’avenir de l’hôpital », le mardi 24 mai, à 18 h, à la salle Karaez Park, à Carhaix. L’élu souhaite ainsi relancer le comité de vigilance, mais aussi le comité de défense de l’hôpital ainsi que le collectif des femmes enceintes et invite à cet effet l’ensemble des personnels de l’hôpital et la population à y prendre part.

    Appels du NPA et du Nupes

    Le Nouveau parti anticapitaliste, par la voix de Michel Carrio, affirme vouloir y tenir toute sa place, « comme la LCR il y a 14 ans », et appelle à participer nombreux à cette première réunion, « face aux dangers pesant sur l’établissement malgré les dénégations de Ferrand et Véran ».

    Pour sa part, Mélanie Thomin, candidate de la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) aux législatives, dans la sixième circonscription, estime que « la pérennité de l’hôpital de Carhaix passe par une réforme en profondeur de l’hôpital, de sa gouvernance, et de son financement », et annonce qu’elle entend participer, avec son équipe, à cette réunion du mardi 24 mai. « Je soutiens résolument la mobilisation du personnel, de ses représentants et de la population », assure-t-elle.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Législatives en Centre-Finistère. Mélanie Thomin (Nupes) veut réformer « en profondeur » l’hôpital  (OF.fr-21/05/22-10h17)Mélanie Thomin, candidate aux législatives 2022 dans la circonscription de Carhaix-Châteaulin, veut s’engager, si elle est élue, pour réformer « en profondeur » l’hôpital public. 

    La candidate aux législatives de la Nupes, Nouvelle union populaire écologique et sociale, Mélanie Thomin, de la circonscription Carhaix-Châteaulin (Finistère) voudrait engager une réforme d’ampleur pour l’hôpital public. Elle prend l’exemple de celui de Carhaix, qui a menacé récemment de fermer des services essentiels.

    Mélanie Thomin, candidate aux législatives dans la circonscription de Carhaix-Châteaulin (Finistère) veut défendre l’hôpital public en lançant « une réforme en profondeur de l’hôpital, de sa gouvernance et de son financement ».

    « Contraints à descendre dans la rue pour sauver leur hôpital »

    Elle représente la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), comprenant les forces politiques de gauche du territoire.

    La candidate prend l’exemple de l’établissement de santé public de Carhaix, menacé de fermeture de plusieurs services, en mai 2022. « Les personnels hospitaliers consacrent toute leur énergie à soigner et accompagner leurs patients. En vain. Aujourd’hui, ils sont contraints à descendre dans la rue pour sauver leur hôpital et ne pas céder face aux menaces de fermetures », exprime-t-elle dans un communiqué.

    Lancer un plan pluriannuel de recrutement

    La solution selon elle ? « Nous engagerons un plan pluriannuel de recrutement et de prérecrutement des professionnels du soin et du médico-social. Notre objectif est de revaloriser les salaires de la fonction publique hospitalière, améliorer les conditions de travail et augmenter les capacités d’accueil des établissements de santé publics. »

    Elle indique qu’elle sera présente le 24 mai 2022, à la réunion publique organisée à Carhaix (Finistère) et annoncée par le maire, Christian Troadec. La section du Kreiz Breizh du Nouveau parti anticapitaliste appelle aussi à se joindre au rassemblement, jugeant utile de relancer « le comité de vigilance ainsi que le comité de défense de l’hôpital et le collectif des femmes enceintes ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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    La CGT du CHU Brest-Carhaix a signé un accord avec la Direction pour la répartition des moyens issus du Ségur de la santé et pour le versement du forfait mobilité durable.Les moyens sont très, très insuffisants mais la CGT a voulu sécuriser la répartition des moyens. On reste mobilisé !!!!!

    Source : https://www.facebook.com

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  • La Riécoise Christiane Guillaume est la suppléante du Trégunois Youenn Le Flao, candidat de la Nupes dans la circonscription de Concarneau-Quimperlé. La Riécoise Christiane Guillaume est la suppléante du Trégunois Youenn Le Flao, candidat de la Nupes dans la circonscription de Concarneau-Quimperlé. 

    La Riécoise Christiane Guillaume est la suppléante de Youenn Le Flao, le candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), aux élections législatives de juin prochain.

    Un long parcours de militante

    Retraitée après une carrière à Air France, cette adhérente de La France insoumise, âgée de 65 ans, a un long parcours de militante. Ancienne déléguée CGT, elle a été élue dans la majorité municipale de la ville de Montgeron, en Essonne, pendant un mandat et demi, à partir de 1995. Alors au PCF, elle s’est également présentée aux élections législatives de 2002 en tant que suppléante, à Vigneux-sur-Seine (91). Elle a ensuite rejoint le Parti de gauche avant de faire campagne pour Jean-Luc Mélenchon en 2012, 2017 et 2022. Un militantisme qui passe aussi par le mouvement des Faucheurs volontaires, son implication au sein de l’association Riec Coop, ou bien encore les marches contre Monsanto ou contre les « fermes-usines ».

    « Ce qui me pousse à me battre, c’est la jeunesse, souligne-t-elle. Elle a pris cher, ces cinq dernières années ». Et ne craindre que les jeunes « ne prennent encore de plein fouet les conséquences de l’inaction climatique ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Henri Le Pape, maire d’Argol, et Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun et présidente de l’Association des maires ruraux du Finistère, devant des élus de communes rurales. Tous défendent leur écolHenri Le Pape, maire d’Argol, et Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun et présidente de l’Association des maires ruraux du Finistère, devant des élus de communes rurales. Tous défendent leur école bec et ongles.

    L’Association des maires ruraux du Finistère n’est pas contente. Vendredi 20 mai, à Argol, des élus ont échangé sur les fermetures de classes. Treize sont potentiellement concernées : Audierne, Cast, Edern, Guiler-sur-Goyen, L’Hôpital-Camfrout, Landrévarzec, Le Trévoux, Pouldergat, La Feuillée, Querrien, Treffiagat-Léchiagat, Trégourez et Tréogat. « Quand une classe est menacée, il faut qu’on aille tous la défendre, sinon l’Éducation nationale s’en moque », lance Jean-Yves Crenn, maire de Lopérec et initiateur de l’association, en 1992. Une trentenaire présidée par Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun, qui réunit autour d’elle la moitié de 217 communes finistériennes de moins de 3 500 habitants.

    Le mal est fait

    Jacques Cariou, maire de Guiler-sur-Goyen, cite le cas de son école : « Nous avions 46 élèves, quatre sont partis mais six nouveaux sont arrivés. Or, l’Éducation nationale n’en retient que 42. L’effectif sera reconsidéré à la rentrée mais le mal est fait ». En effet, à l’annonce du regroupement des élèves sur deux classes, « des parents ont fait savoir qu’ils mettraient leurs enfants ailleurs ». Pourtant, comme le fait remarquer Jean-Pierre Miagoux, maire de Tréogat, « les enfants de classe multiniveaux réussissent mieux ». Son adjoint, Loïc Pétillon, enchaîne : « On ferme une classe pour cinq élèves mais il en faudra quinze pour en rouvrir une ».

    Appel aux futurs députés

    Et d’autres maires d’évoquer les investissements réalisés pour rénover les écoles dans lesquelles travaillent des agents communaux qui risquent de perdre leur poste. Mais l’école n’est pas le seul point d’achoppement. Nadine Kersaudy, en tant que vice-présidente de l’Association nationale des maires ruraux, revient tout juste de l’assemblée générale, à Lyon, avec les « 100 mesures face à l’urgence ». « Nous entendons bien les faire respecter par nos futurs députés », prévient-elle.

     

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  •  Le drapeau a été peint le 13 mai, sur le passage piéton du pont Sainte-Catherine, à Quimper. Le drapeau a été peint le 13 mai, sur le passage piéton du pont Sainte-Catherine, à Quimper. (Le Télégramme / Olivier Scaglia)

    Dans un communiqué, l’association La Libre pensée interpelle les élus municipaux quimpérois à propos du Gwenn ha Du peint sur le pont Sainte-Catherine, dans le cadre d’une opération de communication visant à obtenir la création d’un emoji représentant le drapeau breton.

    « Le Gwenn ha Du, association de symboles religieux et ducal, ne mérite pas toute la promotion qui lui est faite par des élus de la République, estime l’association. En plus de ces symboles d’un autre temps et sa création de toutes pièces par Morvan Marchal en 1923 pour représenter le mouvement autonomiste et nationaliste breton, ce drapeau a servi la cause durant l’Occupation nazie au nom d’une Bretagne éthniquement supérieure et donc collaborationniste avec le régime nazi », tient à rappeler La libre pensée. « Ce drapeau ne mérite pas de représenter les Bretons dans leur diversité », conclut l’association.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Le collectif d’associations environnementales va adresser un questionnaire sur l’eau aux candidats. « On veut que les députés prennent cette question à cœur car c’est une problématique essentielle », Le collectif d’associations environnementales va adresser un questionnaire sur l’eau aux candidats. « On veut que les députés prennent cette question à cœur car c’est une problématique essentielle », affirme Stéphanie Grevet, d’Eau & Rivières Bretagne.

    Mettre la problématique de l’eau au cœur du débat des législatives : c’est ce que souhaite un collectif quimpérois d’associations environnementales. Il va écrire aux candidats dans ce sens.

    « Avec les problèmes climatiques, avec la sécheresse, etc., l’eau est régulièrement sur le devant de la scène. Cette question est à traiter autant au niveau national que local. Et on espère que les candidats aux législatives auront à cœur de la prendre très au sérieux », expose Daniel Ferrenbach, ce vendredi 20 mai à midi, à Quimper.

    Le Carepa (Citoyenneté active pour le retour à l’eau pure et l’assainissement du Quinquis) qu’il préside a créé aux côtés d’Eau & Rivières de Bretagne et d’Eau Secours 29 un Collectif pour une gestion publique et transparente de l’eau et de l’assainissement. Un collectif né d’abord pour peser dans le débat, alors que Quimper Bretagne occidentale (QBO) travaille actuellement sur son futur mode de gestion pour la distribution de l’eau potable sur le territoire. Régie communautaire (l’option privilégiée par le collectif) ? Délégation de service public ?… Le choix sera fait en février 2023.

    Un questionnaire pour les candidats

    Et c’est donc sur cette question, et plus globalement sur la problématique de l’eau en général, que le Carepa, Eau & Rivières de Bretagne et Eau Secours 29 ont décidé d’interpeller les candidats sur les circonscriptions Quimper-Briec-Fouesnant, Châteaulin-Carhaix et Pont-l’Abbé-Douarnenez-Cap-Sizun.

    Dans les prochaines heures, un questionnaire leur sera adressé. Une vingtaine de questions au total, autour de trois axes : « Le cycle de l’eau comme bien naturel, en voie de raréfaction, pollué, détérioré et sali ; la gestion de l’eau, que l’on souhaite publique, transparente, locale et citoyenne ; le patrimoine (canalisations, usines…) dont l’état est inquiétant », résume Jean-Yves Le Bouter, d’Eau Secours 29.

    Les réponses des candidats seront dévoilées lors d’une présentation, vendredi 2 juin. Toujours dans un souci de « démarche publique et transparente », ponctue le collectif.

     
     
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  • Les agents des Ehpad publics gérés par la Ville se sont rassemblés ce jeudi pour rappeler qu’ils ne sont pas une variable d’ajustement budgétaire.Les agents des Ehpad publics gérés par la Ville se sont rassemblés ce jeudi pour rappeler qu’ils ne sont pas une variable d’ajustement budgétaire.

    Rassemblés ce jeudi devant la résidence de Kerlevenez à Bellevue, les agents des Ehpad gérés par la Ville de Brest restent mobilisés contre la pénibilité de leur travail.

    « Pendant la crise sanitaire, on nous applaudissait, aujourd’hui on nous maltraite », lâche Annie, employée d’un Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) géré par la Ville de Brest. Au deuxième jour du mouvement de grève voté par une intersyndicale (FO, CGT, Unsa, Sud collectivités territoriales et CFDT de Brest Métropole), les agents se sont de nouveau réunis ce jeudi, cette fois devant la résidence de Kerlevenez, à Bellevue, pour rappeler à la collectivité la détermination de leur mouvement. Candidat de la Nouvelle union populaire économique et sociale aux élections législatives à Brest Centre, Pierre-Yves Cadalen a pris le temps de partager avec eux.

    De l’épuisement professionnel

    Pour les agents mobilisés, il faut rompre avec cette souffrance au travail. Valérie était agent d’accompagnement jusqu’à janvier. « Mais je ne supportais plus le rythme de travail quotidien, alors j’ai demandé à passer au service hôtelier. Mais quand mes collègues ont besoin de moi, je retourne les aider. Les arrêts de travail, les troubles musculaires et du squelette sont notre quotidien. C’est de l’épuisement professionnel. On est épuisés à force de se remplacer les uns les autres, à soulever seuls des résidents, à courir d’une chambre à l’autre. Notre vie de famille aussi pâtit de la situation, parce qu’on passe notre temps au boulot ».

    Valérie travaille à l’unité Alzheimer de Kerlevenez où, le week-end, seuls deux agents sont présents pour veiller sur 30 résidents.Valérie travaille à l’unité Alzheimer de Kerlevenez où, le week-end, seuls deux agents sont présents pour veiller sur 30 résidents.

    Un peu de chantage affectif

    À l’Ehpad de Kerlevenez comme dans les quatre établissements publics de la ville, la gestion des équipes est en tension permanente. Isabelle raconte : « Votre responsable vous appelle quand vous êtes en train de faire vos courses, et vous ne répondez pas parce que c’est un jour de repos. Mais, au quatrième coup de fil, vous décrochez, parce que vous culpabilisez, et vous pensez à vos collègues qui galèrent et aussi aux résidents qui subissent cette situation. On nous dit "Je n’ai plus que toi pour nous sauver". Alors vous rentrez déposer vos courses, et vous filez au boulot. Ce chantage affectif, c’est notre quotidien. On travaille avec des êtres humains et ça change la donne. Ce matin, je me suis arrêtée pour parler quelques minutes avec un résident, je savais que cela allait me mettre dans le jus mais j’en avais besoin ».

    Personne ne veut faire notre boulot

    Dans ces conditions, les candidatures ne se bousculent pas lors des recrutements, et certains agents préfèrent changer de métier face aux conditions de travail qui se dégradent. Éric est infirmier titulaire à Kerlevenez : « Je suis titulaire avec le même salaire depuis 2010. Je travaille avec des contractuels qui sont là depuis quatre ans et qui renouvellent leurs contrats tous les mois. Dans ces conditions, il devient vraiment difficile de recruter ».

    « À Kerlevenez, nous sommes trois titulaires avec des contrats précaires de 50 % et 60 %, explique Isabelle. Mais on travaille à 100 %. Avec le principe des heures complémentaires, on perd des sous sur nos primes, sur nos congés et sur nos cotisations retraite. Ça suffit. La mairie a inventé le slogan "Bien vieillir à Brest", moque Kevin Gouez, représentant la CFDT, nous sommes bien loin du compte ».

     
    En complément
    Un service minimum assuré pendant la grève

    Un service minimum est assuré dans les Ehpad car des agents sont assignés par les établissements pour être présents pendant la grève.

    « À l’Ehpad de Kerlevenez, à Bellevue, grève ou pas, nos rythmes de travail ne changent pas vraiment, on galope de la même manière d’une chambre à l’autre, raconte une aide-soignante. Pour les résidents, cela ne change pas vraiment de l’ordinaire. La plupart nous encouragent même à continuer notre action, car ils sont les premiers à constater nos difficultés, et même à les subir. Certains nous disent : "On est avec vous, ne lâchez rien !". Il y a même un résident qui voulait nous accompagner à la mairie mercredi. Mais il aurait fallu le transporter en ambulance ».

    Cette organisation durera pendant toute la mobilisation, et l’intersyndicale s’est mise d’accord sur le plan d’action des prochains jours. Lundi, les agents devraient se retrouver devant la résidence Antoine-Salaün, à Quéliverzan, avant de se rendre mardi à l’antenne brestoise de l’Agence régionale de santé (qui finance à 35 % les établissements brestois, tandis que le Département participe à hauteur de 12 %, et les résidents, 51 %). Sébastien Autret, secrétaire général de la CGT Brest Métropole, est confiant : « L’intersyndicale est solide autour de ses revendications ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Une délégation palestinienne accueillie à Carhaix. ( OF.fr - 19/05/22 - 19h25 )           Arrivée de la délégation palestinienne, à Carhaix mardi, après avoir visité plusieurs villes françaises.

    ​Trois Palestiniens ont été accueillis à la mairie de Carhaix (Finistère), mardi 17 mai, invités par l’association France Palestine solidarité, en plein Printemps de la Palestine. Une conférence-débat a ensuite eu lieu à Ti ar vro.

    L’association France Palestine solidarité a invité trois Palestiniens à Carhaix (Finistère), mardi 17 mai 2022, pour une réception à la mairie. Abeer Alkhateeb est diplômée en droit et cheffe du conseil des jeunes de Jérusalem nord est, Mohammed Zware est journaliste, originaire du village de Al-Ma’sara, au sud de Jerusalem et Ansam Khader est membre du comité des femmes de Beita, près de Naplouse.

    Tous les trois sont arrivés début mai en France et sont allés à Grenoble, Paris, Nancy ou encore Marseille pour parler du quotidien dans les territoires palestiniens occupés par Israël. En Bretagne, Ils sont accompagnés de Saïd Thouqan, interprète et professeur à Saint-Brieuc.

    « Nous sommes des témoins. C’est très important d’expliquer ce qu’on vit tous les jours, sous l’occupation », explique Abeer Alkhateeb. « Notre mission, c’est d’être les porte-parole des gens qui n’arrivent pas à sortir de Palestine », complète Mohammed Zware.

    « Votre solidarité nous donne du courage »

    La délégation a été accueillie par Marine-Antoinette Marie-Antoinette Quillerou, élue municipale déléguée aux relations internationales. « Cette visite est l’occasion de réaffirmer la solidarité de Carhaix à la cause palestinienne. » Elle rappelle que Carhaix est jumelée avec le camp El-Arroub, en Palestine. « La ville est attachée au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »

    La délégation palestinienne accueillie à Carhaix, le 17 mai 2022.
     

    Le président de l’antenne carhaisienne de l’association France Palestine solidarité, Marc Thomas, suivi de Jean-Pierre Jeudi, l’ex-président, ont aussi pris la parole. « Avec la guerre en Ukraine, on mesure à quel point le droit international est à géométrie variable. La différence est faite entre ce qui se passe en Ukraine et ce qui se passe en Palestine, déplore Jean-Pierre Jeudy. La mort de la journaliste Shireen Abu Akleh et les images odieuses vues lors de son enterrement montrent que le gouvernement israélien ne recule devant rien. »

    « Votre solidarité nous donne beaucoup de courage, car nous ne sommes pas seuls, explique Abeer Alkhateeb. Nous raconterons, en Palestine, à quel point vous êtes forts », dit-elle aux membres de l’association présents. « Notre rêve est aussi de voir l’Ukraine libre. On a la même souffrance, on comprend ce que veulent dire les bombardements », complète-t-elle, dénonçant « l’hypocrisie du monde avec la cause palestinienne vis-à-vis de la cause ukrainienne. » Elle termine par un mot pour la journaliste Shireen Abu Akleh, en lui dédiant cette cérémonie.

    La journée s’est terminée par une conférence-débat à Ti ar vro.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Anthony Rio

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  • Les jeunes Insoumis de Brest organise une projection du film « Debout les femmes ». ( OF.fr - 19/05/22 -                   Les jeunes Insoumis de Brest organise une projection du film Debout les Femmes de François Ruffin et Gilles Perret, samedi 21 mai 2022.

    Les jeunes Insoumis de Brest organise une projection du film Debout les femmes de François Ruffin et Gilles Perret, samedi 21 mai 2022, au Patronage laïque Guérin.

    Le film est un « road-movie parlementaire » à la rencontre des femmes qui s’occupent des enfants, des malades et des personnes âgées.

    Échanges avec des professionnelles des métiers du lien

    La projection du film sera suivie d’échanges avec des professionnelles des métiers du lien, et sera suivie d’un pot.

    Pratique : Projection du film Debout les femmes de François Ruffin et Gilles Perret, samedi 21 mai 2022, à 20 h, au Patronage Laïque Guérin. Gratuit et ouvert à tous.1

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Les syndicats dénoncent un malaise dans les Établissements catholiques associés du pays de Morlaix. ( OF.fr - 19/05/22 - 19h02 )                Les syndicats entendent se mobiliser et alerter d’une situation qu’ils jugent inquiétante au sein des établissements catholiques associés du pays de Morlaix.

    ​Mardi 17 mai 2022, plusieurs syndicats alertent sur la situation au sein des établissements catholiques associés du pays de Morlaix (Ecam). Enseignants et personnels dénoncent un malaise au travail.

    « Il n’y a rien de pire pour un prof que de ne pas réussir à faire son boulot correctement », dit Pascale Picol, secrétaire académique pour la CGT EP (établissement privé). Mardi 17 mai 2022 au soir, elle s’est réunie avec Marie-Claire Tréguer, mandatée par la CFDT FEP (Fédération de la formation et de l’enseignement privés) et Albine Belinger, secrétaire académique pour Sundep-Solidaires.

    Une cinquantaine de témoignages

    Près d’une vingtaine d’enseignants et de personnels du groupe scolaire Ecam (Établissements catholiques associés du pays de Morlaix), étaient également présents. Depuis plusieurs mois, la colère gronde dans leurs rangs. L’Ecam regroupe les collèges Saint-Joseph, Saint-Augustin, Sainte-Marie et le lycée Notre-Dame-du-Mur – Le Porsmeur, soit environ 1 850 élèves, 220 enseignants et 53 « personnes du droit privé », qui dépendent non pas de l’Éducation nationale, mais de l’Organisme de gestion de l’enseignement catholique (Ogec), et 25 AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap).

    « Il y a une souffrance générale », glisse une participante. En cause, un « management toxique », d’après les syndicats. Surcharge de travail, manque d’effectif, pressions… Lorsque le personnel s’exprime, la liste est longue. En septembre 2021, les syndicats ont reçu une lettre, anonyme, de plusieurs pages, dénonçant, par exemple, un grand malaise et pointant du doigt la gestion des établissements. Depuis, une cinquantaine de témoignages allant dans ce sens ont déjà été recueillis par les syndicats. Ils souhaiteraient qu’un audit externe soit mené, « au niveau humain et financier ».

    Au fil des mois, plusieurs fois, des rencontres qui devaient permettre aux trois partis d’échanger (syndicats, coordinateur de l’Ecam et DDEC) ont été annulées ou repoussées, par absence des uns ou des autres, rendant le dialogue difficile.

    « Aucun dysfonctionnement objectivable pour le rectorat »

    Contacté, le coordinateur Ecam, Thierry Lavarec, explique par mail que « lors du dernier CSE du 10 mai, il a été fait état de situations de personnels ou d’enseignants qui évoquent des difficultés ressenties du climat social au sein du groupe. J’ai souhaité rencontrer les délégués départementaux dès le mois d’octobre ». Un rendez-vous est prévu avec les représentants des syndicats, le 23 mai 2022.

    Les syndicats ont alerté le rectorat ainsi que la direction départementale de l’enseignement catholique en Finistère (DDEC). Contacté, le rectorat confirme qu’il « a bien été saisi officiellement par une intersyndicale départementale […]. À ce jour, les autorités académiques n’ont constaté aucun dysfonctionnement objectivable. Le rectorat reste attentif à l’évolution de la situation […] ».

    Du côté de la DDEC, elle indique elle aussi avoir été informée de la situation. Elle a échangé par deux fois avec les syndicats. Elle annonce avoir proposé « que les personnes susceptibles d’être concernées adressent un courrier ou prennent rendez-vous […], la confidentialité leur étant garantie. À ce jour, un seul courrier a été reçu ».

    De leur côté, fait rare pour des établissements privés, les syndicats envisagent de déposer un préavis de grève. « C’est hors de question de faire la rentrée de septembre 2022 comme ça », concluent-ils.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Sarah Humbert

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  • « On n’a plus de vie » : dans les Ehpad de Brest, la hausse du temps de travail passe mal. ( OF.fr - 18/05/22 - 17h38 )

    Les manifestants ont investi le hall de la mairie de Brest (Finistère), dans l’espoir d’être reçus. Bernadette Abiven, élue en charge des ressources humaines à la Métropole, a accepté de s’entretenir avec une délégation.

    Une cinquantaine de salariés des Ehpad de la ville de Brest (Finistère) ont débrayé, ce mercredi 18 mai 2022, pour protester contre l’obligation légale de travailler soixante heures en plus. Ils estiment que la pénibilité de leur travail n’est pas assez prise en compte.

    « On travaille déjà parfois six jours sur sept, je ne vois pas comment on peut faire plus », souffle cette aide-soignante à Kerlevenez, l’un des Ehpad gérés par la Ville de Brest (Finistère). Avec une cinquantaine de ses collègues des établissements Louise-Le-Roux, Antoine-Salaün et de la résidence autonomie Poul-ar-Bachet, elle a débrayé, ce mercredi 18 mai 2022, sur la place de la Liberté.

    Une cinquantaine de manifestants ont brièvement bloqué la circulation du tramway, rue Jean-Jaurès, à Brest (Finistère). 

    Objectif : dénoncer une hausse de leur temps de travail. Pour se mettre en conformité avec la loi, les quelque 200 agents vont devoir travailler 1 607 heures par an, au lieu de 1 547 heures. « Ceux affectés à la collecte des déchets ont obtenu de ne pas accomplir ces soixante heures en plus, du fait de la pénibilité et des horaires décalés. Pourquoi pas en Ehpad, où les conditions de travail sont aussi très dures ? », déplorent les syndicats CFDT, FO, Unsa, Sud et CGT.

    « On est très souvent rappelées sur les repos »

    « On est très souvent rappelées sur les repos, on n’a plus de vie », soupire la salariée de Kerlevenez. « Le dimanche, on est seules avec quinze résidents, à devoir tout gérer (les repas, la vaisselle, les couchers…), au lieu de deux en semaine », abonde sa collègue.

    « On travaille déjà six jours sur sept, comment faire plus ? », déplorent ces aides-soignantes à l’Ehpad Kerlevenez, à Brest (Finistère). 

    Ces dimanches travaillés donnent actuellement droit à une récupération, à raison d’une heure pour une heure travaillée. Mais pour absorber les 60 heures supplémentaires, la collectivité a proposé de réduire cette récupération de moitié, soit trente minutes récupérées pour une heure travaillée. Ça ne passe pas auprès des syndicats, qui ont voté le principe d’une grève reconductible. Ils appellent à un nouveau débrayage jeudi 19 mai, à 14 h, à Kerlevenez.

    Une partie des manifestants devant la mairie de Brest (Finistère), pendant qu’une délégation est reçue. 

    Dans la matinée, mercredi, ils ont été reçus en urgence par Bernadette Abiven, vice-présidente aux ressources humaines à la Métropole. Mais la collectivité reste campée sur ses positions. Cette mesure doit permettre de remédier « un déséquilibre budgétaire qui s’est fortement accentué avec la crise sanitaire ». Mais aussi, explique l’élue, d’offrir aux salariés « davantage de visibilité sur leurs plannings » du fait d’une présence accrue dans l’entreprise et, donc, de meilleures conditions de travail.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Delphine VAN HAUWAERT.

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  • Une centaine d’agents des Ehpad de Brest se sont rassemblés ce mercredi devant la mairie, pour protéger leurs acquis à défaut d’obtenir plus de moyens.Une centaine d’agents des Ehpad de Brest se sont rassemblés ce mercredi devant la mairie, pour protéger leurs acquis à défaut d’obtenir plus de moyens. 

    La Ville de Brest demande aux employés des Ehpad (*) qu’elle gère de faire des sacrifices pour équilibrer les comptes des établissements. Résultat : un préavis de grève reconductible a été déposé ce mercredi.

     

    « Brest Métropole n’a plus les moyens d’assumer ses Ehpad et veut faire payer ses agents ». Voilà le constat d’un des nombreux manifestants qui se sont rassemblés, ce mercredi midi, devant l’hôtel de ville, pour réclamer l’arrêt de la casse sociale au sein des Ehpad publics gérés par la Ville. À l’appel d’une intersyndicale (FO, CGT, Unsa, Sud Collectivités territoriales, CFDT de Brest Métropole), ils affichaient à l’unisson des revendications urgentes.

    Un préavis de grève reconductible a été déposé pour réclamer le maintien des 1 547 heures de travail annuel (alors que la loi de transformation de la fonction publique impose 1 607 heures annuelles). Les grévistes veulent aussi que soit maintenue la majoration des heures du dimanche à 100 %. À leurs yeux, ces deux acquis, qui compensent légèrement des conditions de travail pénibles avec des moyens en baisse, doivent être sauvegardés.

    Autre son de cloche du côté de la mairie. « Nous devons absolument équilibrer les budgets de nos Ehpad, et les agents doivent faire un bout de chemin dans ce sens, leur répond Bernadette Abiven, l’élue chargée des relations humaines ».

    Les agents des ehpad envahissent la mairieLes agents des Ehpad sont entrés en nombre dans la mairie avant d’être reçus par Bernadette Abiven. 

    Faire les poches des agents

    Pendant le confinement, beaucoup de moyens ont été mobilisés pour que toutes les structures continuent à fonctionner normalement. « Le résultat, c’est une ardoise de 600 000 € que l’Agence régionale de santé ne veut pas payer. On nous demande de faire des efforts pour sortir les comptes du rouge, déplore Catherine, aide-soignante depuis trente ans, aujourd’hui employée à Louise-Le Roux, l’Ehpad des Capucins. J’aime mon métier mais, aujourd’hui, la Ville s’en prend à nos acquis et c’est inacceptable ».

    Le midi, on se retrouve avec une fourchette dans chaque main pour faire manger deux personnes en même temps !

    Une fourchette dans chaque main

    Amahadi est une jeune aide-soignante à la résidence Kerlevenez, rue de Champagne, à Bellevue. Le travail en flux tendu est aussi son quotidien. « À l’école, on nous apprend à faire une toilette en trente minutes, mais quand, le matin, une seule aide-soignante doit s’occuper de treize résidents, c’est aussi dur pour eux que pour nous. Le midi, la situation est pire, on se retrouve avec une fourchette dans chaque main pour faire manger deux personnes en même temps ! Et je ne parle même pas des résidents en fin de vie, auxquels nous ne pouvons même pas accorder une seule minute… ».

     
    Marie et Ahamadi aides soignantesMarie et Ahamadi, aides-soignantes à l’Ehpad de Kerlevenez, admettent que les résidents souffrent autant qu’elles du manque de moyens. 

    L’intersyndicale est forte

    « Nous avons parfaitement conscience de la réalité du métier de nos agents dans les Ehpad, poursuit Bernadette Abiven, mais si nous voulons que ce modèle perdure, il nous faut trouver un accord. Nous allons titulariser des agents, créer des postes. Aujourd’hui, le dialogue n’est pas rompu. Les équipes sont en sous-effectifs, et la réorganisation des plannings dans les établissements peut être un début de solution », conclut Bernadette Abiven, qui a reçu l’intersyndicale ce mercredi midi.

    Il n’est pas certain que ces propositions calment la colère des agents, qui se réuniront de nouveau ce jeudi, à 14 h, devant l’Ehpad de Kerlevenez.

    * Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendante

     Source : https://www.letelegramme.fr

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  • Le tag a été réalisé dans le quartier sensible de Pontanézen, secoué, en début d’année, par des scènes de violences urbaines.Le tag a été réalisé dans le quartier sensible de Pontanézen, secoué, en début d’année, par des scènes de violences urbaines. 

    Une enquête administrative a été ouverte par les services de police du Finistère au sujet d’un agent de la brigade anticriminalité (Bac) de Brest. Il est soupçonné de s’être livré à un tag provocateur dans le quartier de Pontanézen.

    L’information a été révélée par le site le point.fr, mercredi soir. Comme nous l’a confirmé ce jeudi 19 mai le commandant Nicolas Hoarau, commissaire central de Brest, une enquête administrative, menée par les services de police du Finistère, a été ouverte au sujet d’un tag provocateur découvert dans le quartier sensible de Pontanézen, et qui pourrait être l’œuvre d’un fonctionnaire de police.

    Selon nos informations, le policier en question serait un chef de Bac (brigade anticriminalité). Le 23 décembre dernier, lors d’une patrouille, il aurait tagué sur un mur du quartier de Pontanézen « Getoar Nike Ponta ». Une formule énigmatique, qu’un policier brestois nous décrypte : « Getoar est le surnom d’un caïd du quartier, dans le top 3 de la cité, en termes de délinquance. Le message est une provocation, semblant dire qu’il est passé à l’ennemi ».

    Une photo prise sur le vif

    Quelques jours plus tard, une nouvelle inscription apparaît sous le tag en question : « La Bordure ». Nouvelle traduction : « La limite est franchie ». Comme si l’origine du premier tag avait été identifiée. Car, rapidement, une photo circule : elle montre un homme, de dos, en train d’écrire le premier message. Et laisse apercevoir son arme de service et son gilet pare-balles.

    Selon un agent de police, ce tag pourrait être à l’origine de la flambée de violences qui a saisi le quartier de Pontanézen, début janvier 2022. À la suite d’un contrôle d’identité, dans le cadre d’une opération de lutte contre les stupéfiants, des policiers avaient été la cible de tirs de mortiers d’artifice. Et, quelques jours plus tard, c’est un tramway et des effectifs de pompiers qui avaient été ciblés.

    « Des contrôles, il y en a à Ponta. Mais, ce jour-là, ils avaient, bizarrement, un stock de mortiers prêts à l’emploi à disposition », évoque ce policier, qui assure qu’une offre de 5 000 euros, contre l’identité du tagueur, aurait circulé en début d’année.

    Pour mémoire, ces événements de la fin janvier avaient conduit le préfet du Finistère, Philippe Mahé, à présenter une série d’actions d’urgence, dont l’accélération de la création d’une Bac de jour à Brest et de l’installation de caméras à Pontanézen.

    Une enquête administrative en interne

    C’est une source interne à la police qui aurait fait remonter la photo compromettante jusqu’au bureau du directeur de la sécurité publique du Finistère, débouchant finalement sur une enquête administrative, ouverte en interne, début mai. L’auteur présumé du tag a été détaché dans un autre service dans le département, à sa demande, le temps de l’enquête.

    Pour l’heure, l’Inspection générale de la Police nationale n’aurait pas été saisie de l’affaire. Le parquet de Brest, qui n’a pas répondu à nos sollicitations ce jeudi, n’aurait pas non plus ouvert d’instruction judiciaire. « Il faudrait que le caïd vienne porter plainte pour outrage public », ironise un observateur.

    Crainte de répercussions sur le terrain

    En attendant, nos témoins décrivent une forme de « malaise » au sein de la police brestoise, face un geste jugé incompréhensible. Ils craignent également de voir ces révélations rallumer des braises qui couvent toujours dans le quartier de Pontanézen, après un hiver où les effectifs ont été particulièrement sollicités et au moment où la cité a retrouvé son calme.

    Les syndicats de police, invités à commenter cette affaire, n’ont pas caché leur embarras, à quelques mois des élections professionnelles. « On préfère attirer l’attention sur le bon comportement de la quasi-totalité des policiers brestois, qui font un super travail et risquent de pâtir d’un comportement individuel déviant », nous répond-on chez Alliance, quand Unité SGP Police se refuse à tout commentaire « sur une affaire pour laquelle une enquête est en cours ».

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur: Pierre Chapin

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  • Quimper. Le préavis de grève des maîtres-nageurs est reconduit en juin   (OF.fr-18/05/22-18h14)La piscine de Kerlan Vihan, à Quimper (Finistère). (Photo d’illustration). 

    Une réunion technique est annoncée pour vendredi 20 mai 2022 dans les piscines de Quimper (Finistère) alors que le mouvement de grève des maîtres-nageurs est entamé depuis mi-mars 2022. Le préavis, qui courait jusqu’à la fin du mois, est reconduit pour le mois de juin.

    À leur demande, les maîtres-nageurs des piscines de Quimper (Finistère) et leurs représentants syndicaux ont été reçus mardi 17 mai 2022 par les élus de Quimper Bretagne occidentale. La présidente Isabelle Assih, le vice-président délégué aux piscines Daniel Le Bigot étaient présents ainsi que le directeur des sports.

    Au cœur du débat : le taux de chloramine relevé dans les piscines : « Nous avons présenté le registre sanitaire, cahier de santé de la piscine de Kerlan Vian, où les analyses flirtent avec 0,5 très régulièrement », témoigne, ce mercredi 18 mai 2022, Jean-Rieul Brusq, représentant CFTC. Des taux qui évoluent au fil de la journée : « Il serait intéressant d’avoir les chiffres de l’après-midi », poursuit-il.

    Pour tirer cela au clair, une réunion technique est programmée vendredi 20 mai. « Le préavis de grève qui courait jusqu’à fin mai sera reconduit en juin », conclut-il.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Malgré le contexte, Daniel Cognard (3e en partant de la gauche) insiste sur un point : « On exerce un beau métier et on veut le préserver ». Pour lui, « le gros besoin, ce sont les effectifs et les li Malgré le contexte, Daniel Cognard (3e en partant de la gauche) insiste sur un point : « On exerce un beau métier et on veut le préserver ». Pour lui, « le gros besoin, ce sont les effectifs et les lits ». 

    Le manque d’effectifs pourrait-il contraindre les salariés de l’hôpital de Quimper à sacrifier leurs congés d’été ? C’est ce que craint la CFDT. Mardi 24 mai, elle appelle donc à la mobilisation, au « Camping Chic/mer ».

    Le rendez-vous se veut symbolique ! Mardi 24 mai, la CFDT Santé sociaux appelle les élus du territoire et l’ensemble de la population à venir apporter leur soutien au personnel du centre hospitalier de Cornouaille, à l’occasion d’un mouvement de grève intitulé « Camping au travail ». Ce jour-là, des tentes seront installées devant l’entrée principale de l’établissement quimpérois et « un pot de bienvenue » sera organisé. Le site hospitalier sera alors rebaptisé « Camping Chic/mer ».

    « On est déjà en sous-effectif »

    Une ambiance tongs et pétanque évidemment emplie de sarcasme. « Car aujourd’hui, tous les professionnels s’inquiètent vraiment pour leurs vacances d’été », résume Marie-Agnès Daniel. La raison ? « Tous les jours, on rencontre des gens qui s’arrêtent, qui ne renouvellent pas leur contrat, qui prennent une disponibilité. Aujourd’hui, on est déjà en sous-effectif au quotidien », ajoute la secrétaire de la section CFDT du Chic. « Il y a une pénurie de recrutements de soignants qui va nous mettre en difficulté cet été pour prendre nos congés », intervient Daniel Cognard.

    « On est tous concernés »

    Dans leur local syndical, les représentants de la CFDT s’inquiètent donc pour le personnel, « déjà épuisé », « fatigué psychologiquement », et qui pourrait subir un nouveau coup dur si leurs vacances étaient remises en cause dans quelques semaines. Mais ils s’inquiètent aussi pour la population. Face au manque de personnel dans les services, « comment va-t-on faire pour s’occuper d’elle cet été ? », interroge par exemple Élodie Bosser. « C’est aussi pour la population que nous faisons cette action, confirme Marie-Agnès Daniel. On est tous concernés ».

    Pratique

    Mardi 24 mai, à 13 h, le personnel est invité à venir planter des tentes devant l’entrée principale de l’hôpital de Quimper. À 14 h 30, élus, candidats aux législatives, politiques, population, etc. sont conviés à rejoindre le mouvement.

     

    Sophie BENOIT

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Saint-Renan. Grève des soignantes à l’hôpital Le Jeune. ( OF.fr - 18/05/22 - 05h05 )Hier, les soignantes du centre hospitalier Le Jeune ont organisé un débrayage de deux heures, avec le soutien de la CGT, pour réclamer plus de personnel.
     

    Le groupe s’est retrouvé, hier, à 14 h, devant l’hôpital Le Jeune, avant de distribuer des tracts sur le rond-point en aval de l’hôpital. Les grévistes attendent des réponses concrètes de la direction, et les ont exposées lors de la réunion de négociation, à 16 h 30.

    Un personnel épuisé

    Le groupe a souhaité alerter la population sur les conditions de travail dans l’établissement, risquant également d’altérer la qualité des soins. « Les absences ne sont pas compensées, s’exprime Thomas Bourhis, secrétaire de la CGT Brest-Carhaix. On supprime le poste d’une aide soignante ou une infirmière dans un service pour en renforcer un autre. » Les soignantes sont régulièrement appelées sur leurs jours de repos, ou voient leurs journées rallongées. « C’est une saturation importante du personnel. Beaucoup sont en épuisement physique et moral », souligne une aide soignante de l’hôpital.

    Rapports tendus avec la direction

    Les problèmes sont identiques dans l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Lescao, où les journées longues et intenses ont un impact sur leur vie personnelle. « On nous dit en arrivant que, finalement, on ne termine pas à 17 h mais à 20 h », soupire une aide-soignante et mère de famille.

    Le personnel ne se sent pas entendu. « Ça va toujours dans le sens de la direction, c’est toujours à leur bénéfice », s’agace une aide soignante. « Il y a des menaces déguisées », affirme-t-elle. « Et de la culpabilisation, ajoute sa collègue agente de services hospitaliers. Ils disent ''Il n’y a que toi, il faut penser à tes collègues…'' » C’est d’ailleurs par crainte d’intimidation qu’elles ont préféré garder l’anonymat. Les grévistes demandent une dizaine de soignants supplémentaires.

    Source : https://www.ouest-france.fr

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  • Quimper-Vidéo choc de L214 : 10 000 € d’amende requis contre l’abattoir de Briec  (OF.fr-18/05/22-19h13)La décision du tribunal sera rendue le 27 juin 2022.

    En mai 2021, l’association L214 diffusait des images de maltraitance de truies au sein de la Société briecoise d’abattage. Une enquête avait été ouverte et l’activité de l’abattoir de Briec (Finistère) avait été suspendue. Ce mercredi 18 mai, le tribunal de Quimper jugeait quatre salariés ainsi que l’abattoir, représenté par la directrice du site. Des peines de prison avec sursis et des amendes ont été requises.

    Les hurlements ininterrompus et stridents des truies font trembler les murs du tribunal de Quimper (Finistère). La vidéo clandestinement tournée en février et diffusée en mai 2021 par l’association L214 au sein de la Société briecoise d’abattage, du groupe Les Mousquetaires, y est diffusée ce mercredi 18 mai 2022.

    Lire aussi. L’association L214 épingle dans une vidéo un abattoir porcin du Finistère

    Des extraits montrent des coches (truies reproductrices de réforme) se dirigeant vers leur mort, recevant régulièrement de violents coups de rames, des décharges d’aiguillons électriques, dans les yeux, dans l’anus. Alors même que les bêtes sont coincées dans ces couloirs étroits, se chevauchant, ne pouvant avancer. À l’issue, l’utilisation d’une pince à électronarcose doit, pour une durée réduite, les paralyser avant leur saignée. Elle est souvent utilisée plus longtemps, sur des zones inappropriées, tuant parfois l’animal.

    « Pour éviter de se faire engueuler »

    À la suite de la diffusion de la vidéo, les activités de l’abattoir avaient été suspendues un mois par arrêté préfectoral. Le parquet avait requis une enquête auprès de la gendarmerie.

    Au tribunal, les images sont confrontées aux trois salariés visibles dans la vidéo (un autre est absent à la barre) et à la directrice du site, laquelle représente l’abattoir. Ils sont jugés pour avoir exercé des sévices et maltraitances graves envers ces coches, manquant aux obligations relatives au bien-être animal. Car les outils et pratiques en question sont autorisés, mais dans un cadre précis. La vidéo montre que leur utilisation est systématique.

    Au cours d’un « match de ping-pong », selon un avocat de la partie civile, deux salariés licenciés – et donc à la langue déliée – et la directrice du site se renvoient la balle. « Il y avait beaucoup de contraintes et une cadence à respecter », indique celui qui occupait un poste de responsable de la porcherie. « On nous disait : “Il y a tout à tuer, il faut y aller les gars”. » Il ne nie pas son comportement et reconnaît qu’il s’agit d’un « rituel de tous les jours » au sein de l’abattoir de Briec. « C’était pour éviter de se faire engueuler, pas pour faire souffrir l’animal », indique un autre porcher.

    « Pas de vidéo, pas de procès »

    Pour la direction, « il n’y avait pas d’objectif sur les cadences ». Au total, 84 truies étaient tuées chaque heure, soit 500 à 600 par jour. La directrice estime que « ce que l’on voit sur les vidéos n’est pas le reflet de l’activité » du site.

    Pourtant, « pas de vidéo, pas de procès », appuie l’avocat de l’association pour la défense des droits des animaux Stéphane Lamart, qui demande 4 000 € auprès de l’entreprise et 2 000 € à chaque salarié. Il met également en cause l’État, car un vétérinaire de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) est toujours sur place pour s’assurer que les règles sont respectées.

    L214 a ainsi lancé un recours auprès du tribunal administratif pour que la responsabilité de l’État soit reconnue. Pour l’avocate de l’association, « il est plus difficile de rentrer dans un abattoir que dans un sous-marin nucléaire » ! Elle estime que « les cochons savent qu’ils vont mourir, donc ils font tout pour éviter de tomber dans le piège. Donc, oui, le porcher utilise la violence et la souffrance pour que l’animal n’ait plus d’autre choix que d’avancer ». Elle demande 10 000 € au titre du préjudice moral.

    « Des cadences infernales »

    Le ministère public requiert six à huit mois de prison avec sursis et 500 € d’amende à l’encontre des salariés, et 10 000 € d’amende contre la société. « Elle voulait rattraper son retard et donc faire plus de mal aux animaux. »

    « Ce n’était pas du sadisme ni du vice, mais simplement pour faire avancer les animaux ! », argumentent les avocates des salariés, dénonçant des « cadences infernales » et des « méthodes managériales d’un autre temps ».

    De son côté, la défense de l’abattoir note que « la vidéo est un montage, un concentré qui révèle une réalité partielle et partiale ». Leur avocat plaide la relaxe.

    Le tribunal rendra sa décision le 27 juin 2022.

     

    Romain LE BRIS.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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